Le Hamas a évoqué samedi des « signaux positifs » pour la poursuite de la trêve avec Israël dans la bande de Gaza, lors de discussions avec les médiateurs au Caire concernant la deuxième part de l’accord du cessez-le-feu.
« Les signaux sont positifs »
« Les signaux sont positifs pour le début des négociations sur la deuxième part » de la trêve, a affirmé dans un communiqué le porte-parole du Hamas, Abdel Latif Al-Qanoua, alors que par ailleurs « les efforts des médiateurs égyptiens et qataris se poursuivent pour achever la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu » entré en vigueur le 19 janvier et dont la première part a expiré le 1er mars.
Une délégation de haut niveau du mouvement islamiste palestinien a rencontré samedi les médiateurs égyptiens sur le maintien de la trêve fragile à Gaza, après plus de quinze mois de guerre provoquée par l’attaque du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023.
Le Hamas se dit « prêt à entamer la deuxième part »
Le porte-parole a souligné « la nécessité d’obliger les médiateurs d’Israël à mettre en œuvre l’accord », assurant que le Hamas était « prêt à entamer la deuxième part (de la trêve) d’une manière qui réponde aux demandes du peuple palestinien ».
La trêve reste fragile en raison des désaccords entre le Hamas et Israël sur la suite du processus qui doit aboutir à un cessez-le-feu everlasting.
Israël souhaite une extension de la première part du cessez-le-feu jusqu’à la mi-avril. Il réclame la « démilitarisation totale » du territoire, le départ du Hamas de la bande de Gaza et le retour des derniers otages avant de passer à la deuxième part.
Le Hamas, qui insiste pour rester à Gaza où il a pris le pouvoir en 2007, réclame pour sa phase le retrait total de l’armée israélienne de Gaza, la fin du blocus du territoire et sa reconstruction, ainsi qu’une aide financière basée les résultats d’un récent sommet arabe.
