Selon les prévisions de l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc), la décade allant du 1er au 10 juin 2024 devrait se caractériser par un climat susceptible de causer d’importants dégâts aux secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de l’électricité, notamment dans la partie septentrionale du Cameroun.
« Cette période sera marquée par des risques d’enregistrer une destruction des infrastructures de transport et de régulation de l’énergie électrique (poteaux, câbles, transformateurs, etc.) dans la région du Nord, suite aux fortes pluies accompagnées de vents violents, de foudre et de chutes d’arbres », peut-on lire dans le bulletin de prévisions de l’Onacc. Dans la même région, le document alerte contre des pertes probables de bétails « dans les abris de sommets », en raison « des décharges électriques (foudre) qui caractérisent les pluies en ce début de saison ».
S’agissant de la région de l’Adamaoua, en plus de l’alerte à la destruction des infrastructures énergétiques devant occasionner des perturbations dans la distribution de l’électricité, les prévisions de l’Onacc mentionnent un risque de « dégradation et de destruction des plantations et des arbres fruitiers par de fortes pluies, accompagnées de vents violents ». « Il est fortement recommandé aux populations de cette région de se conformer au calendrier agricole de l’Onacc pour l’exécution des semis dans le cadre de la campagne 2024 », souligne le bulletin des prévisions.
Dans la région de l’Extrême-Nord, l’Onacc annonce « un démarrage progressif de la saison des pluies », ainsi que des « cas de conflits homme-faune autour des parcs et réserves, pour l’accès à certaines ressources comme l’eau ».
BRM