Selon le Recteur de l’université de Maroua, son institution universitaire a engrangé 4 médailles. 3 médailles en lutte et une médaille en athlétisme.
Les jeux universitaires ont démarré il y a trois jours maintenant, quels sont les échos que vous avez de vos poulains dans les arrêts ?
D’abord je voudrais ici révéler ma satisfaction en rapport avec la tenue de cette 24ème édition des jeux universitaires. L’université de Maroua a engrangé 4 médailles. 3 médailles en lutte et une médaille en athlétisme. Les trois médailles en lutte sont 2 médailles d’agent et 1 médaille de bronze. Mais en même temps, je pense que je ne pourrai pas occulter le fait qu’une de nos athlètes a été victime d’un choc; elle a été référée à l’hôpital général de Garoua.
La prise en charge a été immédiate, et cette étudiante qui a été mise en observation naturellement a été libérée. A l’heure où je vous parle effectivement, l’université de Maroua est engagée dans plusieurs compétitions; nous attendons encore les échos, notamment en lutte. La lutte africaine par équipe, puis dans d’autres disciplines également. En tout cas, les échos qui nous parviennent sont des échos extrêmement positifs. Le bilan que je viens de donner c’est un bilan sportif, mais on peut certainement l’étendre aux bilans liés par les autres comportements généraux. Par exemple, en matière d’hébergement, les échos qui nous parviennent sont que les étudiants sont extrêmement disciplinés, en matière de restauration, il n’y a pas beaucoup de plaintes. Donc, on peut dire effectivement que le moral est au beau fixe.
Pour revenir à l’aspect sportif, quatre médailles, est-ce que c’est un retard à l’allumage ? Ou alors l’université de Maroua a encore plusieurs chances de faire son retard ? Parce que je vous fais remarquer M. le recteur que l’université de Yaoundé II par exemple est déjà à 8 médailles en or, vous n’en avez pas encore.
Absolument, vous avez raison; je pense qu’en terme de bilan, il faut dire que nous avons beaucoup d’effort à fournir. Parce qu’en principe nous devions avoir fait un saut qualitatif Parce qu’effectivement en lutte, l’athlète de l’université de Maroua, qui avait obtenu une médaille d’or l’an dernier, a obtenu une médaille en argent. Je ne peux pas aujourd’hui me satisfaire effectivement. C’est une contreperformance, on peut le dire. Mais c’est la loi du sport. On gagne aujourd’hui, on perd demain. Je pense qu’il n’y a pas un souci particulier.
Je pense que c’est un retard à l’allumage, je veux dire en termes de médaille surtout là où nous pensons obtenir une meilleure performance, comme la lutte. Vous savez que la région de l’Extrême-Nord, l’université de Maroua, par exemple, est la zone par excellence de la culture liée à la lutte africaine. C’est un retard à l’allumage. Je pense que très vite il va falloir se remettre dans le jeu pour vaincre nos démons. Je pense que là aussi il y a lieu de penser que les garçons et les filles ont pris conscience, mais nous ne nous comparons pas aux autres.
Le recteur cela pose aussi la question de la préparation, de la détection sinon de la politique de développement du sport au sein de l’université de Maroua. Y a-t-il une politique particulière au sein de l’université de Maroua, ou alors elle suit simplement le mouvement insufflé par la fédération nationale du sport universitaire ?
On peut dire qu’à l’université de Maroua, effectivement en termes de politique sportive, artistique, culturelle, et même cognitive, elle est une priorité. Maintenant, en termes de la politique sportive à l’université de Maroua, il faut dire que la détection des talents, par exemple, en rapport avec les jeux universitaires s’opère très tôt. C’est à dire que nous commençons la détection effectivement au niveau des établissements et nous couronnons cela au niveau des rectorales. Si nous prenons par exemple le cas du football, vous avez la coupe des directeurs et des doyens, et puis vous avez la super coupe du recteur. Et je pense qu’à ce niveau, on peut dire qu’à l’université de Maroua, ayant de bonne infrastructure et héritant de la 23eme édition des jeux universitaires, nous pensons effectivement que nous sommes sur une bonne voix.
En rappel, je voudrais juste vous signaler que nous avons un tribunal olympique de 2000 places avec une piste enrobée et nous avons également trois terrains de football, trois terrains de handball, deux terrains de basket, deux terrains de volleyball et un gymnase. Vous voyez qu’avec ces infrastructures là on peut penser à l’avenir de nos athlètes avec beaucoup plus de temps mais avec une anticipation liée à la détection, avec une motivation pécuniaire et matérielle, même avec la logistique adéquate, nous pensons que nos athlètes pourraient être parés pour les autres séances. Je pense ce sont les éléments très importants à capitaliser et à structurer quand on parle effectivement de politique sportive à l’université de Maroua.
L’article Pr. Idrissou Alioum: « Nous attendons encore les échos » est apparu en premier sur Echos Santé.