Faisant suite à la publication du Classement mondial 2024 de la liberté de la presse, mettant le Sénégal à la 94e place, un représentant de l’ONG Reporter Sans frontières demande aux nouvelles autorités sénégalaises de mettre en place un « mécanisme national de sécurité et de protection des journalistes ».
« Attention, le rang du Sénégal augmente, mais le score diminue avec 55,44/100. Le Sénégal se rapproche malheureusement du palier des 55 points sur la carte de la liberté de la presse, ce qui est la zone rouge où le journalisme est entre répression et pression. Même si le Sénégal offre traditionnellement un contexte favorable, on a noté une recrudescence des attaques envers les journalistes », alerte le directeur du bureau Afrique de l’Ouest de Reporters sans frontières Sadibou Marong en précisant que « le rang n’est pas le plus déterminant, c’est le score qui l’est ».
Et, pour le Sénégal, le score a fondamentalement baissé.
Cette situation d’insécurité des professionnels des médias contraste avec l’image du pays qui a longtemps été un fleuron de la liberté de la presse.
Considéré comme un modèle démocratique en Afrique, le Sénégal ne dispose paradoxalement pas d’une loi sur l’accès à l’information. Par rapport à ce vide, le représentant de RSF a interpelé le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye.
Pour Sadibou Marong, le classement de RSF devrait servir de sonnette d’alarme pour les autorités sénégalaises afin d’offrir un environnement de liberté aux médias.
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