Affaire Hervé Bopda : le procureur exige un 4 e test de sérologie

Les trois premiers tests effectués par des laboratoires se sont avérés négatifs, le procureur qui semble ne pas être sûr des résultats de ces tests a requis un quatrième test qui sera effectué au Centre Pasteur .

Hervé Bopda, le prédateur sexuel est encore entre les mains de la justice. L’homme de 45 ans accusé par plusieurs victimes de harcèlement sexuel, sodomie, menace à main armée etc a été une fois de plus déféré au parquet du tribunal de première instance de Douala-Ndokoti jeudi 15 février 2024. Au parquet, Hervé Bopda a été tout de suite renvoyé pour complément d’enquête à la police judiciaire de Bonanjo où l’enquête préliminaire se déroule. Le procureur a estimé selon nos sources que les éléments contenus dans le dossier n’étaient pas complets. En plus le procureur a requis un quatrième test de sérologie sur Hervé Bopda. Les trois premiers tests effectués sur le présumé violeur ayant été déclarés négatifs. Le nouveau test devra être effectué au Centre Pasteur pour plus de fiabilité.

Nos sources laissent croire que l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, en abrégé ANTIC, a été sollicitée pour reconstituer les messages effacés d’une plaignante. La police sera donc chargée de collecter ces éléments et les renvoyer chez le procureur où Hervé Bopda sera de nouveau déféré, une fois l’enquête complétée.

A ce jour, plus de huit plaintes ont été déposée contre Hervé Bopda , affirment nos sources. Parmi les motifs : “Port illégal d’arme, escroquerie, menace sous condition, viols en réunion, tentative d’enlèvement sous la menace d ‘une arme, agressions diverses, menaces et harcèlement sexuel, sodomie”.

Envoyée pour la première fois au Tribunal militaire de Douala, l’affaire se joue désormais au tribunal de première instance de Douala. En effet, “les avocats de Hervé Bopda ont indiqué à l’enquête préliminaire que l’arme qu’il détenait n’était pas une arme de combat mais plutôt une arme de protection. Le dossier va donc partir du tribunal militaire pour le tribunal de grande instance de Douala-Bonanjo. Ce tribunal à son tour va se déclarer incompétent au regard des infractions qui figurent dans le dossier. L’infraction la plus répressive dans c’est le “viol”.

L’affaire Hervé Bopda remonte juste à quelques semaines, les faits qui se seraient déroulés en majorité dans les villes de Douala et Yaoundé. Les dénonciations des victimes ont permis de mettre à nu un vaste réseau de proxénétisme avec des complices parmi les influenceuses et influenceurs camerounais et des ramifications dans l’appareil étatique. Certaines victimes, étaient mineures au moment des faits.

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