Jeudi prochain, le Conseil Constitutionnel tranchera et dira si la loi Asile et immigration, adoptée il y a un mois par le Parlement, est conforme à la Constitution ou non. Certaines mesures pourraient être censurées. Un collectif d’agents de l’État alerte sur les conséquences d’un des volets les plus controversés : les mesures de préférence nationale, c’est-à-dire le durcissement de l’accès aux prestations sociales pour les étrangers. Selon ses estimations, au moins 110 000 personnes risquent de basculer dans la grande pauvreté.