Ces éléments de l’armée camerounaise appartenaient au Bataillon d’intervention rapide (BIR), une pressure spéciale de l’armée camerounaise. Ils sont morts dans l’explosion de leur véhicule, hier 26 février sur la route Tourou – Gossi, département du Mayo Tsanaga, dans la région de l’Extrême-Nord du pays.
L’on apprend que le véhicule de patrouille de cette unité d’élite de l’armée de terre a roulé sur un engin explosif improvisé (EEI), une mine anti-personnelle artisanale utilisée par les insurgés de Boko Haram.
Parmi les hommes morts, un soldat, un caporal, et deux soldats de deuxième classe. L’on enregistre également un blessé.
Les attaques dans la région septentrionale du Cameroun sont récurrentes. D’après des specialists, toutes les attaques ne sont pas l’œuvre des insurgés de Boko Haram venus du Nigeria, mais sont aussi le fait du grand banditisme.
Pour autant, dans un rapport sur la scenario humanitaire de la région publié début janvier 2024, l’ONU notice que « la scenario sécuritaire en novembre (2023) a été instable à trigger de l’intensification des attaques des groupes armés non étatiques, probablement liée au retour de la saison sèche qui facilite de leur mobilité dans la zone. Plusieurs attaques aux Engins explosifs improvisés ont été rapportées. Le département du Logone et Chari a été le plus touché par ces attaques. Des opérations des FDS ont été menées et se poursuivent dans les zones frontalières avec le Nigeria et le Tchad ».
Essama Aloubou
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