Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a signé, le 19 février 2024, un appel d’offres national restreint aux entreprises catégorisées A, B et C du secteur routier pour l’exécution des travaux d’entretien confortatif de certaines routes revêtues du réseau national. Il s’agit des axes Bas falaise-Wak-Pont de Sala (nationale 1 : 115 km) ; Gaklé-Mokolo (N1 : 66,36); Bekoko-Loum-Nkongsamba-Pont du Nkam-Bafang-Bandja-Bandjoun (N5 : 219 km) ; Bertoua (Bonis centrale-Mandjou)-Ndokayo-Garoua Boulaï (N1 : 256 km); Yaoundé-Pont Ndoupe-Pont sur la Dibamba (N3 : 215 km) et Yaoundé (Échangeur Ahala-Rond-point Tropicana-Carrefour de l’amitié -Carrefour Nkoabang)-Ayos-Bonis (N10 : 329,18 km). Ces routes relient essentiellement les chefs-lieux de région à la capitale Yaoundé et le Cameroun aux pays voisins.
« Les travaux seront financés à la fois par le budget du ministère des Travaux publics-la ligne Fonds Routier et le budget d’investissement public des exercices 2024 et suivants à hauteur de 51, 5 milliards de FCFA », renseigne l’appel d’offres. Ces travaux, précise Emmanuel Nganou Djoumessi, consistent en un entretien confortatif comprenant le traitement de nids de poule, les travaux d’assainissement et de drainage, les travaux de cantonnage de l’ensemble des itinéraires, les travaux sur les ouvrages d’art, la réhabilitation de certaines zones fortement dégradées, les travaux de chaussée dans l’ensemble et la signalisation et les équipements de sécurité. Ils vont permettre, poursuit le membre du gouvernement, « de donner un nouveau visage à ces axes et rendre aisée, la circulation des usagers et des biens ».
Pour soumissionner, les entreprises intéressées devront passer via l’application Cameroon online e-procurement system (Coleps), une plateforme d’enregistrement des soumissionnaires aux marchés publics. Autrement dit, il ne sera pas possible de soumissionner hors ligne.
Pour l’année 2024, le ministère des Travaux publics prévoit de consacrer 508 milliards de FCFA aux travaux routiers. Il compte mettre un accent sur le relèvement des Nationales 1, 3, 5 et 10 entre autres. Ce, en vue de densifier le réseau routier national, renforcer l’accessibilité des régions intérieures du pays et faciliter les échanges.
Frédéric Nonos
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