Les services d’état civil sont des lieux où sont produits et conservés les données de toute la population d’un pays. Alors que plusieurs Etats africains ont choisi de digitaliser ces données, il est impératif de penser à renforcer la protection face à l’augmentation des menaces d’usurpation d’identité.
Des histoires de vente de documents d’identité de citoyens sur le dark web sont réelles d’où l’urgence pour les services d’état civil en Afrique de protéger davantage les informations sensibles des citoyens.
Aucun pays n’est à l’abri des menaces liées à la cybercriminalité dans le monde et le commerce illégal de données personnelles ne concerne pas que les pays occidentaux. Le défi est crucial et actuel. Les pouvoirs publics doivent réfléchir aux solutions adaptées au contexte local, à l’environnement juridique et aux capacités en matière de technologies.
Les services d’état civil en Afrique doivent en conséquence investir dans des technologies de pointe et des protocoles de vérification complets afin de garantir l’intégrité des documents d’identité des citoyens pour réduire les fraudes.
La protection des données personnelles des citoyens ne se fera pas sans eux d’où l’importance de sensibiliser le public aux risques d’usurpation d’identité et de mener des campagnes d’éducation afin que les populations puissent reconnaître et signaler les activités suspectes. A l’ère numérique, les services d’état civil africains doivent relever le défi de sécurisation de l’identité des citoyens en alliant les connaissances mondiales avec une expertise locale pour mettre en place des systèmes résilients face à aux menaces de la cybercriminalité sur l’usurpation d’identité et le commerce illicite des données sensibles.
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