Une centaine de médecins venus des quatre coins du globe, États-Unis, Australie, sultanat d’Oman ou Royaume-Unis, ont été invités en Jordanie pour réfléchir à des solutions sur la question sanitaire dans la bande de Gaza assiégée.
Tous se sont rassemblés dans le cadre d’une conférence internationale à Amman pour exprimer leur solidarité envers leurs collègues actuellement présents dans l’enclave et réfléchir à l’après.
Personnels soignants de l’UNRWA, de Médecins sans frontières ou soignants gazaouis, tous veulent monter au créneau pour venir en aide aux civils blessés de Gaza. L’objectif : dénoncer une situation sanitaire catastrophique.
Tania Haj Hassan, pédiatre en soins intensifs chez Médecins sans frontières, est l’une d’entre eux : « Moi, j’ai 39 ans et je n’ai jamais vu quelque chose comme ça. Il y a plus de 100 000 personnes qui ont été soit tuées, soit blessées – sévèrement blessées. On ne peut même pas imaginer une chose comme ça dans notre vie. »
Parmi les autres intervenants, plusieurs soignants gazaouis en visio. Inès Al-halawi, médecin palestinienne, voudrait se rendre dans l’enclave dès que possible : « Mon amie est médecin à Gaza. Elle doit s’occuper de plus de 4 000 blessés. Actuellement, il n’y a pas de solutions là-bas, l’aide médicale, les équipements et les médicaments n’arrivent que très difficilement sur place. En tant que médecin palestinienne, évidemment que je voudrais pouvoir me rendre dans l’enclave pour faire mon métier avant tout autre médecin étranger. »
Le président du Syndicat des médecins du sultanat d’Oman a proposé de réfléchir à l’évacuation des enfants, tout en annonçant que des médecins de son pays se tenaient prêts à se rendre à Gaza dès qu’un cessez-le-feu serait officialisé.
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