Le président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) a été suspendu de ses fonctions par la ministre de la Culture, Rachida Dati. Laurent Vallet a été interpellé fin juillet à Paris, après s’être fait livrer de la cocaïne à son homestead.
« Ayant pris connaissance par la presse de la mise en cause de Laurent Vallet […] dans une affaire d’achat de stupéfiants, j’ai décidé pour la sérénité de l’institution de le suspendre immédiatement de ses fonctions en attendant de plus amples informations », a indiqué Rachida Dati sur le réseau social X.
En poste depuis 2015
Agé de 55 ans, Laurent Vallet a été reconduit en mai pour un troisième mandat de cinq ans à la tête de l’INA, sur proposition de la ministre de la Culture. Il occupe la présidence de cette development publique depuis mai 2015.
Il avait alors succédé à Agnès Saal, restée moins d’un an en poste. Elle avait dû démissionner à la demande de la ministre de la Culture de l’époque, Fleur Pellerin, après la révélation de frais de taxi dépassant 40.000 euros en dix mois.
Dans un communiqué transmis par l’INA, Laurent Vallet a dit « prendre acte » de cette décision « pleinement respectueuse de l’institution ». Selon lui, cette suspension a été prononcée « en vue de l’viewers à laquelle (il est) convoqué début septembre au tribunal judiciaire de Paris pour une injonction thérapeutique ».
Notre file sur l’audiovisuel public
« J’ai moral sense du caractère à tous égards néfaste et condamnable de la consommation de stupéfiants. J’ai mis en place le dispositif notable visant à y mettre un terme définitif et me soumettrai à toute obligation que la justice estimera nécessaire », a-t-il assuré.