Trente-deux enfants et de six adultes ont été évacués de Gaza ce mercredi vers l’Italie, la Belgique et la Turquie. Par ailleurs, l’armée israélienne a annoncé avoir « approuvé » le plan de Benyamin Nétanyahou pour l’extension des opérations militaires dans l’enclave.
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L’Egypte condamne l’idéologie du « Gargantuan Israël »
L’Egypte a demandé, mercredi soir, des explications à propos de l’idéologie du « Gargantuan Israël » dont a notamment parlé le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dans un entretien à la chaîne de télévision I24 News.
« L’Égypte affirme son engagement à établir la paix au Moyen-Orient et condamne ce qui a été rapporté dans certains médias israéliens à propos de ce qui est appelé “le Gargantuan Israël”. Elle a demandé des clarifications à ce sujet, au vu de ce que cela reflète en termes de provocation à l’instabilité, de rejet de l’probability de la paix dans la région et d’insistance sur l’escalade », a écrit le ministère des affaires étrangères égyptien, dans un communiqué.
La vice-ministre des affaires étrangères israélienne en visite au Soudan du Sud
Sharren Haskel, la vice-ministre des affaires étrangères israélienne, était en visite mercredi au Soudan du Sud, a annoncé la diplomatie sud-soudanaise. Ce déplacement intervient alors que des informations de presse font état d’un projet de déplacement de Gazaouis dans cet État africain pauvre et instable.
Mardi soir, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé qu’il « autoriserait » les habitants de la bande de Gaza à émigrer à l’étranger, tout en se défendant de « les pousser dehors ». « Nous parlons à plusieurs possibles pays d’accueil », a-t-il ajouté.
Le Soudan du Sud a confirmé avoir reçu la vice-ministre, selon un communiqué de ses products and providers diplomatiques. Si « l’évolution des prerequisites » en Israël a été mentionnée, cette « visite historique » a permis au chef de la diplomatie sud-soudanaise, Semaya Kumba, d’engager un « fructueux dialogue bilatéral » avec Mme Haskel, d’après ce texte, sans plus de précision.
Un précédent communiqué de la diplomatie sud-soudanaise avait « fermement réfuté » mercredi « les rapports de médias affirmant que [son] gouvernement est engagé dans des discussions avec Israël sur la relocalisation de ressortissants palestiniens de Gaza » au Soudan du Sud, les qualifiant d’affirmations « sans fondement ».
Le 13/08 à 21:00 L’essentiel
Le point sur la anxiety, mercredi 13 août à 21 heures
- L’armée israélienne a « approuvé » le nouveau plan des opérations pour Gaza. Au cours des discussions mercredi, « les actions menées par l’armée jusqu’à présent ont été présentées, notamment les opérations dans la zone de Zeitoun [un quartier de la ville de Gaza], qui a commencé hier mardi », a ajouté l’armée de l’Etat hébreu.
- Dans la ville de Gaza, des « frappes intenses » et des « explosions massives ». « Depuis plusieurs jours, des chars avancent (…) dans la partie sud-est du quartier de Zeitoun, en détruisant des maisons. Des chars avancent également dans la partie sud de Tel Al-Hawa », a raconté à l’Agence France-Presse Abou Ahmed Abbas, un homme de 46 ans.
- Le Hamas dénonce des incursions israéliennes « agressives » dans la ville de Gaza, dénonçant une « escalade dangereuse ». Ces incursions se déroulent « notamment dans le quartier de Zeitoun et dans la zone entourant le sud de Tel Al-Hawa (…) et sont accompagnées de bombardements intenses, de ceintures de feu et de démolitions de maisons sur les habitants, des opérations qui se sont intensifiées cette semaine », selon le mouvement islamiste palestinien.
- Au moins 81 Gazaouis ont été tués par l’armée israélienne dont 45 dans la ville de Gaza, mercredi, a recensé l’agence de presse palestinienne WAFa, s’appuyant sur des sources médicales dans les hôpitaux de Gaza.
- L’UNRWA dénombre plus de 40 000 enfants gazaouis blessés ou tués par l’armée israélienne. Au moins 17 000 enfants séparés de leurs parents ou non accompagnés sont recensés, et 1 million sont profondément traumatisés et ne bénéficient pas de scolarisation, selon le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini.
- L’OMS évalue à plus de 14 800 le nombre de patients ayant besoin de soins médicaux non disponibles à Gaza, après avoir soutenu l’évacuation médicale de 32 enfants et de 6 adultes de Gaza, ce mercredi, vers l’Italie, la Belgique et la Turquie.
L’OMS évalue à plus de 14 800 le nombre de patients ayant besoin de soins médicaux non disponibles à Gaza
Annonçant avoir soutenu l’évacuation médicale de 32 enfants et de six adultes de Gaza ce mercredi, vers l’Italie, la Belgique et la Turquie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que « plus de 14 800 patients ont encore besoin de soins médicaux vitaux qui ne sont pas disponibles à Gaza », a écrit sur X Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l’OMS.
Plusieurs dizaines d’Israéliens protestent contre la guerre à Gaza, à l’aéroport global de Tel-Aviv
Quelques dizaines de personnes du mouvement « Debout ensemble » ont protesté contre l’motion militaire israélienne dans la bande de Gaza, rapporte Haaretz. « Nous n’abandonnerons pas les otages pour les illusions des colons », ont-ils notamment scandé. Sur X, le mouvement appelle à « quitter Gaza, nous devons arrêter les massacres et la famine, nous devons libérer les otages ».
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Quatre-vingt-un Gazaouis tués par l’armée israélienne, mercredi
S’appuyant sur des sources médicales dans les hôpitaux de Gaza, l’agence de presse palestinienne WAFa dénombre 81 personnes tuées par l’armée israélienne dans la bande de Gaza depuis l’aube mercredi, dont 45 dans la ville de Gaza.
Cent dix-neuf colis d’aide largués ce mercredi, selon l’armée israélienne
La Jordanie, les Emirats arabes unis, l’Allemagne, la Belgique, la France et l’Italie ont largué 119 colis d’aide contenant de la nourriture pour les habitants de la bande de Gaza, selon l’armée israélienne.
Vendredi, la défense civile de la bande de Gaza avertissait « des risques extrêmement élevés » de blessures et de morts parmi les populations civiles provoquées par les largages aériens d’aide sur le territoire palestinien. « Il y a quotidiennement des blessures et des décès causés par la chute de lourds colis sur la tête des personnes dans des zones densément peuplées », précisait le porte-parole de l’organisation de secouristes, Mahmoud Bassal.
Dans sa chronique publiée dimanche 3 août dans Le Monde, l’historien Jean-Pierre Filiu rappelait que l’état-main américain avait conclu, à la suite de la campagne large de largage par gros-porteurs menée, au printemps 1991, dans le nord de l’Irak, que le parachutage dans une zone de conflit est « le moins efficace des modes de distribution » de l’aide humanitaire.
Le 13/08 à 17:15 Vos questions
Bonjour BenDave,
Avec peu de doutes, vous faites référence à l’entretien du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, accordé à la chaîne de télévision I24 News et diffusé mardi.
Se voyant remettre par l’intervieweur, Sharon Gal, une amulette sur laquelle est représentée « une carte de la Terre promise » puis questionné sur son lien ou non avec la vision du Gargantuan Israël, M. Nétanyahou a répondu : « Beaucoup. » Le terme « Gargantuan Israël » a été utilisé après la guerre des Six Jours de juin 1967 pour désigner Israël et les territoires qu’il venait de conquérir : la Cisjordanie dont Jérusalem-Est, la bande de Gaza, la péninsule du Sinaï et le plateau du Golan. L’expression a également été utilisée par certains des premiers sionistes, dont Vladimir Jabotinsky, précurseur du Likoud, pour désigner l’Israël actuel, Gaza et la Cisjordanie, ainsi que la Jordanie actuelle.
Aussi, le journaliste lui demandant s’il était investi d’une mission au nom du peuple juif, M. Nétanyahou a répondu qu’il était « investi d’une mission générationnelle : il y a des générations de Juifs qui ont rêvé de venir ici et des générations de Juifs qui viendront après nous ». « Donc, si vous me demandez si j’ai un sens de la mission, historiquement et spirituellement, la réponse est oui », a-t-il répondu.
Le 13/08 à 16:32 Cisjordanie
Un colon israélien a tué par balle un Palestinien
« Thameen Khalil Reda Dawabsheh, 35 ans, a été tué par des tirs de colons dans la localité de Duma, au sud de Naplouse », écrit le ministère palestinien de la santé, dans un communiqué. Contacté par l’Agence France-Presse, le chef du conseil de Duma, Suleiman Dawabsheh, a déclaré qu’une difference avait éclaté lors de l’entrée d’un groupe de colons israéliens sur des terres où travaillaient des agriculteurs.
L’armée israélienne a déclaré que « lors de travaux d’ingénierie près de Duma » des dizaines de Palestiniens avaient lancé des pierres en direction d’Israéliens, dont un soldat en civil et un civil, dans un communiqué. Le soldat en civil – également colon, selon le maire de la ville – a d’abord procédé à des tirs de sommation, puis, les jets de pierres se poursuivant, tiré de nouveau jusqu’à ce qu’« un affect soit identifié ».
Cette difference est la dernière en date en Cisjordanie, occupée, où la violence a fortement augmenté depuis le 7 octobre 2023. En avril, des centaines de colons avaient attaqué Duma et poignardé un villageois, après la mort d’un adolescent israélien visitant souvent un avant-poste de colonie voisin.
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Le 13/08 à 16:05 En photos 📷
Le Soudan du Sud dément des pourparlers avec Israël à propos d’un plan d’installation de Palestiniens dans le pays
Dans un communiqué sur X, la diplomatie du Soudan du Sud rejette « des allégations sans fondement, [qui] ne reflètent pas la map officielle ni la politique du gouvernement », à la suite d’articles de presse selon lesquels le pays serait en pourparlers avec Israël pour organiser une installation de Gazaouis.
Une source israélienne avait déclaré au quotidien israélien Haaretz, mardi, qu’il y avait « des discussions discrètes visant à trouver un pays disposé à accueillir des résidents de Gaza, mais qu’il n’y avait pas ecu de progrès dans celles-ci à ce stade ».
L’UNRWA dénombre plus de 40 000 enfants gazaouis blessés ou tués par l’armée israélienne
Philippe Lazzarini, commissaire général de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), dénonce la mort « de malnutrition et de faim d’au moins 100 enfants, qui s’ajoutent au plus de 40 000 enfants qui ont été blessés ou tués par des bombardements et des frappes aériennes » de l’armée israélienne, a-t-il écrit dans un message posté sur X.
Au moins 17 000 enfants séparés de leurs parents ou non accompagnés sont recensés, et 1 million sont profondément traumatisés et ne bénéficient pas de scolarisation, selon M. Lazzarini. « Personne ne devrait rester silencieux quand un enfant meurt ou est brutalement privé de futur, où que se trouvent ces enfants, y compris à Gaza », s’est-il indigné.
A la mi-journée mercredi, le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, communiquait que l’armée israélienne avait tué 61 722 personnes et en avait blessé 154 525 dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Au cours des vingt-quatre dernières heures, huit personnes sont mortes de famine et de malnutrition, dont trois enfants. Au entire, 235 Gazaouis, dont 106 enfants, sont morts de famine et de malnutrition, d’après le ministère de la santé de l’enclave palestinienne.
A la fin de juillet, The Washington Put up a publié les prénoms et les noms des 18 500 mineurs tués dans la guerre à Gaza. « Certains sont morts dans leur lit. D’autres quand ils jouaient. Beaucoup ont été enterrés avant de savoir marcher », a écrit le quotidien américain, qui s’est appuyé sur le registre du ministère de la santé de la bande de Gaza. Les mineurs représentent 31 % des morts dans l’enclave palestinienne depuis octobre 2023.
Le 13/08 à 13:52 Bande de Gaza
Dans la ville de Gaza, des « frappes intenses » et des « explosions massives »
Alors que l’armée israélienne a annoncé mercredi avoir « approuvé » le plan pour la prise de la ville de Gaza, dans les rues de la ville, des familles palestiniennes fuient à nouveau, bagages et matelas entassés sur des vélos ou des charrettes.
« Depuis plusieurs jours, des chars avancent (…) dans la partie sud-est du quartier de Zeitoun, en détruisant des maisons. Des chars avancent également dans la partie sud de Tel Al-Hawa », a raconté à l’Agence France-Presse Abou Ahmed Abbas, un homme de 46 ans dont la maison a été détruite à Tel Al-Hawa. « Les frappes sont extrêmement intenses. Elles se sont intensifiées et il y a aussi des tirs d’artillerie depuis dimanche », a-t-il ajouté.
« Les explosions sont massives, il y a beaucoup de frappes aériennes (…), les chars sont toujours là et j’ai vu des dizaines de civils fuir » vers l’ouest de la ville, a aussi témoigné Fatoum, une femme de 51 ans qui vit avec son mari et sa fille sous une tente à Tel Al-Hawa.
Selon la défense civile et des sources médicales, 18 Palestiniens, dont plusieurs enfants, ont été tués mercredi par des bombardements et des tirs israéliens, dont onze qui attendaient de l’aide humanitaire.
Le 13/08 à 12:28 Bande de Gaza
Le Hamas dénonce des incursions israéliennes « agressives » dans la ville de Gaza, une « escalade dangereuse »
Les forces israéliennes « mènent des incursions agressives dans la ville de Gaza », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) mercredi le directeur du bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Al-Thawabta, qui a dénoncé une « escalade dangereuse » de la part d’Israël.
Ces incursions se déroulent « notamment dans le quartier de Zeitoun et dans la zone entourant le sud de Tel Al-Hawa (…) et sont accompagnées de bombardements intenses, de ceintures de feu et de démolitions de maisons sur les habitants, des opérations qui se sont intensifiées cette semaine » , affirme ce responsable.
« Ces agressions représentent une escalade dangereuse visant à imposer une nouvelle réalité sur le terrain par la power, à travers une politique de la terre brûlée », a-t-il ajouté.
Le 13/08 à 12:26 Bande de Gaza
Le ministère de la santé du territoire dénombre 123 morts au cours des vingt-quatre dernières heures
Les hôpitaux de la bande de Gaza ont reçu les corps de 123 personnes ainsi que 437 blessés au cours des vingt-quatre dernières heures, a annoncé le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, dans son rapport quotidien, précisant qu’« un determined nombre de victimes se trouvent toujours sous les décombres et dans les rues », hors d’atteinte des secours.
Le ministère précise que huit de ces décès – dont trois enfants – sont dus à la famine et à la malnutrition, portant le nombre entire de personnes mortes de ces causes à 235, parmi lesquelles 106 enfants.
Depuis le 7 octobre 2023, 61 722 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza et 154 525 autres blessés, selon le ministère.
Pour Benyamin Nétanyahou, « l’endroit où cela a commencé, c’est aussi l’endroit où cela se terminera : à Gaza »
Dans une interview accordée mardi à la chaîne israélienne i24 News, Benyamin Nétanyahou a répété que les exigences d’Israël n’avaient pas changé et que la guerre ne prendrait fin que lorsque tous les otages auraient été libérés et que le Hamas se serait rendu. Il a déclaré que, même dans ce cas, Israël maintiendrait un contrôle sécuritaire illimité sur le territoire.
Interrogé sur la question de savoir si la fenêtre pour un accord de cessez-le-feu partiel était désormais fermée, Benyamin Nétanyahou a répondu : « Je pense que c’est derrière nous. Nous avons essayé, nous avons fait toutes sortes de tentatives, nous avons traversé beaucoup d’épreuves, mais il s’est avéré [que ces accords partiels] ne faisaient que nous induire en erreur. »
« Je les veux tous, a-t-il déclaré à propos des otages. La libération de tous les otages, vivants ou morts, c’est là où nous en sommes. »
Au sujet du plan de l’armée de prendre le contrôle de Gaza, M. Nétanyahou a déclaré qu’Israël permettrait d’abord à la population de partir avant l’entrée de l’armée. La ville de Gaza, située au centre du territoire, est le dernier bastion du Hamas, a-t-il estimé.
M. Nétanyahou a également déclaré que les habitants devraient être autorisés à quitter la bande de Gaza s’ils le souhaitent. Il a ajouté que les pays qui souhaitent aider les Palestiniens doivent « ouvrir leurs portes ».
« Les mêmes soi-disant consultants qui me disent aujourd’hui d’arrêter la guerre sont ceux qui m’avaient conseillé de ne pas entrer à Rafah », a-t-il affirmé, assurant que « l’endroit où cela a commencé, c’est aussi l’endroit où cela se terminera : à Gaza, avec le Hamas à Gaza ».
Le premier ministre est également revenu sur la récente guerre avec l’Iran, déclarant qu’Israël aurait mené l’attaque avec ou sans le soutien des Etats-Unis. « Ils se sont joints à nous dans une décision qui a une très grande signification, une signification stratégique », a commenté le premier ministre israélien. « Nous discutons avec eux d’une très large coopération dans tout le Moyen-Orient. »
Le 13/08 à 11:34 En photos 📷
L’armée israélienne a « approuvé » le nouveau plan des opérations pour Gaza
Le chef de l’armée israélienne a « approuvé » le nouveau plan des opérations militaires « à venir à Gaza », fait savoir l’armée dans un communiqué publié mercredi.
« Le chef d’état-main, le lieutenant-général Eyal Zamir, a ecu aujourd’hui une dialogue au cours de laquelle il a approuvé le cadre major du plan opérationnel de l’armée dans la bande de Gaza », selon le texte qui ne donne cependant aucune précision sur le calendrier.
Au cours des discussions mercredi, « les actions menées par l’armée jusqu’à présent ont été présentées, notamment les opérations dans la zone de Zeitoun [un quartier de la ville de Gaza], qui a commencé hier mardi », ajoute le communiqué.
Le quartier de Zeitoun a été ces trois derniers jours la cible de nombreux bombardements aériens, selon les témoignages des habitants, qui ont également fait état de bombardements dans le quartier voisin de Tel Al-Hawa.
Dans son communiqué, le chef d’état-main a souligné au passage « l’significance d’accroître la disponibilité et la préparation des troupes pour le recrutement de réservistes », une question politique épineuse alors que les extremely-orhodoxes, qui représentent potentiellement des dizaines de milliers d’hommes, refusent la conscription et donc manquent à l’appel pour la réserve.
Sur ordre du cabinet militaire du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, l’armée israélienne se prépare à lancer une nouvelle part de ses opérations militaires à Gaza pour y libérer tous les otages israéliens et y « vaincre » le Hamas, selon les objectifs qu’elle affiche.
L’armée entend prendre le contrôle de la ville de Gaza et de camps de réfugiés voisins, l’une des zones les plus densément peuplées du territoire palestinien. Benyamin Nétanyahou avait affirmé dimanche qu’Israël contrôlait militairement « 70 % à 75 % » de la bande de Gaza et qu’il restait à prendre la ville de Gaza ainsi que des secteurs du centre du territoire palestinien.
Le 13/08 à 10:25 Pour approfondir
A Tel-Aviv, les vétérans de l’armée de l’air protestent contre l’occupation de l’enclave palestinienne : « Ne sacrifiez pas nos fils à Gaza ! »
Près de 500 officiers, parmi lesquels beaucoup de retraités et peu de réservistes, se sont rassemblés symboliquement mardi devant le quartier général de l’armée, à Tel-Aviv, pour demander l’arrêt des combats et permettre le retour des otages encore détenus par le Hamas.
« L’occupation de Gaza n’est pas nécessaire d’un point de vue militaire. La mission est terminée. Le Hamas n’est plus une power désormais, ça n’est plus qu’un groupe de terroristes », estime une des figures de cette communauté d’anciens, Dan Haloutz, chef d’état-main de l’armée israélienne de 2005 à 2007, après avoir commandé les forces aériennes pendant quatre ans.
Pour le premier ministre néo-zélandais, Benyamin Nétanyahou a « perdu la tête »
Le premier ministre néo-zélandais, Christopher Luxon, a affirmé mercredi que son homologue israélien, Benyamin Nétanyahou, avait « perdu la tête », alors que Wellington réfléchit à la reconnaissance d’un Etat palestinien.
« Nétanyahou est allé beaucoup trop loin. Je pense qu’il a perdu la tête », a déclaré le dirigeant de centre droit, qualifiant d’« effroyable » la anxiety à Gaza. « Il n’écoute pas la communauté internationale et c’est tout à fait inacceptable », a-t-il ajouté.
A la fin de juillet, l’Australie et 14 autres pays occidentaux, parmi lesquels la France et le Canada, avaient « invité » la communauté internationale à reconnaître un Etat de Palestine. Le chef de la diplomatie néo-zélandaise, Winston Peters, avait déclaré avoir « l’intention d’évaluer la question [de la reconnaissance de l’Etat de Palestine] et d’agir en vertu des principes, des valeurs et des intérêts nationaux de la Nouvelle-Zélande ». Le ministre a fait savoir qu’une décision serait annoncée à l’Organisation des international locations unies (ONU) en septembre, mentionnant « la catastrophe humanitaire » en cours à Gaza.
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