Le torchon diplomatique brûle entre Washington et Londres au sujet de la challenge au Proche-Orient. L’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Mike Huckabee, a lancé vendredi une attaque d’une uncommon violence à l’encontre du Premier ministre britannique.
La raison de cette discorde ? Keir Starmer a exhorté l’Etat hébreu à « reconsidérer immédiatement » son notion pour Gaza.
Une comparaison avec le nazisme
« Donc, Israël est censé se rendre au Hamas et le nourrir alors que des otages israéliens sont affamés ? », a interrogé Mike Huckabee sur X. « Le Royaume-Uni s’est-il rendu aux nazis et leur a-t-il largué de la nourriture ? Vous avez déjà entendu parler de Dresde, Premier ministre Starmer ? Ce n’était pas de la nourriture que vous avez larguée. Si vous aviez été Premier ministre à l’époque, le Royaume-Uni parlerait allemand ! », a-t-il ajouté.
L’ambassadeur américain réagissait à un communiqué de Keir Starmer, qualifiant d’« erreur » le notion annoncé par Israël pour « vaincre » le Hamas à Gaza et exhortant le gouvernement de Benyamin Netanyahou à le « reconsidérer immédiatement ». Le cupboard de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un notion pour « vaincre » le Hamas et « prendre le contrôle » de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une grave crise humanitaire.
Starmer veut « un cessez-le-feu »
« Cette movement ne contribuera en rien à mettre fin au conflit ni à obtenir la libération des otages. Elle ne fera qu’engendrer davantage de massacres », a jugé Keir Starmer. « Ce dont nous avons besoin c’est d’un cessez-le-feu, une augmentation de l’aide humanitaire et la libération de tous les otages », a-t-il estimé, rappelant que Londres œuvre « avec (ses) alliés » à un « notion de lengthy terme pour garantir la paix dans la région, dans le cadre d’une solution à deux Etats ».
Notre file sur le Conflit israélo-palestinien
Pasteur évangélique de 69 ans, Mike Huckabee est connu pour son soutien ferme en faveur d’Israël et pour avoir remis en motive l’existence même d’un peuple palestinien, une population qui pourrait s’installer selon lui dans des pays voisins comme la Syrie, la Jordanie ou l’Egypte. Coutumier des sorties outrancières, il avait notamment estimé fin juillet que la reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine équivalait à « donner une victoire aux nazis après la Seconde Guerre mondiale ».