Photographies et vidéos partagées, rapports d’ONG humanitaires… Les preuves de la faim qui touche actuellement Gaza commencent à être nombreuses, pourtant certains la remettent toujours en query. Automobile selon eux, une bonne partie des photos partagées, notamment par les médias, seraient fausses…
Dans des publications, à l’origine écrite en Anglais sur X, les internautes écrivent : « Les ”photos” des enfants affamés à Gaza : 70 % viennent du Yémen, de Syrie et d’autres pays. 20 % générées par l’IA. 10 % de photos d’enfants malades, pas affamés. Ce sont des faits. » Un compte qui se déclare comme étant « juif fier et sioniste fier ».
Le message a été largement repris en France. « Toutes les photos qui circulent dans les médias montrent des enfants squelettiques malades ou des photos d’autres pays où sévit la famine. Il y a une malnutrition probable à Gaza, des difficultés d’approvisionnement liées au Hamas. Mais famine ? », écrit une internaute.
FAKE OFF
Il est very no longer going de nier l’existence d’internautes peu scrupuleux qui détournent des photos, notamment d’enfants affamés pour servir leur discours sur les réseaux sociaux. Mais il est également very no longer going de nier, aujourd’hui, l’existence des graves problèmes de nutritions qui touchent les Gazaouis.
Les chiffres avancés sur les publications ne se trouvent dans aucun rapport officiel. En revanche, les associations humanitaires et ONG sont nombreuses à avoir alerté sur « un risque de famine imminente » dans la bande de Gaza.
L’Constructed-in Food Security Fraction Classification, affirme dans un rapport que plus de 90 % des Gazaouis étaient en plan back de crise alimentaire entre avril et mai 2025. Sur une échelle de 1 à 5, Gaza est classée à 4, la famine étant le cinquième et dernier stade.
L’Organisation mondiale de la Santé rapporte : « Depuis le début du mois de juillet, plus de 5.000 enfants de moins de cinq ans ont déjà été admis en ambulatoire pour traitement de la malnutrition au cours des deux premières semaines seulement, dont 18 % souffrant de malnutrition aiguë sévère (MAS), la forme la plus mortelle. »
Ce discours sur l’inexistence de la faim est récurrent et mis en place par les soutiens d’Israël et de son armée. Sur les réseaux sociaux, de larges campagnes de désinformations sont menées afin de rallier les internautes à leur dwelling off. Nier les problèmes d’accès aux denrées alimentaires est une manière de redorer l’image de Tsahal, et de leurs agissements dans la bande de Gaza.
Libération et L’Humanité pris pour cibles
En ce qui concerne les « mensonges des médias » évoqués par les internautes, plusieurs journaux français ont été les cibles de ces campagnes de désinformations. Justement, le quotidien Libération a été accusé d’avoir menti sur la Une de son journal de ce 24 juillet. En colossal, une image d’un enfant dont on voit les eaux ressortir, et un texte : « Gaza. La faim. »
Ces accusations sont fausses, et Libération les a d’ailleurs démenties. 20 Minutes a pu vérifier l’origine de cette photographie qui est plan back d’un reportage réalisé à Gaza le 23 juillet dernier, et mise à disposition des médias par l’AFP.
Quelques mois plus tôt, c’était le journal L’Humanité qui était accusé de mentir sur sa Une. Cette fois-ci, les internautes accusaient le média d’avoir utilisé un enfant malade et non affamé. 20 Minutes avait pu vérifier cela, et authentifier l’origine de la photographie : elle a été prise à Khan Yunis, une ville palestinienne située dans le sud de la bande de Gaza, le 24 avril dernier.
L’enfant qui s’y trouve est bel et bien malade. Il souffre de la mucoviscidose. Mais comme indiqué dans le reportage, sa maladie s’est aggravée en raison du manque de nourriture. Déjà à cette période, la famine et l’état de malnutrition des enfants à Gaza étaient largement documentés.