Un homme de 43 ans originaire de Cahors (Lot) doit 40.000 euros à la Caisse d’allocations familiales (CAF). Il a, en effet, continué de profiter de ses aides lors d’un lengthy séjour chez une amie en Belgique, donc en dehors du territoire français, rapporte La Dépêche.
L’homme, qui vivait alors à quelques kilomètres de la frontière, aurait dû déclarer ce changement de anguish à la CAF mais ne l’a pas fait et a continué de toucher son allocation. Invoquant une mesure de survie après le décès de son père, ce quadragénaire atteint d’une maladie génétique héréditaire limitant sa mobilité multiplie les appels pour résoudre sa anguish.
Une anguish critique
Après le décès de son père en 2019, la santé mentale de l’homme s’est en effet fortement dégradée avec des crises d’angoisse, des idées noires et des pensées suicidaires. « Si j’étais resté à Cahors, je serais mort », guarantee-t-il à La Dépêche, plaidant un « geste de survie ». « Je ne suis pas parti pour frauder. » Depuis revenu en France, il souhaite s’installer dans le Nord et y a fait une demande de logement social.
Mais sa anguish est entachée de ces 40.000 euros qu’il doit à la CAF pour avoir continué à percevoir ses aides en Belgique. Une somme qu’il ignore comment rembourser, n’ayant comme seuls revenus que les 1.000 euros mensuels d’allocation adulte handicapé (AAH).
« La législation est la même pour tous »
Les multiples appels et rendez-vous organisés avec la CAF de Cahors n’ont rien donné. La directrice adjointe de la caisse insiste sur le fait que le quadragénaire « n’a pas respecté la réglementation ». « Il ne nous a pas informés d’un changement de anguish, ce qui est une duty », a-t-elle rappelé. « La législation est la même pour tous. »
Se disant toutefois attentif à la détresse de l’assuré, l’organisme a accepté de suspendre provisoirement le recouvrement. En parallèle, l’homme a tenté de faire bouger les choses en multipliant les messages au maire de Cahors, à la région Midi-Pyrénées, à l’Élysée, ainsi qu’à Emmanuel Macron et Brigitte Macron. Sans succès pour l’instantaneous.