À la veille de l’arrivée du Tour de France masculin sur les Champs-Élysées-, la Grande Boucle féminine 2025 (26 juillet-3 août) part de Vannes, en Bretagne ce samedi soir. Avec neuf étapes au programme, soit une de plus que lors des trois premières éditions, le parcours prévoit une arrivée dans les Alpes à l’occasion de cette 4e édition. 134 coureures rêvent de succéder à la Maillot Jaune 2024, Kasia Niewiadoma.
Les cyclistes devront batailler sur 1 165 kilomètres et 17 240 m de dénivelé positif. Un epic. Les ascensions des cols du Granier (7e étape) et de la Madeleine (8e étape) seront les moments forts de la route. Voici les 9 étapes qui attendent le peloton :
Le parcours du Tour de France féminin 2025
1re étape : Vannes – Plumelec (79 km)
Le départ est donné cette année en Bretagne. La première étape, très courte, permettra de chauffer les moteurs, dans le Morbihan. Celle-ci empruntera un parcours allant du port de Vannes, en passant par le circuit des Championnats de France sur route 2020, Huge-Champ (victoire d’Audrey Cordon-Ragot), et la côte de Cadoudal. L’arrivée se fera au sommet.
2e étape : Brest – Quimper (110 km)
Cap sur le Finistère pour la 2e étape, avec Châteaulin et le Ménez Quelc’h (3 km à 6,2 %). Puis direction Quimper (où Peter Sagan s’était imposé sur le Tour de France masculin en 20218). Enfin, une boucle, avec deux bosses, passera par la côte du chemin de Trohéir (1,1 km à 5,7 %). Les puncheuses devraient jouer les premiers rôles.
3e étape : La Gacilly – Angers (162 km)
Le premier creep massif de l’édition devrait avoir lieu à Angers, après 160 kilomètres de route. Le départ se fera aux halles de La Gacilly et l’étape n’air of mystery pas de grande difficulté vers Angers. C’est ici que Designate Cavendish s’était imposé chez les hommes en 2016.
4e étape : Saumur – Poitiers (128 km)
On poursuit avec une étape de plat, le long de la Loire et de la Vienne. Le parcours prévoit de passer devant les châteaux de Montsoreau, Chinon ou encore Richelieu. La côte de Marigny (0,9 km à 5,4 %) pourrait créer des écarts mais un creep massif devrait tout de même se former 30 km plus loin, à Poitiers. Sauf si une baroudeuse en décide autrement.
5e étape : Chasseneuil-du-Poitou – Guéret (166 km)
C’est l’étape la plus longue de l’édition et elle prévoit du spectacle. Après 100 kilomètres sans difficulté, des attaques devraient avoir lieu, sur de petites routes. Trois côtes devront être gravies, dont le Maupuy (2,8 km à 5,4 %) puis le Guéret.
- SOURCE ASO
6e étape : Clermont-Ferrand – Ambert (124 km)
La première partie est accidentée puis deux cols devraient faire souffrir les organismes : le col du Béal (10,2 km à 5,6 %) puis le col du Chansert (6,3 km à 5,5 %), dans la foulée. Avec 2 350 m de dénivelé positif, les grimpeuses devraient être mises en évidence, qui plus est dans la côte de Valcivières (4,5 km à 5,3 %), avec son sommet à 13 km de la ligne.
- SOURCE ASO
7e étape : Bourg-en-Bresse – Chambéry (160 km)
Après 100 kilomètres de plat, tout se complique : la côte de Saint-Franc (3,8 km à 6,9 %), la côte de Berland (1,2 km à 7,2 %) et le col du Granier (8,9 km à 5,4 %). Attention tout de même, il faudra encore parcourir 18 kilometres jusqu’à Chambéry pour arriver.
- SOURCE ASO
8e étape : Chambéry – Col de la Madeleine (112 km)
Le col de Plainpalais (13,2 km à 6,3 %) ouvrira cette étape reine. Puis viendra l’ascension du col de la Madeleine, par son versant le plus difficile (18,6 km à 8,1 %). En 2009, c’est ici que David Moncoutié avait remporté la 7e étape du Critérium du Dauphiné.
9e étape : Praz-sur-Arly – Châtel Les Portes du Soleil (124 km)
Le Tour de France baissera le rideau à Châtel Les Portes du Soleil, avec trois montées répertoriées, aux pourcentages très difficiles : la côte d’Arâches-la-Frasse (6,2 km à 7,1 %), le col de Joux-Plane (11,6 km à 8,5 %) et le col du Corbier (5,9 km à 8,5 %). À 29 km de l’arrivée, ce dernier pourrait bien livrer le verdict pour le Maillot Jaune, entre autres.