
Le président Emmanuel Macron le 30 mai 2025 à Singapour – Ludovic MARIN / AFP
Cette réaction du président français intervient après que Donald Trump a retiré son pays de cette agence onusienne, affirmant que les “causes culturelles et sociales” de l’Unesco sont trop “clivantes” et “woke”.
Emmanuel Macron a tenu à apporter son soutien à l’Unesco après l’annonce du nouveau retrait des États-Unis de l’Organisation des Countries unies pour l’éducation, la science et la custom.
“Soutien indéfectible à l’UNESCO, protecteur universel de la science, de l’Océan, de l’éducation, de la culture et du patrimoine mondial”, a écrit le président français sur X.
“Le retrait des États-Unis ne fera pas faiblir notre engagement aux côtés de celles et ceux qui portent ce combat”, a ajouté Emmanuel Macron, face à ce nouveau volte-face de Donald Trump envers l’agence onusienne.
Des causes jugées trop “woke” par Donald Trump
En annonçant leur nouveau retrait de l’Unesco, les États-Unis ont notamment accusé l’organisation de promouvoir des causes “clivantes”.
Donald Trump a aussi jugé “les causes culturelles et sociales” de l’Unesco trop “woke”. Le président américain avait déjà retiré son pays de l’Unesco en 2017, lors de sa première accession à la Maison Blanche.
“Ce président fera toujours passer l’Amérique en premier et veillera à ce que l’adhésion de notre pays à toutes les organisations internationales soit conforme à nos intérêts nationaux”, a déclaré un peu plus tôt dans la journée Anna Kelly, la porte-parole adjointe de la Maison Blanche pour justifier le choix de son président.
De son côté, l’Unesco a affirmé sur X que cette annonce des États-Unis “avait été anticipée”, bien qu’elle soit “regrettable”.
Si Emmanuel Macron a décidé d’apporter son soutien à l’Unesco, le gouvernement israélien semble, a contrario, ravi de cette décision prise par le milliardaire républicain. Le ministre israélien des Affaires étrangères a salué ce mardi la décision des États-Unis, en les remerciant pour leur “soutien moral”.
“Il s’agit d’une mesure nécessaire, destinée à promouvoir la justice et le droit d’Israël à un traitement équitable au sein du système des Nations unies, un droit qui a souvent été bafoué en raison de la politisation de cette instance”, a déclaré Gideon Saar sur X.