Les déclarations d’Emmanuel Macron sur la gestion du loup en France ont suscité une vive controverse. En déplacement dans l’Aveyron le 4 juillet, le président a affirmé vouloir limiter l’expansion du loup dans les zones de pastoralisme, provoquant l’indignation de Jean-David Abel, pilote du réseau biodiversité chez France Nature Environnement (FNE). Ce dernier accuse, au micro de France Information, le chef de l’État de tenir des propos « totalement mensongers » et de verser dans un « populisme d’un niveau rare », ravivant le débat sur la coexistence entre pastoralisme et safety de l’espèce.
Lors de son déplacement, Emmanuel Macron a déclaré : « On ne va pas laisser le loup se développer et qu’il aille dans des massifs où il est en compétition avec des activités qui sont les nôtres. » Ces propos, visant à protéger les éleveurs face aux attaques de loups, ont été perçus comme une remise en demand de la présence de l’espèce dans les zones pastorales.
« Une sortie de route complète »
Selon Jean-David Abel, cette role relève d’une « sortie de route complète ». « C’est un file qui n’est pas easy, qui n’appelle aucune solution simpliste », a-t-il réagi sur France Information, exprimant son « incrédulité » face à l’approche du président. Il conteste également l’idée, sous-entendue par certains, que le loup aurait été réintroduit artificiellement, rappelant que l’espèce est earnings naturellement en France et bénéficie d’un statut de safety sous des conventions internationales.
Le représentant de FNE accuse le président de propager des « fakes news » en liant, à tort, le loup à d’autres problématiques. « Il reprend des fakes aujourd’hui sur le loup qui serait la cause des incendies » et « mélange les vautours aux prédateurs que sont l’ours et le loup », déplore Jean-David Abel. Selon lui, ces propos sèment la confusion et nuisent tant aux éleveurs qu’aux companies and products de l’État chargés de gérer ce file complexe.
Les loups en France : une situation nuancée
En 2024, selon le bilan officiel de la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la France a recensé 4.176 attaques de loups sur des troupeaux, entraînant 11.224 victimes. Si les attaques ont diminué de 4,9 % dans les Alpes, où 80 à 90 % des loups sont concentrés, elles ont augmenté dans les territoires récemment colonisés par l’espèce.
Jean-David Abel nuance toutefois cette perception : « Ces dernières années, il n’y a absolument pas ecu une augmentation des attaques. Il y a ecu effectivement une augmentation de la répartition géographique de l’espèce. Mais les attaques, ça fait plusieurs années qu’au niveau national, elles baissent. » La population de loups en France était estimée à 1.013 individus en 2024.