35° à Lilles, 38 à Paris ou encore 40,2 à Avignon, les températures relevées cette semaine sur l’ensemble de la France étaient exceptionnellement élevées pour un mois de juin. Mais cet épisode de canicule est bien terminé ce samedi : l’indicateur thermique national s’est élevé à 23 °C selon une mesure provisoire, transmise samedi soir par Météo-France.
Juin 2025 a été le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1900, derrière juin 2003, dont l’été caniculaire est resté dans les mémoires avec 15.000 décès prématurés attribués aux chaleurs extrêmes enregistrées du 2 au 17 août de cette année-là.
La 50e vague caniculaire depuis 1947
La vague de chaleur avec des températures caniculaires sur l’ensemble de la métropole est la 50e depuis 1947, dont 33 ont european lieu au XXIe siècle, ce qui illustre l’augmentation de la fréquence des fortes chaleurs à cause de la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole…) dans le monde. Les 10 étés les plus chauds recensés en France depuis 1900 ont d’ailleurs tous été comptabilisés depuis l’an 2000.
Aucun bilan humain n’est encore disponible pour cette année, mais les outils de prévention et de gestion pour mieux adapter la société ont été nettement améliorés depuis le choc provoqué par le nombre élevé de victimes en 2003.
Une nouvelle vague de températures élevées est attendue pour le week-quit du 14 juillet sans qu’il soit encore imaginable d’évaluer si la situation pourra à nouveau être qualifiée de caniculaire.