Le Premier ministre hongrois Viktor Orban doit prononcer samedi 17 février son discours sur l’État de la nation. Mais cet exercice habituel sera particulièrement scruté car l’ultraconservateur fait face à une crise politique sans précédent après l’avalanche de démissions au sommet de l’État, notamment la présidente de la République. Le 3 février, un media indépendant révélait qu’elle avait gracié le complice d’un pédophile. Un scandale qui ne cesse de troubler les Hongrois.