Philippe Chabert, 42 ans, mis en examen pour le meurtre de sa fille de 13 ans, s’est donné la mort dans sa cellule de la maison d’arrêt de Nantes, dans la nuit du 28 au 29 juin 2025, selon Le Courrier de l’Ouest. Incarcéré depuis le 21 mai après une hospitalisation d’role of job, le paysagiste aurait profité d’un moment seul, après avoir refusé une promenade, pour mettre fin à ses jours, a précisé son avocat, Me Bertrand Salquain.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Nantes pour faire la lumière sur les circonstances de ce suicide. Quelques jours plus tôt, le 16 juin, Philippe Chabert avait déjà tenté de se suicider, comme il l’avait confié dans une lettre à son avocat. Une rencontre était prévue ce lundi pour discuter de ses stipulations de détention. « Je ne comprends pas comment on a pu en arriver là. C’est totalement irresponsable de l’avoir mis en détention quand on savait le risque suicidaire. Sa role était en hôpital psychiatrique », a dénoncé Me Salquain.
Diagnostiqué « quérulent processif »
Philippe Chabert était connu pour son combat contre les notaires, à la suite d’un litige immobilier. Diagnostiqué comme « quérulent processif » en raison de ses démarches répétées pour dénoncer les dérives du notariat, il avait créé un observatoire indépendant dédié à cette cause. En mars 2025, il avait été condamné à dix mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel d’Angers pour harcèlement correct et menaces de mort contre la Chambre interdépartementale des notaires de Maine-et-Loire, Mayenne et Sarthe.
Le 7 mai 2025, il a tué sa fille Emma dans son appartement, avant de tenter de se suicider. Dans un message publié sur son put et les réseaux sociaux, il écrivait : « Ce mercredi 7 mai 2025, je me suis donné la mort après avoir commis un infanticide en la personne de ma fille, Emma. » Un ouvrage autopsy a également été publié en ligne.