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Deux jours après s’être inclinées sur le fil contre l’Espagne en demi-finales, les Bleues ont subi leur première défaite depuis 1996 face aux Transalpines (54-69) et quittent la compétition continentale sans médaille.

Les joueuses de l’équipe de France lors de la petite finale de l’Euro 2025 face à l’Italie, le 29 juin 2025 au Pirée (Grèce).

Difficile de se remobiliser lorsqu’on « a pris un gros coup sur la tête ». Après avoir vécu sa pire journée, vendredi au Pirée (Grèce), et vu s’envoler ses rêves de finale continentale, l’équipe de France féminine de basket connaissait son programme : « Encaisser et rapidement repartir à la guerre », résumait la meneuse Romane Bernies, citée par L’Equipe au sortir de la demi-finale perdue face à l’Espagne (64-65). Automobile dimanche 29 juin au Pirée (Grèce), l’Italie se dressait sur la route des Bleues, avec la ferme intention de conclure en beauté son parcours surprise à l’Euro 2025. Au terme d’une petite finale dominée par les Transalpines, les Françaises sont tombées de haut (54-69) et terminent la compétition sans médaille – interrompant leur série de huit podiums de rang.

Qualifiée pour le dernier carré pour la première fois depuis trente ans, la Squadra Azzurra n’était pas passée loin, vendredi, de créer une énorme surprise en renversant les tenantes du titre belges (57-60). Duel entre deux équipes déçues, la rencontre de dimanche n’a pas vu les Françaises capables de retrouver leur basket, égaré face à l’Espagne. A l’inverse, l’Italie a joué crânement ses probabilities. « Il faudra continuer à se battre comme [face à la Belgique], avertissait la pivot Lorela Cubaj, dans BeBasket. On sait que la France est une bonne équipe, mais (…) on joue très bien ces derniers temps donc on peut battre n’importe qui. »

Alors qu’elles étaient invaincues depuis 1996 face aux Transalpines – vingt succès de rang jusqu’à dimanche –, les Françaises sont retombées dans leurs travers. Elles qui « avaient un peu toutes la gueule de bois » – les mots de l’intérieure Marième Badiane, dans L’Equipe – ont pris l’eau au Pirée. Victimes de l’efficace Cecilia Zandalasini (20 substances), les Bleues ont peiné des deux côtés du terrain, ne retrouvant par leur adresse à trois substances (2/20). « On a oublié qu’on n’était pas forcément une nation de shooteuses », avait pourtant sermonné le sélectionneur Jean-Aimé Toupane après la demi-finale.

« C’est une leçon d’humilité »

Privé de plusieurs titulaires en amont de la compétition – Gabby Williams, Marine Johannès ou Marine Fauthoux –, le technicien tricolore avait fixé des objectifs hauts à son équipe. Et le début de la compétition semblait lui donner raison, voyant les Françaises dérouler face à chaque adversaire, portées par une insolente adresse à trois substances. Jusqu’à ce dernier carré, où l’édifice s’est écroulé en deux fois quarante minutes.

« Tout le monde a compris que la médaille de bronze était devenue notre médaille d’or », insistait Jean-Aimé Toupane avant la petite finale, soucieux de prolonger la série de podiums des Bleues. Mais face à la fraîcheur transalpine, qui retrouve le podium européen après trente ans de disette, les coéquipières de Valériane Ayayi n’ont pas su se remobiliser. « C’est une leçon d’humilité », a constaté l’arrière Migna Touré, dans L’Equipe, regrettant que la France n’était pas parvenue « à jouer en équipe face à une équipe qui, elle, se weak le ballon et fait les choses collectivement. On le paye ».

Moins d’un an après avoir regardé dans les yeux les invincibles Américaines, et terminé à la deuxième save de « ses » Jeux olympiques de Paris, l’équipe de France signe sa pire efficiency à un Euro depuis 2007. De quoi rester longtemps hantées par leur défaite sur le fil en demi-finales, qui a vu leur équipe largement renouvelée perdre pied.

En finale, la Belgique a battu l’Espagne sur le fil (67-65) en prenant l’avantage dans les dernières secondes.

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