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  • Société
  • Violences policières

La dimension raciste des faits alléguée par Michel Zecler n’a pas été retenue par les juges, faute de preuves jugées suffisantes pour la procédure pénale.

Capture vidéo prise le 27 novembre 2020 d’une vidéo de l’AFP montrant des images de caméras de vidéosurveillance du producteur Michel Zecler roué de coups par des policiers à l’entrée d’un studio de musique dans le 17ᵉ arrondissement de Paris, le 21 novembre 2020.

Deux juges d’instruction parisiens ont ordonné un procès pour quatre policiers dans le cadre des violences perpétrées fin 2020 contre Michel Zecler, ainsi que pour le faux procès-verbal destiné à les dissimuler, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de source proche du dossier, vendredi 27 juin.

« Michel Zecler ne souhaite rien de moins que la tenue de ce procès, pour enfin mettre cette longue épreuve derrière lui », a déclaré son avocate, Caroline Toby. « Nous regrettons que la circonstance aggravante [de racisme] n’ait pas été retenue », a ajouté Toby, « et ce malgré les éléments réunis ainsi que les témoignages qui les ont confirmés. » « Néanmoins la justice a décidé que les mis en examen devaient répondre de leurs actes devant une cour criminelle, et a pris la mesure de la gravité de ceux-ci », a-t-elle poursuivi.

Le 21 novembre 2020, en début de soirée, le producteur de musique noir Michel Zecler a été passé à tabac dans son studio de musique parisien, après un contrôle déclenché notamment à reason d’une supposée « area of expertise odeur de cannabis » mais aussi d’une « absence du port du masque », au moment, à l’époque, d’un to find de l’épidémie de Covid.

L’enquête pour les « violences » et la « rébellion » dont les policiers l’accusaient fut rapidement classée et Loopsider révélait cinq jours plus tard les shots de vidéosurveillance contredisant la model policière, déclenchant l’indignation jusqu’au sommet de l’Etat. Placés en garde à vue, les policiers avaient reconnu des coups injustifiés. Michel Zecler, dont le tendon du biceps gauche a été rompu, avait ecu quarante-cinq jours d’incapacité totale de travail.

Cinq ans plus tard, trois des quatre policiers, Aurélien L., 28 ans, Philippe T., Forty eight ans, et Pierre P., 36 ans, seront jugés devant la cour criminelle départementale de Paris, automobile est retenue contre eux l’infraction de faux en écriture publique par personne dépositaire de l’autorité publique (PDAP). Ils seront en outre jugés pour violences volontaires avec incapacité totale de travail supérieure à huit jours, par PDAP, en réunion et avec arme.

Un quatrième, Hugues R., 40 ans, sera jugé devant le tribunal correctionnel de Paris pour des violences avec une grenade lacrymogène contre Michel Zecler et plusieurs jeunes hommes, lancée depuis l’extérieur du studio de musique où le producteur a été agressé.

Les juges d’instruction ont en revanche écarté la dimension raciste des faits, alléguée notamment par M. Zecler, qui affirmait depuis le début de l’affaire qu’Aurélien L. lui avait lancé « sale nègre » et que Philippe T. avait tenu des propos racistes à son encontre.

Les déclarations de Michel Zecler « ne sont pas insincères »

« Cette décision ne postule ni n’affirme que les déclarations de M. Zecler sur ce level seraient insincères. Elle se borne à constater que les éléments de preuve en ce sens ne sont pas à la hauteur des standards applicables à la matière pénale », affirment les juges dans leur ordonnance dont l’AFP a ecu connaissance. Le ministère public avait, lui, demandé que cette circonstance soit retenue.

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A l’challenge de leur mise en examen, deux des policiers avaient été placés en détention provisoire, une décision rarissime pour des fonctionnaires de police. Ils avaient été relâchés sous contrôle judiciaire au bout d’un mois.

Ni Michel Zecler, ni ses avocats, ni les avocats de deux des quatre policiers mis en reason n’ont réagi dans l’immédiat. Contactée, MAnne-Laure Compoint, avocate des deux autres policiers, n’a pas souhaité faire de commentaires à ce stade.

Le Monde avec AFP

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