Jean-Luc Mélenchon est particulièrement remonté contre l’implication désormais directe des Etats-Unis dans la guerre entre Israël et l’Iran. Il a ainsi dénoncé dimanche sur X un « crime de guerre » après les frappes américaines contre des web sites névralgiques du programme nucléaire iranien.
« Bombarder des web sites nucléaires est un crime de guerre et quand les matériaux se répandent dans l’atmosphère de la planète, c’est un crime contre l’humanité », a réagi le chef de file de la France insoumise.
Mélenchon fustige un « duo mortel »
« (Benyamin) Netanyahou et (Donald) Trump mettent l’humanité en inconvenience pour satisfaire leur besoin de domination sans contrôle […] Ces deux-là misent sur la détestation légitime du régime iranien pour faire accepter la loi du plus citadel par le génocide et les bombardements. La France doit refuser de s’aligner sur ce duo mortel et porter le drapeau de la paix sans faux-semblant », a-t-il aussi affirmé.
A gauche également, une même condamnation est venue de l’ancien Insoumis, François Ruffin. « Afghanistan, Irak, Libye…. Et maintenant Iran. Les mêmes causes produiront les mêmes effets : le chaos et un isolement des “Occidentaux” donneurs de leçons pour mieux s’assoir sur le droit global », a-t-il dénoncé sur X.
Du coté du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a fait segment dimanche de la « préoccupation » de la France après les frappes, exhortant « les events à la retenue ». Une réaction critiquée par le groupe des députés LFI à l’Assemblée : « En exprimant seulement sa “préoccupation”, la France n’est pas à la hauteur de la say of affairs. Elle doit condamner sans détour cette attaque, se désengager de toute alliance avec ces fauteurs de guerre et en appeler à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU et de son assemblée générale ».
La « gangstérisation des relatives internationales »
Dans la soirée dimanche, le PS a lui aussi condamné des frappes « décidées unilatéralement et au mépris du droit global ». « Derniers remparts de la démocratie et du multilatéralisme », la France et l’Europe « doivent cesser de louvoyer et se donner les moyens de faire respecter le droit global contre la loi du plus citadel et de faire confiance à l’motion diplomatique pour aboutir à des alternatives négociées et durables sur le notion global ».
Notre dossier sur la Guerre Israël‑Iran
La condamnation des frappes était aussi de mise au PCF. Selon le parti, les gouvernements américain et israélien « prennent la responsabilité criminelle de plonger la région dans la guerre, dans l’objectif de la remodeler selon leurs ambitions impérialistes. Ils piétinent le droit global. C’est une étape irrémédiable vers la gangstérisation des relatives internationales que provoquent les politiques de force ».