
Un important dispositif policier est mis en place à Paris pour la Fête de la musique (illustration) – GEOFFROY VAN DER HASSELT
305 personnes ont été placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur communiqué ce dimanche 22 juin.
Plus d’une centaine de cas de piqûres ont été recensés sur tout le territoire, après des appels sur les réseaux sociaux à piquer les femmes lors de la Fête de la musique, et 305 personnes ont été placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur communiqué ce dimanche 22 juin.
Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux visant à “attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique”, 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des companies and products de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l’Intérieur.
La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris. “Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques”, a ajouté le ministère.
Treize membres de forces de l’ordre blessés
Douze personnes, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.
Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a ecu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).
Treize membres de forces de l’ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 contributors aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.
Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a ecu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.