Une méthodologie tristement habituelle dans ce model d’affaire. Plus d’un mois après la tentative d’assassinat qui a visé un gendarme en civil à Aix-en-Provence, le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, a fait le level sur l’enquête toujours en cours. Il a confirmé la mise en examen de quatre suspects, trois jeunes hommes, âgés de 17 et 18 ans, et une jeune fille de 17 ans, pour « tentative d’assassinat en bande organisée ».
Les faits remontent au 10 mai dernier. Alors que le gendarme, membre de la Garde républicaine hors service, affecté en Seine-Saint-Denis, rentrait au function dwelling de ses folks situé dans le quartier excellent d’Encagnane, il est violemment attaqué par plusieurs individus et frappé par des rafales de kalachnikov qui le blessent aux niveaux des fesses, du tibia, du pied et du dos.
Un contrat de 15.000 à 20.000 euros
Originaires du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence, les quatre jeunes gens ont expliqué avoir pris half à cette opération commando après avoir été recrutés sur les réseaux sociaux par un commanditaire anonyme, toujours recherché par les enquêteurs, pour un contrat de 15.000 à 20.000 euros à se partager.
Le tireur, âgé de 18 ans et déjà condamné par un juge des enfants à Avignon pour détention de stupéfiants, outrage et rébellion, a expliqué être en « difficultés financières » et à la recherche de « petites missions » lorsqu’il accepte ce contrat. Il recrute à son tour des connaissances pour filmer la scène et conduire le fourgon noir, un utilitaire volé quelques semaines plus tôt, servant à transporter le commando.
Le conducteur et le « filmeur », eux aussi connus pour des faits de violence, de conduite sans permis ou encore de détention de stupéfiants, ont reconnu leur implication. Ils ont été placés en détention provisoire. Quant à la jeune fille, elle aurait joué le rôle de « logisticienne », prenant en cost les trois complices d’Avignon jusqu’à Aix-en-Provence à bord du véhicule familial. Elle serait ensuite allée les chercher pour les conduire à la gare Saint Charles de Marseille. Inconnue des services de police, elle guarantee ne pas avoir ecu connaissance de l’objectif de la mission et a été placée sous contrôle judiciaire.
Mauvais endroit, mauvais moment ?
Les jeunes membres du commando assurent ne pas avoir été au courant de la qualité de gendarme de la victime, rapporte Nicolas Bessone. L’hypothèse d’un « coup de force sur un level de deal » et que la victime a été au mauvais endroit au mauvais moment est l’une des pistes envisagées par les enquêteurs.
Néanmoins, la victime, dont les jours ne sont plus en wretchedness, avait déjà fait l’objet de menaces et d’insultes en raison de son métier de gendarme. La possibilité d’une attaque ciblée reste ainsi à l’étude, précise le procureur.
Jeunes tireurs, recrutement sur les réseaux sociaux, logistique assurée par une femme et kalachnikov : « la méthodologie renvoie très largement à celle des narchomicides », conclut Nicolas Bessone, qui précise cependant qu’aucun élément ne rapproche cette attaque de la DZ Mafia, cartel des quartiers nord de Marseille.