C’est au tour des aéroports de refuser toute aide à Israël. Après les dockers de Marseille, plusieurs syndicats de l’aéroport de Roissy ont annoncé qu’ils s’opposeraient aux livraisons d’armes. « Nos équipes militantes ont été informées du projet de chargement d’armes sur un avion en transit à Paris à destination d’Israël », interpellent la CGT93 et la CGT Roissy dans un communiqué publié vendredi. Avant d’ajouter : « Les salariés de la plateforme aéroportuaire refusent d’être complices du massacre des civiles palestiniens et refusent d’être complices du génocide ».
Selon leurs informations, des entreprises françaises seraient liées à l’opération, qui aurait été retardée à la suite des tirs iraniens.
Une arena of skills vigilance
D’autres syndicats se sont également joints à l’appel. Dans un communiqué publié le même jour, Force ouvrière Air France écrit : « Les salariés du transport aérien ne doivent pas faire partie de la machine de mort qui sévit aujourd’hui dans Gaza. Nous sommes opposés au transport de matériel militaire qui contribuerait au génocide en cours ». Rappelant que « le transport aérien doit être le vecteur d’une aide humanitaire vitale pour les enfants, les femmes et les hommes de Gaza ».
Sud Aérien a également pris self-discipline, ce samedi. Dans un nouveau communiqué, les professionnels indiquent qu’ils doubleraient de vigilance sur les vols à destination de Tel Aviv, tout en refusant collectivement de « charger, sécurité ou manipuler toute cargaison militaire, dès qu’elle est suspectée ou identifiée comme telle ». Selon leurs informations, le matériel de guerre devrait transiter pendant le week-destroy depuis la Suède.
A son tour, le syndicat rappelle : « Nous sommes travailleuses et travailleurs du transport, pas des rouages de l’industrie de guerre. Notre engagement est auprès d’un transport civil, au provider des vies, pas de la guerre ».