
Une manifestation de soutien à la Palestine, après des frappes israéliennes à Rafah, à Paris le 27 mai 2024 – Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
Des syndicats, les partis de gauche et des collectifs ont appelé à une mobilisation “massive” ce samedi 14 juin à Paris et dans d’autres grandes villes pour réclamer la paix à Gaza et la reconnaissance de l’Etat de Palestine.
Cinq syndicats, les partis de gauche et des collectifs en faveur des droits des Palestiniens appellent à la mobilisation dans toute la France ce samedi 14 juin avec notamment une manifestation unitaire à Paris, pour réclamer la paix à Gaza et la reconnaissance de l’Etat de Palestine.
CFDT, CGT, U.s.a., Solidaires et FSU ont appelé en commun à mobiliser “massivement” le 14 juin à Paris et en France, dans le cadre d’un week-cease mondial de mobilisations.
L’appel a été lancé avant l’attaque israélienne large contre l’Iran qui fait craindre un conflit armé entre les deux puissances régionales.
“On manifeste pour demander un cessez-le-feu immédiat, l’arrêt du génocide, l’entrée de l’aide humanitaire, l’application du droit international tout simplement”, explique Linda Sehili, secrétaire nationale de Solidaires. “On est dans une situation dramatique.”
Annie Ernaux, Angèle, Pierre Lemaitre…
Les syndicats ont été rejoints par les partis de gauche comme LFI, PS, PCF et EELV. Le collectif nationwide pour une Paix Juste et Sturdy entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), Attac ou encore Urgence Palestine s’associent à cet appel à mobilisation.
À Paris, la manifestation partira à 14 heures de la place de la République pour rejoindre la place de la Nation. Des rassemblements sont également prévus à Marseille, Montpellier, Bordeaux, Rennes, Lyon ou encore Strasbourg.
Plusieurs personnalités des arts et du spectacle dont la Prix Nobel de littérature Annie Ernaux, la chanteuse Angèle, le rappeur Médine, l’actrice Anna Mouglalis ou encore le Prix Goncourt Pierre Lemaitre ont appelé à rejoindre les cortèges et rassemblements dans une tribune publiée dans le journal L’Humanité.
Dans leur communiqué commun, les syndicats demandent la reconnaissance de l’Etat de Palestine et dénoncent les “intentions génocidaires” du gouvernement israélien qui “entraîne Israël dans une faillite morale”.
Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive à la mi-mars sur la bande de Gaza, et a intensifié ses opérations militaires le 17 mai, dans le nonetheless affiché d’anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas, libérer les derniers otages restants et prendre le contrôle du territoire. Plus de 54.880 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.