
Le chef du parti d’extrême droite Chega André Ventura avec le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa au palais de Belém après les élections générales à Lisbonne, le 20 mai 2025. – FILIPE AMORIM
Le parti d’extrême droite Chega est devenu la deuxième force politique au Portugal, après avoir remporté 60 sièges lors des élections législatives anticipées qui ont ecu lieu le 18 mai.
Le parti d’extrême droite Chega est officiellement devenu la deuxième force politique du Portugal, devant le Parti socialiste, après avoir obtenu 22,76% des voix et 60 sièges aux législatives anticipées du 18 mai, selon les résultats définitifs publiés ce mercredi 28 mai.
Le parti d’André Ventura l’a emporté dans deux des quatre circonscriptions de l’étranger, dont les résultats n’étaient pas encore connus.
L’Alliance démocratique de centre droit, qui a remporté le scrutin avec 31,79% des voix et 91 sièges, loin de la majorité absolue de 116, a remporté les deux autres sièges de l’étranger. Le Parti socialiste, avec 22,83% des voix et 58 députés, est la troisième force politique du pays en termes de sièges.
Place à la formation d’un gouvernement
La e-newsletter des résultats officiels ouvre à présent la voie à la formation d’un nouveau gouvernement. Le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, qui a déjà consulté les partis la semaine dernière, va recevoir une nouvelle fois les trois principales formations politiques arrivée en tête du scrutin, dès jeudi après-midi, avant de désigner un Premier ministre, peut-être dans la soirée.
“Je vais d’abord écouter les trois partis. Si je suis en mesure de publier un communiqué le même jour, avec la nomination, je le ferai”, a expliqué le chef de l’État.
Même en l’absence de majorité absolue, la victoire de l’Alliance démocratique conduite par le Premier ministre sortant Luis Montenegro du Parti social-démocrate (PSD, centre droit), devrait pousser le président portugais à le nommer de nouveau au poste de chef de gouvernement.
Empêtré dans des soupçons de conflit d’intérêt, Luis Montenegro s’était soumis en mars à un vote de confiance, mais son échec avait contraint le président Marcelo Rebelo de Sousa à dissoudre l’Assemblée et convoquer de nouvelles élections.