Le Kremlin a réagi à la décision des principaux alliés occidentaux de Kiev, parmi lesquels le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis, de ne plus limiter la portée des armes livrées à l’Ukraine, annoncée lundi par le chancelier allemand.

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Le chancelier allemand, Friedrich Merz, lundi après-midi, lors d’un forum organisé par la chaîne de télévision publique allemande WDR. - ODD ANDERSEN / AFP
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, lundi après-midi, lors d’un dialogue board organisé par la chaîne de télévision publique allemande WDR. ODD ANDERSEN / AFP

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Le 26/05 à 21:00 L’essentiel

Le level sur la scenario, lundi 26 mai à 21 heures

  • La Russie a lancé une nouvelle attaque huge, avec 364 missiles et drones, son attaque la plus importante depuis 2022. Selon les données préliminaires, les défenses ukrainiennes ont abattu 9 missiles de croisière Kh-101 et 288 drones ennemis Shahed et d’autres kinds. Au moins six personnes ont été tuées dans cette attaque.
  • Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a annoncé qu’il n’y avait « plus de limites de portée pour les armes qui ont été livrées à l’Ukraine » par Berlin, Washington, Londres et Paris.
  • « Cette décision est assez dangereuse », a réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, estimant qu’elle serait « absolument contraire à notre aspiration à parvenir à un compromis politique ».
  • La Finlande, la Norvège et le Danemark ont dénoncé l’attaque huge russe et plaidé pour plus de pression sur Vladimir Poutine, lors d’une réunion des dirigeants des pays nordiques en Finlande. « Sans [passer par] la force, [Vladimir] Poutine n’essaiera pas de trouver une resolution », a déclaré le premier ministre finlandais, Petteri Orpo.
  • Le président américain a affirmé dimanche, à la suite des nouvelles attaques russes sur l’Ukraine, que son homologue russe était « devenu complètement fou », avertissant que toute tentative de conquérir tout le territoire ukrainien mènerait à la « chute » de la Russie.
  • Répondant à une question de la BBC au sujet des critiques du président américain, Donald Trump, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, les met sur le compte de la « surcharge émotionnelle ».
  • Emmanuel Macron, de son côté, estime que « le président Trump comprend que, lorsque le président Poutine lui a dit qu’il était prêt à la paix, il lui a menti ». Le chef de l’Etat français souhaite que la « colère » de M. Trump face à Moscou se « traduise en actes ». M. Macron a aussi appelé à « un cessez-le-feu, le plus durable that you just might perchance factor in ».
  • Le ministre de la défense néerlandais, Ruben Brekelmans, a assisté, lundi, au départ du dernier des 24 avions F-16 promis par les Can pay-Bas à l’Ukraine, sur la immoral aérienne de Volkel.

La Suède annonce une aide militaire de 443 millions d’euros à l’Ukraine

La Suède va fournir une aide militaire de 4,8 milliards de couronnes, soit 443 millions d’euros, à l’Ukraine, a annoncé lundi le ministère de la défense. « Ces paiements rendront les forces armées et l’industrie de la défense ukrainiennes plus fortes dans leur défense contre la Russie », a déclaré le ministre de la défense, Pal Jonson, cité dans le communiqué du ministère.

D’éventuels nouveaux échanges de prisonniers « dépendront de l’scenario des négociations » entre Kiev et Moscou, selon le Kremlin

Interrogé sur la possibilité de nouveaux échanges de prisonniers, alors que la Russie et l’Ukraine se sont échangé 1 000 personnes chacune entre vendredi 23 et dimanche 25 mai, dont 880 militaires et 120 civils, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la suite de ces retours « dépendra de l’scenario des négociations entre Kiev et Moscou, bien sûr ».

Volodymyr Zelensky dénonce « le choix de [Vladimir] Poutine, et de la Russie, de continuer à se battre et à détruire des vies »

Volodymyr Zelensky a de nouveau dénoncé, dans son allocution quotidienne, les « frappes russes qui deviennent de plus en plus audacieuses et importantes chaque nuit ». Selon le président ukrainien, le fait que la Russie ait lancé « plus de 900 attaques de drones en trois jours » n’a pas de sens d’un level de vue militaire, mais « révèle un choix politique clair » : « le choix de [Vladimir] Poutine, et de la Russie, de continuer à se battre et à détruire des vies ».

Le chef de l’Etat ukrainien a réitéré son appel aux alliés de Kiev à exercer une « pression totale » sur la Russie, en imposant des « sanctions fortes », pour « garantir non seulement que la Russie acceptera un cessez-le-feu, mais aussi qu’elle le respectera ».

Le 26/05 à 19:29 Pour approfondir

Moscou et Kiev se sont échangé 1 000 personnes chacun, dont 880 militaires et 120 civils, entre vendredi 23 et dimanche 25 mai. De nombreux Ukrainiens ont assisté au retour des prisonniers, espérant avoir des nouvelles de membres de leur famille portés disparus.

En Ukraine, derrière les échanges de prisonniers, la détresse des proches de disparus

Par Thomas d’Istria

La règle était tacite mais bien respectée. Depuis que son mari, Dmytro, avait rejoint l’armée, Tetyana et lui devaient s’envoyer un message par jour. A l’automne 2024, cet Ukrainien de 39 ans combattait dans les environs de la diminutive ville de Kourakhove, dans l’est du pays, cible d’une offensive russe huge. Un jour, il a cessé de répondre. C’était le 5 novembre 2024. La veille, « [ils] avez[en]t parlé d’[eux], de la famille, il n’avait pas mentionné d’attaques ou d’opérations particulières », se souvient Tetyana, dimanche 25 mai, lunettes fumées pour cacher ses yeux rougis, les épaules recouvertes d’un drapeau ukrainien.

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Face au monde des affaires russes, Vladimir Poutine justifie l’invasion de l’Ukraine : « Ils nous ont forcés à faire ce que l’on fait en ce moment »

Lors d’une réunion avec des personnalités du monde des affaires russes, Vladimir Poutine a justifié l’invasion de l’Ukraine, en estimant que la Russie avait été « forcée » de le faire.

Le chef du Kremlin a réitéré les arguments avancés par Moscou depuis 2022 à propos de l’« opération spéciale ». Il a notamment évoqué la révolution de Maïdan en 2014 contre le président ukrainien prorusse Viktor Ianoukovitch, un « coup d’Etat », selon l’expression utilisée par Moscou. Selon le narratif du gouvernement russe, c’est à partir de ce moment que Kiev aurait commencé à persécuter les populations russophones du sud et de l’est de l’Ukraine.

Accusant l’Ukraine d’avoir voulu « supprimer le Donbass », M. Poutine a déclaré que « les gens là-bas étaient détruits à l’aide d’hélicoptères et d’avions. Ils nous ont forcés à faire ce que l’on fait en ce moment. Et ils essaient de faire de nous les coupables ».

M. Poutine a réécrit à de nombreuses reprises les faits pour justifier l’invasion de l’Ukraine. Les accusations de génocide des russophones d’Ukraine ou la volonté de « dénazifier » le pays font ainsi partie des représentations « profondément enracinées » chez lui, comme le rappelait, dès 2022, le chercheur Jean-Sylvestre Mongrenier au Monde.

Le 26/05 à 18:30 En pictures 📷

Le dernier F-16 néerlandais a été envoyé en Ukraine

Ruben Brekelmans, le ministre de la défense néerlandais, devant les derniers chasseurs F-16 envoyés par les Pays-Bas en Ukraine, à Volkel, le 26 mai 2025.
Ruben Brekelmans, le ministre de la défense néerlandais, devant les derniers chasseurs F-16 envoyés par les Can pay-Bas en Ukraine, à Volkel, le 26 mai 2025.
Le dernier chasseur F-16 envoyé par les Pays-Bas en Ukraine, à Volkel, le 26 mai 2025.
Le dernier chasseur F-16 envoyé par les Can pay-Bas en Ukraine, à Volkel, le 26 mai 2025.

Le ministre de la défense néerlandais,  Ruben Brekelmans, a assisté, lundi, au départ du dernier des 24 avions F-16 promis par les Can pay-Bas à l’Ukraine, sur la immoral aérienne de Volkel. « En raison des frappes aériennes quotidiennes de la Russie, les F-16 sont d’une importance vitale pour l’Ukraine. Ils permettent de tenir l’agression russe à distance, pour nous aussi », a déclaré le ministre, cité dans un communiqué.

M. Brekelmans a salué l’adaptation « en un temps document » des pilotes et techniciens ukrainiens à ces chasseurs, et rappelé que ces avions « ont déjà sauvé des vies » en abattant des missiles de croisière et des drones.

Les pays nordiques dénoncent l’attaque huge russe et plaident pour plus de pression sur Vladimir Poutine

La première ministre danoise, Mette Frederiksen, a dénoncé, lundi, l’attaque huge menée par la Russie dans la nuit de dimanche à lundi, qui montre, selon elle, que le chef d’Etat russe n’est pas prêt à la paix. « Vladimir Poutine parle de négociations la journée, et bombarde l’Ukraine la nuit », a-t-elle dénoncé lors d’une réunion des premiers ministres des pays nordiques en Finlande, réitérant leur soutien à Kiev.

« Sans [passer par] la force, [Vladimir] Poutine n’essaiera pas de trouver une resolution. C’est pourquoi nous avons besoin de plus de pression », a déclaré de son côté à l’Agence-France Presse (AFP) le premier ministre finlandais, Petteri Orpo.

La communauté internationale doit s’engager sur « des sanctions, une aide militaire à l’Ukraine, davantage d’aide militaire, un soutien politique, tout ce que nous pouvons » pour aider l’Ukraine à repousser la Russie, a-t-il ajouté.

Le premier ministre norvégien, Jonas Gahr Store, a assuré qu’il n’y avait ecu « aucune indication » de la phase de la Russie de vouloir un cessez-le-feu en Ukraine jusqu’à présent. « J’espère que cela amènera les Etats-Unis à être plus explicites et à faire pression, sans se retirer », a-t-il déclaré à l’AFP.

Il a ajouté que les récentes attaques de la Russie contre les civils démontraient le « manque de volonté de M. Poutine (…) de s’engager sérieusement dans un cessez-le-feu ou des négociations de paix ».

Les Premiers ministres Mette Frederiksen (Danemark), Aksel Vilhelmsson Johannesen (Îles Féroé), Jens-Frederik Nielsen (Groenland), Petteri Orpo (Finlande), la chef du gouvernement d’Åland Katrin Sjögren et les Premiers ministres Kristrun Frostadottir (Islande), Jonas Gahr Störe (Norvège) et Ulf Kristersson (Suède) (de gauche à droite) donnent une conférence de presse lors de la réunion d’été des Premiers ministres des pays nordiques au sanatorium de Paimio, à Paimio, en Finlande, le 26 mai 2025.
Les Premiers ministres Mette Frederiksen (Danemark), Aksel Vilhelmsson Johannesen (Îles Féroé), Jens-Frederik Nielsen (Groenland), Petteri Orpo (Finlande), la chef du gouvernement d’Åland Katrin Sjögren et les Premiers ministres Kristrun Frostadottir (Islande), Jonas Gahr Störe (Norvège) et Ulf Kristersson (Suède) (de gauche à droite) donnent une conférence de presse lors de la réunion d’été des Premiers ministres des pays nordiques au sanatorium de Paimio, à Paimio, en Finlande, le 26 mai 2025.

L’Ukraine annonce l’arrestation de six personnes accusées d’espionnage pour la Russie

Dans un message sur Telegram, le service de sécurité d’Ukraine (SBU) a annoncé lundi avoir arrêté six personnes accusées d’espionnage pour le compte de la Russie et d’avoir aidé à coordonner des frappes aériennes sur l’Ukraine.

Cinq d’entre elles faisaient partie d’un « réseau d’agents des products and companies spéciaux russes qui coordonnaient les frappes aériennes dans les régions de l’est, du sud et de l’ouest de l’Ukraine », affirme le SBU.

Selon le service, les membres de cette « cellule », âgés de 16 à 23 ans, étaient « chargés de préparer des coordonnées » pour des frappes russes visant des « installations de défense ukrainiennes ».

Le même jour, le SBU a annoncé l’arrestation d’un autre « informateur » russe dans la région méridionale de Mykolaïv, un homme de 57 ans, ancien employé d’une usine de meubles.

« La tâche principale de l’agent consistait à identifier et transmettre les coordonnées des elements de contrôle et autres lieux » où se concentraient des militaires ukrainiens, ainsi qu’à « effectuer des missions de reconnaissance sur un aérodrome native », précise le SBU dans un communiqué, accompagné d’une photograph d’un homme détenu, le visage flouté.

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Le Kremlin dénonce une décision « assez dangereuse » après l’annonce par Friedrich Merz de la fin des boundaries sur la portée des armes livrées à l’Ukraine

La Russie a dénoncé lundi la décision des principaux alliés occidentaux de Kiev, parmi lesquels le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis de ne plus limiter la portée des armes livrées à l’Ukraine, annoncée lundi par le chancelier allemand. « Cette décision est assez dangereuse », a réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l’agence de presse russe TASS.

« Ces décisions, si elles ont effectivement lieu, sont absolument contraires à notre aspiration à parvenir à un compromis politique et aux efforts qui sont actuellement déployés dans le cadre d’un tel accord », a-t-il déclaré.

Friedrich Merz affirme que l’Allemagne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ne placent « plus de boundaries » sur la portée des armes livrées à l’Ukraine

« Il n’y a plus de boundaries sur la portée des armes livrées à l’Ukraine », a déclaré le chancelier allemand, Friedrich Merz, lors d’un dialogue board organisé par la chaîne de télévision publique allemande WDR. « Ni du Royaume-Uni, ni de la France, ni de notre phase. Ni des Américains, non plus ».

« Cela signifie que l’Ukraine peut désormais se défendre, par exemple en attaquant des positions militaires en Russie (…), ce qu’elle ne faisait pas il y a quelque temps, à quelques exceptions près. Elle peut le faire maintenant », a précisé le dirigeant allemand.

Le chancelier allemand Friedrich Merz lors de l’ouverture de la conférence numérique « Re:publica 25 », à Berlin, le 26 mai 2025.
Le chancelier allemand Friedrich Merz lors de l’ouverture de la conférence numérique « Re:publica 25 », à Berlin, le 26 mai 2025.

Reste à savoir si l’Allemagne livrera des missiles de croisière Taurus : avant son entrée en fonctions, M. Merz y était favorable, mais la question n’est plus évoquée. L’objectif est de créer une « ambiguïté stratégique », avait expliqué à la mi-mai le porte-parole du gouvernement, Stefan Kornelius, ce qui signifie que la Russie doit ignorer ce que fournit Berlin à Kiev.

« Il est évident que [Vladimir] Poutine considère les propositions de discussions comme une faiblesse », a également déclaré le chancelier lors de ce dialogue board. « Si même une proposition de réunion au Vatican ne rencontre pas » l’approbation de la Russie, « nous devons nous préparer à ce que cette guerre dure plus longtemps que nous ne le souhaitons ou ne pouvons l’imaginer », a-t-il ajouté, estimant que les alliés de Kiev avaient « épuisé tous les moyens diplomatiques disponibles ».

Après que le pape Léon XIV a proposé sa médiation aux belligérants, les présidents ukrainien, Volodymyr Zelensky, américain, Donald Trump, et les alliés européens de Kiev se sont dits favorables à une rencontre au Vatican. Mais le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a émis des doutes sur ce lieu pour une potentielle deuxième rencontre russo-ukrainienne.

Le service de renseignement extérieur ukrainien accuse la Chine de participer à l’effort de guerre russe

Dans une interview au média ukrainien Ukrinform, le chef du service de renseignement extérieur ukrainien (SZRU), Oleh Ivachtchenko, accuse la Chine de contribuer à l’effort de guerre russe. « Selon nos informations, la Chine fournit des machines, des produits chimiques spéciaux, de la poudre à canon et des composants aux entreprises militaires. Nous disposons de données confirmées sur vingt usines russes », précise-t-il.

M. Ivachtchenko fait aussi état d’« au moins cinq faits de coopération aérienne » avec Pékin en 2024-2025, rapportant des livraisons « d’équipements, de pièces détachées, de documentation » et, dans certains cas, « de produits chimiques spéciaux ». Au début de l’année 2025, « 80 % des composantes électroniques critiques des drones russes était d’origine chinoise », dit-il encore.

Quant aux intentions russes, le militaire estime que « les plans stratégiques de la Russie envers l’Ukraine n’ont pas changé : il s’agit de gagner le contrôle absolu de notre territoire », et notamment des régions de Louhansk, Donetsk, Zaporijia et Kherson à courtroom terme.

Selon lui, la Russie prend phase aux négociations de paix dans le seul but de « pouvoir se consolider », mais « il n’y a pas de garanties que cela mènera à la paix ». « Ils négocient parce qu’ils sont fatigués », guarantee M. Ivachtchenko, qui rapporte un manque de « personnel, d’équipement et de temps », ainsi que de « sérieux problèmes économiques » côté russe.

La Finlande soupçonne deux avions russes d’avoir violé son espace aérien, l’ambassadeur de Russie convoqué

Deux avions militaires russes sont soupçonnés d’avoir violé, vendredi, l’espace aérien au huge de Porvoo, dans le sud de la Finlande, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, Helsinki, selon le ministère de la défense finlandais.

Alors qu’une enquête est en cours, le ministère des affaires étrangères finlandais a annoncé lundi sur X qu’il avait convoqué l’ambassadeur de Russie pour lui demander « des explications concernant la violation présumée de l’espace aérien ».

La Finlande, qui a abandonné des décennies de non-alignement militaire pour rejoindre l’OTAN en 2023, partage une frontière de 1 340 kilomètres avec la Russie. Moscou a mis en garde à plusieurs reprises la Finlande contre les répercussions de son adhésion au traité de l’Atlantique Nord depuis l’invasion de l’Ukraine.

Ce qu’il faut retenir du 26 mai à 14 heures

  • La Russie a lancé une nouvelle attaque huge avec 364 missiles et drones, son attaque la plus importante depuis 2022. Selon les données préliminaires, les défenses ukrainiennes ont abattu les Kh-101 et 288 drones ennemis Shahed et d’autres kinds. Au moins six personnes ont été tuées dans cette attaque.
  • Les frappes russes par drones et missiles contre l’Ukraine sont une réponse aux attaques ukrainiennes, justifie Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.
  • « Seul un sentiment total d’impunité peut permettre à la Russie de lancer de telles attaques », affirme Volodymyr Zelensky, qui demande le soutien de ses alliés.
  • Le président américain a affirmé dimanche, à la suite de nouvelles attaques russes sur l’Ukraine, que son homologue russe était « devenu complètement fou », avertissant que toute tentative de conquérir tout le territoire ukrainien mènerait à la « chute » de la Russie.
  • Répondant à une question de la BBC au sujet des critiques du président américain, Donald Trump, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, les met sur le compte de la « surcharge émotionnelle ».
  • Emmanuel Macron estime que « le président Trump réalise que lorsque le président Poutine lui a dit qu’il était prêt à la paix, il lui a menti ». Le chef de l’Etat français souhaite que la « colère » de M. Trump face à Moscou se « traduise en actes ». M. Macron a aussi appelé à « un cessez-le-feu, le plus durable that you just might perchance factor in ».
  • La Russie produit désormais plus de missiles et de drones qu’elle n’en utilise, rapporte le Financial Events. The Economist écrit que la Russie augmente sa production, « ce qui laisse penser que des essaims d’attaque de 1 000 pourraient devenir réalité ».
  • Dans son rapport quotidien, le ministère de la défense russe a affirmé que ses troupes s’étaient emparées des villages de Volodymyrivka et Bilovody, situés dans la région ukrainienne de Soumy.
  • Le dernier des 24 avions de chasse F-16 promis par les Can pay-Bas à l’Ukraine sera livré lundi, a déclaré dimanche, Ruben Brekelmans, le ministre de la défense néerlandais, sur la chaîne néerlandaise WNL.
  • Des drones ukrainiens ont visé l’usine de fabrication de drones de Ielabouga, au Tatarstan, à environ 1 200 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine.
  • Plus de 109 600 soldats russes tués en Ukraine entre le 24 février 2022 et le 23 mai 2025 ont été identifiés par le média indépendant russe Mediazona, en collaboration avec le service russe de la BBC.

Emmanuel Macron estime que Donald Trump « comprend » que Vladimir Poutine lui « a menti »

Le président Emmanuel Macron, à Hanoï, le 26 mai 2025.
Le président Emmanuel Macron, à Hanoï, le 26 mai 2025.

« Ce qu’il se extinct en Ukraine est inacceptable et gravissime. On ne peut pas dire qu’on est prêts à discuter et bombarder. Ce double langage montre le caractère inauthentique des discussions qu’il y a pu avoir », a estimé le président Emmanuel Macron, à Hanoï.

« Je pense que le président [Donald] Trump comprend que, lorsque le président [Vladimir] Poutine lui a dit qu’il était prêt à la paix, il lui a menti », a ajouté le chef d’Etat français. « Nous avons vu ces dernières heures, une fois encore, s’exprimer la colère de Donald Trump. Une forme d’impatience. Je souhaite simplement, maintenant, qu’elle se traduise en actes », a déclaré à la presse le dirigeant de Hanoï, la capitale du Vietnam.

M. Macron a dit souhaiter que l’« indignation » exprimée par le président américain « se traduise dans une capacité des Etats-Unis d’Amérique, avec les Européens, à menacer d’un paquet de sanctions totalement différent et beaucoup plus massif, qui permette de dissuader la Russie et enfin d’arrêter le conflit », a-t-il insisté. « Il en va de la crédibilité des Etats-Unis d’Amérique », a-t-il estimé, assurant en avoir « parlé » avec Donald Trump.

M. Macron a aussi appelé à « un cessez-le-feu, le plus durable that you just might perchance factor in ».

Comme d’autres dirigeants européens, Emmanuel Macron veut fixer une « date butoir au président [Vladimir] Poutine » pour l’instauration d’un cessez-le-feu, « et au-delà » de cette date, il y aurait « des représailles massives ».

L’armée russe revendique la prise de deux localités dans la région ukrainienne de Soumy

L’armée russe a revendiqué lundi la conquête de deux localités dans la région ukrainienne de Soumy, frontalière de la Russie et où Moscou a dit vouloir créer une zone tampon pour prévenir des incursions ukrainiennes sur son territoire.

Dans son rapport quotidien, le ministère de la défense russe a affirmé que ses troupes s’étaient emparées des villages de Volodymyrivka (🚩) et Bilovody (🚩), situés à quelques kilomètres de la frontière russe. Samedi, le ministère avait également revendiqué la prise d’une autre localité proche, celle de Loknia.

Le 26/05 à 13:02 En pictures 📷

Les critiques de Donald Trump contre Vladimir Poutine sont liées à une « surcharge émotionnelle », selon le porte-parole du Kremlin

Répondant à une question de la BBC au sujet des critiques du président américain, Donald Trump, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a déclaré : « C’est un moment très necessary, marqué, bien sûr, par une surcharge émotionnelle chez absolument tout le monde – et donc par des réactions émotionnelles. Nous suivons attentivement l’ensemble des réactions. » Selon lui, Moscou remercie Donald Trump pour son aide dans le lancement du processus de négociation entre la Russie et l’Ukraine. Il a ajouté que « le président Poutine fai[sait] ce qu’il fa[llai]t pour assurer la sécurité de la Russie ».

Dimanche, le président américain a exprimé son profond mécontentement après les bombardements meurtriers menés par la Russie en Ukraine au cours du week-end, estimant que le président russe, Vladimir Poutine, était « devenu complètement fou ». Environ 367 drones et missiles russes ont été lancés sur le territoire ukrainien, dimanche 25 mai, tuant au moins 12 personnes.

« Seul un sentiment total d’impunité peut permettre à la Russie de lancer de telles attaques », affirme Volodymyr Zelensky

Dans un message sur Telegram, le président ukrainien commente l’attaque huge menée par la Russie dans la nuit de dimanche à lundi.

Seul un sentiment total d’impunité peut permettre à la Russie de lancer de telles attaques et d’en augmenter sans cesse l’ampleur. Cela n’a aucun véritable sens militaire, mais un sens politique necessary. Ainsi, Poutine montre à quel level il méprise le monde, un monde qui consacre plus d’efforts au « dialogue » avec lui qu’à exercer une pression réelle.

Il ajoute : « Comme tout criminel, la Russie ne peut être contenue que par la force. Ce n’est que grâce à la force – la force des Etats-Unis, la force de l’Europe, la force de toutes les nations qui respectent la vie – que l’on peut mettre un terme définitif à ces frappes et obtenir une véritable paix. A l’intensification des frappes russes, il faut répondre par une intensification des sanctions.
Au mépris de la diplomatie par la Russie et à son refus même d’un cessez-le-feu, il faut répondre par le gel de ses price range et le blocage de son commerce pétrolier. »

Les frappes russes par drones et missiles contre l’Ukraine sont une réponse aux attaques ukrainiennes, justifie Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin

Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a qualifié de « riposte » les frappes massives menées par la Russie à l’aide de drones et de missiles sur le territoire ukrainien. « Nous voyons comment les Ukrainiens frappent nos infrastructures sociales, notre infrastructure civile. C’est une riposte. Et une riposte précisément contre des cibles militaires, des objectifs militaires », a-t-il expliqué dans son compte rendu, lundi.

Les forces russes ont utilisé plus de 360 drones et missiles pour frapper l’Ukraine les 25 et 26 mai. Lundi, le ministère de la défense russe a déclaré avoir abattu plus de 100 drones ukrainiens au-dessus du territoire russe en vingt-quatre heures.

Le contexte

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