
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à Kiev, le 19 mai 2025. – Sergei SUPINSKY
Volodymyr Zelensky annonce ce mercredi que plus de 63.000 soldats russes ont été tués ou blessés dans la région de Koursk où son armée a lancé une offensive surprise en août dernier.
Le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky affirme ce mercredi 21 mai que “plus de 63.000” soldats russes ont été tués ou blessés dans la région russe de Koursk depuis l’offensive ukrainienne en août dernier.
Pour le dirigeant, il s’agit de “pertes considérables” pour la Russie qui, elle, refuse d’avancer un bilan. Le ministère russe de la Défense n’a pas publié de bilan depuis l’automne 2022, lorsqu’il avait admis la mort de moins de 6.000 soldats depuis le début du conflit.
Kiev se bat en territoire russe pour “protéger” Soumy et Kharkiv
De son côté, le président russe Vladimir Poutine s’est rendu ce mardi dans cette région de Koursk pour y rencontrer les autorités locales. Une première depuis que le Kremlin a affirmé fin avril avoir entièrement repris ce secteur en partie contrôlé jusqu’alors par les forces ukrainiennes.
Le chef d’état-most essential de l’armée russe, Valéri Guerassimov s’était alors félicité de la “libération” de “la dernière localité sur le territoire de la région de Koursk, le village de Gornal”, lors d’une réunion par vidéoconférence et diffusée à la télévision d’État russe.
Cette affirmation de Moscou est contredite par Volodymyr Zelensky. Ce dernier continue d’affirmer ce mercredi que l’armée ukrainienne “poursuit ses opérations actives” dans la région de Koursk. Selon le dirigeant ukrainien, il s’agit d’une “défense active et efficace” des régions ukrainiennes de Soumy et Kharkiv.
“Plus les combats se multiplient en territoire ennemi, plus nos communautés sont protégées”, explique le président de l’Ukraine.
Au plus castle de son incursion dans la région de Koursk en août 2024, l’Ukraine avait réussi à contrôler jusqu’à 1.400 km². Mais l’armée russe a réagi en menant une contre-offensive et en repoussant les forces de Kiev.
Pour cela, Moscou a fait appel à des soldats nord-coréens. 11.000 ont été déployés dans ce secteur en octobre dernier, selon des renseignements ukrainien, américain et sud-coréen. Si la Russie a longtemps nié la participation nord-coréenne, Vladimir Poutine a finalement salué fin avril l'”héroïsme” de ces militaires qui ont “pris une part active” dans les combats et “défendu la Patrie comme la leur”.