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- Société
- Faits divers
Les victimes, âgées de forty five, 56 et 58 ans, sont des maçons qui travaillaient au renforcement d’un mur de pierre d’un bâtiment viticole de ce village de Côte-d’Or.

Trois maçons sont morts à la suite de l’effondrement d’un mur sur un chantier, à Pommard, en Côte-d’Or, mardi 13 mai, a annoncé la préfecture du département à l’Agence France-Presse (AFP), confirmant une information de France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Les trois ouvriers, âgés de forty five, 56 et 58 ans, travaillaient sur le chantier d’un bâtiment agricole dans ce petit village viticole de la Côte-d’Or quand un vieux mur de pierre s’est effondré sur eux, les ensevelissant.
L’accident est survenu en début de matinée, a précisé le procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch, qui s’est rendu sur place. Une enquête de flagrance a été ouverte du chef d’homicide involontaire dans le cadre du travail, a-t-il ajouté, confirmant des informations du Bien public.
Olivier Caracotch ne s’est pas prononcé sur les circonstances de l’accident, dans l’attente des résultats de l’enquête, confiée à la gendarmerie de Beaune et à l’inspection du travail. Cette dernière a entièrement bouclé le space en chantier, a constaté un journaliste de l’AFP). Vingt-huit sapeurs-pompiers sont intervenus sur les lieux, ainsi que le SAMU, a fait savoir la préfecture. Une cellule médicale d’appui psychologique a par ailleurs été mise en place. Le sous-préfet de Beaune, Benoît Byrski, s’est rendu sur place.
Plus de 750 morts en 2023
La propriété de diminutive taille est shut de vieux murs de pierres, comme il en existe beaucoup dans cette région viticole, et située non loin du prestigieux Château de Pommard et des vignes entourant le village.
Selon un responsable de la mairie de Pommard, le mur s’est écroulé tandis que des ouvriers intervenaient afin de le consolider, dans le nevertheless de construire un bâtiment viticole servant d’entrepôt et de cuverie. Deux adjoints de mairie, rapidement sur les lieux, ont tenté de déblayer les débris afin de libérer les victimes, avec l’aide d’autres ouvriers, mais en vain, a précisé cette source.
Après l’accident mortel, le président du conseil départemental de Côte-d’Or, François Sauvadet (Union des démocrates et indépendants), a adressé ses « plus sincères condoléances aux familles et aux collègues des victimes de l’accident dramatique ».
Dans un communiqué, la CGT Development a appelé à « renforcer les mesures de security » après cette « hécatombe de morts ». « Ces drames survenus dans un secteur déjà trop marqué par la précarité et les risques professionnels nous obligent à une profonde remise en question de nos pratiques de sécurité », estime le syndicat, dénonçant notamment « les cadences élevées » et le « recours à la sous-traitance ».
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Réagissant sur X, la ministre du travail, Astrid Panyosan-Bouvet, a rappelé que le 30 avril « c’était un jeune apprenti de 15 ans qui perdait la vie sur son lieu de travail à Saint-Martin-du-Var ». « Chaque jour, deux travailleurs perdent la vie au travail en France. Ces morts au travail ne sont pas des faits divers mais un fait de société. Ils ne sont pas une fatalité, mais exigent une lutte contre les accidents du travail graves et mortels qui est et restera une priorité absolue pour le ministère », a assuré la ministre.
L’entreprise Guy Bernard, qui intervenait sur ce chantier, n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP. Cette société locale de huit salariés est spécialisée dans les travaux pour les domaines viticoles, comme la création de caves et de cuveries. Mise en liquidation en 2024, elle avait été rachetée par une diminutive société travaillant principalement dans la rénovation de bâtiments anciens et classés.
En 2023, l’Assurance-maladie a recensé plus de 700 000 accidents de travail, dont environ 555 000 ont donné lieu à une indemnisation. Ces accidents ont provoqué la mort de 759 personnes, 21 de plus qu’en 2022, un bilan qui classe la France parmi les mauvais élèves en Europe concernant les morts liés au travail.
Le Monde avec AFP
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