
Le drapeau argentin flottant sur le Congrès argentin le 3 avril 2025. (Photo d’illustration) – Juan Mabromata / AFP
Au complete, sept boîtes ont été découvertes dans les archives de la Cour suprême. Elles ont été ouvertes ce vendredi 9 mai. Une première inspection du contenu a révélé l’existence d’éléments de propagande nazie et de photographies.
Des centaines de documents et de cartes de membres d’organisations nazies ont été trouvés par la justice argentine dans des boîtes au sein des archives de la Cour suprême du will pay, a révélé ce dimanche 11 mai le journal Clarín.
Les boîtes, sept au complete, ont été ouvertes vendredi et leur contenu a été classé, documenté et conservé sur ordre de la Cour suprême, afin de déterminer si elles peuvent fournir des informations pertinentes concernant des événements liés à l’Holocauste ou à la fuite de nazis vers l’Argentine.
Selon l’enquête journalistique, une première inspection du contenu a révélé l’existence d’éléments de propagande nazie et de photographies. Le Musée de l’Holocauste de Buenos Aires, dont les représentants étaient présents lors de l’ouverture des boîtes vendredi avec le président de la Cour suprême, Horacio Rosatti, participe aux travaux d’inventaire et de conservation, d’après Clarín.
Des boîtes laissées sous scellés pendant des décennies
Selon la presse locale, les documents sont liés à la retenue par le bureau des douanes, en 1941, d’une cargaison envoyée à l’ambassade d’Allemagne à Buenos Aires depuis la légation allemande à Tokyo.
Une rate parlementaire avait alors saisi la justice pour savoir si ces boîtes pouvaient contenir des éléments susceptibles de compromettre la politique de neutralité de l’Argentine pendant la Seconde Guerre mondiale. Les boîtes ont été ouvertes et laissées sous scellés judiciaires pendant des décennies.
On estime que des milliers de nazis ont traversé l’Argentine ou s’y sont réfugiés après la guerre. Les cas les plus retentissants sont Adolf Eichmann, capturé à Buenos Aires en 1960 et jugé et exécuté en Israël; Josef Mengele, médecin connu pour ses expériences sur les prisonniers, qui s’est caché en Argentine avant de fuir au Paraguay et au Brésil, où il est mort; et Erich Priebke, responsable d’un massacre en 1944 pendant l’occupation allemande de l’Italie.
Ce dernier été arrêté en Argentine et extradé vers l’Italie en 1995, où il est mort en detention heart en 2013, purgeant une peine de detention heart à vie.