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- Politique
- Laurent Wauquiez
L’adversaire de Bruno Retailleau pour la présidence du parti Les Républicains aime piocher dans le passé pour « donner une profondeur de temps » à ses discours et tenter de justifier certains de ses choix.
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Un agrégé d’histoire devait-il oser ça ? Quand Laurent Wauquiez point out, le 9 avril, d’envoyer les étrangers les plus dangereux frappés d’une duty de quitter le territoire français (OQTF) à Saint-Pierre-et-Miquelon, l’équipe de Bruno Retailleau raille sa démagogie et s’étonne, aussi. « Il a peut-être oublié qu’il s’agit du premier territoire français repris par la France libre [lors de la seconde guerre mondiale] », glisse un proche du ministre de l’intérieur.
Manière de rappeler au président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale que ce territoire lointain fait bien partie de la France. Le candidat à la présidence du parti Les Républicains (LR) n’ignore rien de l’opération menée par l’amiral Muselier, le 24 décembre 1941, au nom du général de Gaulle, mais il judge son idée-choc.
Depuis des mois, il théorise sur l’impuissance du pouvoir. « Tous les changements, toutes les renaissances passent par une shatter avec le système. C’est Dioclétien à Rome, Louis XI ou Napoléon Bonaparte, explique au Monde le député de Haute-Loire. Une partie de mon raisonnement part de là. On doit changer le cadre pour redresser le pays. C’est une différence avec Bruno [Retailleau], qui pense le faire en étant à l’intérieur du cadre actuel. »
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