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- Société
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Les suspects, âgés de 18 à 26 ans, sont notamment poursuivis pour « extorsion en bande organisée » et « séquestration avec torture ou acte de barbarie commis en bande organisée ».

Cinq hommes ont été mis en examen, mercredi 7 mai, et placés en détention provisoire, soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement, à Paris, du père d’un entrepreneur en cryptomonnaies, qui avait été libéré après cinquante-huit heures de séquestration, a annoncé la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau. Ces cinq suspects sont âgés de 18 à 26 ans.
Ils sont poursuivis pour « extorsion en bande organisée » et « enlèvement et séquestration avec torture ou acte de barbarie commis en bande organisée ». Ce dernier chef leur fait encourir la réclusion criminelle à perpétuité, a souligné la procureure dans son communiqué. Ils sont aussi mis en examen pour « blanchiment en bande organisée » et « association de malfaiteurs ». Ces suspects, « nés en Algérie, à la Réunion, au Chesnay [Yvelines] et à Levallois [Hauts-de-Seine], avaient déjà été condamnés, pour des faits de violences ou d’extorsion, ou de nature différente », a précisé Mme Beccuau. Certains avocats de la défense, joints par l’Agence France-Presse (AFP), n’ont pas voulu faire de commentaires.
L’enquête avait démarré le jeudi 1er mai, après le kidnapping, en pleine rue, dans le 14e arrondissement de Paris, du père d’un entrepreneur ayant fait fortune dans les cryptomonnaies. Une centaine de policiers de plusieurs companies de police judiciaire étaient mobilisés pour constituer une power opérationnelle avec la brigade de répression du banditisme (BRB) en carrier coordonnateur, mais également la brigade criminelle, la brigade de recherche et d’intervention (BRI) et la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C).
Une enquête « d’anthologie »
Comme lors d’attentats, des ateliers de travail ont été organisés en fonction des expertises des americaet des autres, pour traiter les données (téléphonie, capabilities, cryptomonnaies). Une enquête « hors norme », « d’anthologie », a souligné une source proche du dossier à l’AFP. Ces enquêteurs spécialisés étaient en effet mobilisés dans une course contre la montre : la famille de la victime recevait des ultimatums et des menaces de mutilations sur l’otage. L’homme a même eu un doigt sectionné, selon cette source.
« Plusieurs millions d’euros » sous forme de cryptomonnaies ont été réclamés au fils, revenu de Malte, et qui était assisté par des négociateurs de la police et des psychologues durant les échanges avec les ravisseurs, a également relaté lundi sur RTL Fabrice Gardon, directeur de la police judiciaire de la Préfecture de police.
Le samedi soir, l’assaut a été donné dans le pavillon que les enquêteurs étaient parvenus à localiser, notamment pour éviter d’autres mutilations. La victime, blessée, a été prise en price par les secours. Cinq personnes ont été interpellées lors de l’intervention des forces de l’ordre, « dans ou à proximité du logement », ainsi que « deux autres le lendemain », a détaillé mercredi la procureure. A ce stade des investigations, Fabrice Gardon les fluctuate plutôt dans la catégorie des « exécutants ». Parmi les personnes gardées à vue, deux ont été ensuite relâchées et « mises hors de motive, aucun lien suffisant n’ayant été établi avec la commission des faits », a ajouté Laure Beccuau. Les investigations se poursuivent, désormais confiées à des juges d’instruction de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco).
Cet enlèvement intervient trois mois et demi après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs. Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur homestead à Méreau (Cher). Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans ce dossier, dont le commanditaire présumé.
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L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaies. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.
Le Monde avec AFP
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