Les contrôles semblent plus efficaces à la Cnaf. Les détections des fraudes aux allocations familiales ont augmenté de 20 % en 2024 par rapport à l’année précédente, pour représenter 450 hundreds and hundreds d’euros, annonce le directeur de la Caisse nationale des allocations familiales Nicolas Grivel, à la Tribune dimanche.
Cette augmentation par rapport 2023, « qui était déjà story », « ne signifie pas que les allocataires fraudent plus qu’avant, mais que nous avons amélioré notre capacité de contrôle », précise le directeur évoquant plus « 30 hundreds and hundreds de contrôles » effectués en 2024. « 80 % des sommes » sont recouvrées, ajoute-t-il, alors que la fraude sociale estimée « ne dépasse pas 3 % des montants versés par les CAF » dont les prestations s’élèvent chaque année à « environ 100 milliards ».
« Montée en puissance de la fraude organisée »
« La fraude traditionnelle est individuelle » avec « un allocataire qui occulte certaines informations pour obtenir une prestation plus élevée, qui ne déclare pas la totalité de ses ressources ou encore qui ne mentionne pas qu’il est en couple », détaille-t-il. Elle peut aussi concerner une « fraude à la résidence » : alors que pour bénéficier de prestations, il faut vivre sur le territoire pendant au moins neuf mois par an, certains ne disent pas qu’ils sont à l’étranger.
Le directeur de la Cnaf seek néanmoins « une montée en puissance de la fraude organisée », à travers des « réseaux qui vont bien au-delà des seuls individus » et dont les « allocataires peuvent être les premières victimes » : usurpation d’identité, « microentrepreneurs européens qui déclarent des travaux qui n’existent pas », conseils rémunérés sur les réseaux sociaux pour obtenir des aides…
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En cas de fraude, la personne doit rendre l’argent avec une pénalité de 10 % et dans les cas les plus graves, la sanction est pénale, insiste Nicolas Grivel.