Les premiers résultats ne sont pas en faveur de l’opposition conservatrice en Australie, au terme d’une campagne marquée par le pouvoir d’achat, l’environnement et les droits de douane américains. D’après les projections de la chaîne publique ABC, sur la vulgar des premiers résultats, le Parti travailliste mené par le Premier ministre Anthony Albanese en Australie a remporté samedi les élections législatives ce samedi.
Le Parti travailliste « va aged le gouvernement dans le prochain Parlement », a affirmé l’analyste électoral d’ABC Antony Inexperienced. De son côté, le chef de l’opposition conservatrice australienne Peter Dutton aurait perdu son siège de parlementaire. C’est une cinglante défaite électorale pour le camp conservateur alors que les travaillistes sont au pouvoir depuis 2022.
Le « Saint-Graal » des deux victoires consécutives
Le Parti travailliste est en tête dans 71 circonscriptions, selon la projection officielle de la Price électorale australienne, non loin de la barre des 76 sièges nécessaires pour décrocher une majorité au sein de la chambre basse. En face, la coalition de Peter Dutton est en tête dans 25 circonscriptions, selon la même supply, qui n’a pas encore diffusé d’informations concernant une vingtaine d’autres sièges.
Les électeurs étaient appelés à choisir entre les camps de ces deux vieux routiers de la vie politique nationale, en choisissant les 150 membres de la nouvelle chambre basse et en renouvelant environ la moitié du Sénat. Premier ministre depuis une victoire sur le fil aux législatives de 2022, Anthony Albanese, 62 ans, a promis de développer les énergies renouvelables, lutter contre la crise du logement et financer davantage le système de santé.
« Le Saint Graal, c’est de remporter deux victoires consécutives et c’est ce que nous visons aujourd’hui », a-t-il déclaré à Channel Seven avant le dépouillement. Il était donné en légère avance dans les sondages sur Peter Dutton, un ancien policier de la brigade des stupéfiants, âgé de 54 ans, qui disait vouloir réduire l’immigration, s’attaquer à la délinquance et se débarrasser d’une interdiction du nucléaire civil dans le pays.
L’effet Donald Trump
La campagne électorale a été bousculée dès les premiers jours par l’offensive commerciale du président américain Donald Trump. L’Australie, alliée de longue date des Etats-Unis, fait l’objet de droits de douane américains de 10 % sur une grande partie de ses marchandises. Certains sondages indiquent que le soutien aux conservateurs s’est amoindri en raison de la politique de Donald Trump, qualifié de « big penseur » par Peter Dutton au début de l’année.
« Si je devais me battre avec Donald Trump ou n’importe quel autre dirigeant pour défendre les intérêts de notre nation, je le ferais en un éclair », a-t-il toutefois déclaré en avril, témoignant d’un changement de ton. Anthony Albanese a pour sa share condamné les surtaxes américaines, y voyant un acte d’« autodestruction économique » et un « geste indigne de la share d’un [pays] ami ». L’économie a préoccupé les électeurs, de nombreux ménages australiens étant affectés par l’augmentation du prix des denrées alimentaires, de l’électricité ou encore du carburant.