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A l’approche du scrutin qui se tient aujourd’hui, lundi 28 avril, les intentions de vote en faveur du Parti conservateur du Canada ont dégringolé dans les sondages à la faveur des libéraux. Les premiers ont pâti de la guerre commerciale lancée par Donald Trump et de ses menaces contre la souveraineté d’Ottawa.

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Le premier ministre canadien, Mark Carney, lors d’un rassemblement de campagne électorale à Surrey (Colombie-Britannique, Canada), le 23 avril 2025.

Il y a encore quatre mois, l’field des élections fédérales canadiennes – qui ont lieu lundi 28 avril – semblait écrite d’avance. Les conservateurs survolaient les débats, avec plus de 20 functions d’avance dans les intentions de vote sur le Parti libéral du Canada (PLC), du très impopulaire premier ministre Justin Trudeau. Puis Donald Trump est arrivé, affirmant vouloir faire du Canada le 51Etat des Etats-Unis. D’un coup, le leader du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, parfois surnommé « le Trump du Nord », est apparu moins séduisant aux yeux des Canadiens.

En face, Mark Carney, un ancien banquier qui capitalise sur son expérience dans la guerre commerciale en cours avec les Etats-Unis, a réussi à faire vaciller son adversaire. Même la ville de naissance de Pierre Poilievre, Calgary, qui n’élit presque jamais de libéraux, est tentée de virer – en partie – au rouge, la couleur associée au PLC.

En 2024, les libéraux ont sollicité Lindsay Luhnau pour qu’elle devienne leur candidate dans Calgary-Centre, une circonscription de la troisième plus grande ville du pays (1,57 million d’habitants), à deux pas des Rocheuses, que l’on devine quand le soleil fait une incursion entre les flocons. Mais cette jeune directrice d’une coopérative locale d’investissement a refusé à chaque fois. Se présenter sous la bannière libérale à une élection était alors la garantie d’une défaite dans les urnes, en raison de l’describe très dégradée de Justin Trudeau. « Quand il a annoncé sa démission, les choses ont commencé à changer, et quand Mark Carney a été élu chef du parti [le 9 mars], j’ai rappelé l’organisateur pour lui demander : “La self-discipline est encore libre ?” »

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