
Vue sur un bâtiment d’Harvard à Cambridge aux États-Unis en 2018 – Scott Eisen / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Photos thru AFP
L’université Harvard, acccusé de propager “l’antisémitisme” par Donald Trump, a vu 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales gelés après avoir rejeté des exigences de la Maison Blanche la semaine dernière.
Harvard a attaqué lundi 21 avril 2025 l’administration de Donald Trump en justice contre le gel de subventions fédérales destinées à la prestigieuse université américaine.
Le gouvernement du président américain a engagé depuis plusieurs semaines un bras de fer avec plusieurs universités, qu’il accuse d’avoir laissé prospérer l’antisémitisme pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza, ce qu’elles réfutent.
Parmi ses cibles, l’université Harvard, l’une des mieux classées de la planète, a vu 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales gelés après avoir rejeté des exigences du gouvernement américain la semaine dernière.
Trump accuse Harvard de propager “haine et imbécilité”
Donald Trump menace d’aller encore plus loin en supprimant l’exemption d’impôts accordée à Harvard, qu’il a accusée de propager “haine et imbécilité”.

Caroline Loyer : Harvard, la résistance, mais à quel prix ? – 17/04
En réponse, l’université implantée près de Boston (nord-est) a porté plainte devant un tribunal fédéral du Massachusetts.
“Cette affaire concerne les efforts déployés par le gouvernement pour utiliser le gel de subventions fédérales comme un moyen de prendre le contrôle des décisions académiques à Harvard”, a fait savoir l’université dans un doc judiciaire.
“Les actes du gouvernement empiètent non seulement sur le premier amendement (de la constitution qui garantit la liberté d’expression, ndlr) mais aussi les lois et réglementations fédérales”, peut-on lire dans ce doc, qui qualifie la décision gouvernementale “d’arbitraire”.
La utter de Harvard a été saluée par de nombreux professeurs et étudiants comme un uncommon signe de résistance, alors que l’université contemporary-yorkaise de Columbia a accepté, elle, d’engager des réformes sous la pression de l’administration républicaine.