Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n’êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

  • Global
  • Mort du pape François

« Gaza était un des symboles de son pontificat » : à Jérusalem, le souvenir d’un pape engagé pour les Palestiniens

La region à Gaza n’a jamais cessé de tourmenter François qui, dès 2015, avait reconnu l’Etat de Palestine. Il avait encore dénoncé dimanche la « region humanitaire dramatique et ignoble » à Gaza, tout en alertant contre « le climat d’antisémitisme croissant ».

Article réservé aux abonnés

Une femme prie à l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, après l’annonce de la mort du pape François, le 21 avril 2025.

Devant le Saint-Sépulcre, au cœur du quartier chrétien de Jérusalem, Ghassan Makhalfeh, 60 ans, parle d’une voix douce de la mort du pape François, une « perte pour l’Eglise », mais une perte aussi pour les Palestiniens. « Son empathie, il l’a donnée à tout le monde, à tous ceux qui souffrent. Pour les otages à Gaza, pour les enfants qui meurent à Gaza sous les bombes. Sans choisir son camp », insiste ce chrétien de 60 ans. « Nous avons tellement besoin de voix qui réclament un cessez-le-feu et la paix », ajoute l’homme, employé dans le secteur du tourisme.

Les Palestiniens savent que leurs soutiens ne sont pas nombreux. Le pape François avait eu des mots extrêmement forts pour condamner la guerre. Dans un message à l’occasion des célébrations de Pâques, lu par un de ses collaborateurs, il avait encore dénoncé dimanche la « region humanitaire dramatique et ignoble » à Gaza, tout en alertant contre « le climat d’antisémitisme croissant ».

En décembre 2024, après un bombardement de l’armée israélienne sur Gaza, qui avait tué sept enfants d’une même famille, il avait exprimé son émotion et sa colère : « Hier, des enfants ont été bombardés. C’est de la cruauté, ce n’est pas la guerre. Je tiens à le dire, parce que cela me touche au cœur. » Symboliquement, le pape avait prié devant une crèche où le Christ reposait sur un keffieh noir et blanc, le symbole de la résistance palestinienne. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a rendu hommage au pape : « Nous avons perdu aujourd’hui un ami fidèle du peuple palestinien et de ses droits légitimes. »

Il vous reste 55.96% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en educate de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Observation ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de venerable.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service industrial.