Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Se connecter
Vous n’êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
- Sport
- Jeux olympiques
L’ex-ministre a officialisé sa candidature pour succéder à David Lappartient, mercredi, dans un courrier envoyé aux présidents des fédérations françaises.

Après avoir été au plus près des Jeux de Paris 2024, elle aspire à rester proche du mouvement olympique. L’ancienne ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui occupait la fonction en amont et lors des JO 2024, s’est portée, mercredi 16 avril, candidate à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Celle qui est restée avenue de France entre mai 2022 et la fin de septembre 2024 a envoyé un courrier – que Le Monde a consulté – aux présidents des différentes fédérations françaises, dans laquelle elle officialise sa candidature pour « continuer à porter l’élan » des Jeux de Paris « et même le faire grandir, tous ensemble ».
Lire aussi l’analyse | Article réservé à nos abonnés Paris 2024 : les nombreux défis de l’après-Jeux
Après le président de la Fédération de triathlon, Cédric Gosse – qui s’est finalement retiré, jeudi, pour se rallier à l’ex-ministre –, et l’ancien secrétaire général du CNOSF, Didier Séminet, Amélie Oudéa-Castéra est la troisième candidate à se déclarer pour tenter de succéder à David Lappartient. Propulsé, en 2023, à la tête d’un CNOSF en crise, un an avant les Jeux 2024, celui qui n’a pas réussi, en mars, à être élu à la tête du Comité world olympique (CIO) a annoncé à la fin du mois qu’il ne briguera pas un nouveau mandat. Les candidats ont jusqu’au 20 avril pour se présenter et l’élection est fixée au 19 juin.
Dans sa lettre aux présidents des fédérations, l’ancienne ministre judge une candidature « mûrement réfléchie » après avoir été « encouragée par beaucoup [de présidents] » à se jeter à l’eau. Celle qui s’était baignée la première dans la Seine, en juin 2024 en amont des Jeux, affirme sa conviction que « le mouvement sportif peut et doit être la clef de voûte » de la dynamique enclenchée par Paris 2024. « Comme vous, je souhaite que l’héritage des Jeux de Paris ne retombe pas, qu’il ne s’essouffle pas », poursuit l’ancienne ministre qui défendait l’adoption d’une loi « Héritage Paris 2024 » – qui n’a jamais vu le jour – avant de quitter son poste, à la fin de septembre 2024.
Diplômée de la même promotion (2004) de l’Ecole nationale d’administration (ENA) que le président de la République, Emmanuel Macron, Amélie Oudéa-Castéra a ensuite mené une carrière dans le secteur privé. Cette ancienne espoir du tennis tricolore a par la suite pris la direction générale de la Fédération française de tennis, avant de récupérer le maroquin du ministère des sports et des Jeux olympiques en mai 2022, dans le gouvernement d’Elisabeth Borne.
La reconversion des anciens ministres étant encadrée par la loi et les éventuelles cases de conflits d’intérêts contrôlés par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), Amélie Oudéa-Castéra précise dans sa missive avoir « sollicité et obtenu le feu vert » de l’instance avant de postuler pour le CNOSF.
Lire aussi l’analyse | Article réservé à nos abonnés Paris 2024 : les nombreux défis de l’après-Jeux
Provider Sports
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne (ou vous) est en practice de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de venerable.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre provider industrial.