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  • Économie
  • Droits de douane

Les will pay européens envisagent une riposte commerciale, alors que le Mexique promet « une réponse intégrale ». Les constructeurs automobiles, y compris américains, sont très pessimistes.

Donald Trump dans le bureau Ovale, à la Maison Blanche, le 26 mars 2025.

Les réactions de partenaires commerciaux des Etats-Unis se sont multipliées jeudi 27 mars, au lendemain de l’annonce par Donald Trump de droits de douane de 25 % sur les voitures fabriquées hors du will pay.

« J’espère que (…) le président Trump pourra revenir sur cette décision », a affirmé Emmanuel Macron à l’topic d’une réunion, à Paris, d’une coalition d’Etats soutenant l’Ukraine. « Ce n’est pas une bonne idée économique », « pas une bonne idée géopolitique » et « pas une bonne idée en termes de second », a ajouté le président français, vehicle selon lui « il y a une forme de paradoxe à voir les principaux alliés des Etats-Unis être les premiers taxés ».

Ces droits de douane entreront en vigueur « le 2 avril et [les Etats-Unis] commenceron[t] à les collecter le 3 », a prévenu M. Trump mercredi. Le taux complete de taxation sera de 27,5 % de la valeur. « Nous allons faire payer les will pay qui font des affaires dans notre will pay et prennent notre richesse », a justifié le locataire de la Maison Blanche.

Sur France Inter, le ministre de l’économie, Eric Lombard, a estimé jeudi que ces droits de douane étaient le signe que « l’agressivité augmente ». « La seule resolution pour l’Union européenne va être (…) d’augmenter [à son tour] les tarifs douaniers [sur] les produits américains, et la liste est en put collectively d’être établie par la Price [européenne] », a-t-il déclaré. « Nous sommes dans une challenge où nous sommes agressés : soit on se laisse faire – dans ce cas-là cette challenge ne s’arrêtera jamais –, soit on riposte – malheureusement, c’est ça la règle du jeu qui a été imposée par les Américains », a résumé M. Lombard.

Berlin appelle à une « réponse ferme »

Des voitures neuves dans un centre logistique d’Essen, en Allemagne, le 27 mars 2025.

Le gouvernement allemand a appelé jeudi l’Union européenne (UE) à formuler une « réponse ferme » à la mesure américaine. « Il doit être clair que nous ne nous inclinerons pas devant les Etats-Unis », a déclaré dans un communiqué le ministre de l’économie et vice-chancelier, Robert Habeck, alors que l’essential secteur automobile allemand va être touché de plein fouet par ces mesures.

Pour sa section, le gouvernement hongrois dirigé par Viktor Orban, alive to soutien du milliardaire américain, a rejeté sur Bruxelles la responsabilité des tensions commerciales transatlantiques. « L’Europe a commis une grave erreur », a déclaré à la presse Gergely Gulyas, directeur de cabinet du premier ministre nationaliste. « Elle aurait dû abaisser les droits de douane à 2,5 % », comme ceux des Etats-Unis, « au plus tard le jour où Trump a officiellement pris ses fonctions ».

L’UE prélève un droit de douane de 10 % sur les voitures importées d’Amérique, tandis que les Etats-Unis imposaient jusqu’à présent des droits de 2,5 % sur les véhicules particuliers en provenance du bloc européen – mais de 25 % pour les véhicules utilitaires et les decide-up. « Nous sommes désormais coincés », a déploré le chef de cabinet hongrois, appelant à « négocier avec les Américains ».

Quant au ministre des affaires étrangères italien, Antonio Tajani, il a affirmé que ces taxes « ne seront pas bénéfiques pour les Etats-Unis, vehicle les prix des voitures américaines augmenteront », et il a appelé à ne pas céder à « des réactions instinctives ou à la panique ».

Baisses en Bourse

De son côté, la ministre des budget britannique, Rachel Reeves, a assuré sur la chaîne de télévision Sky Recordsdata que Londres n’avait pas l’design de « faire quoi que ce soit qui puisse intensifier ces guerres commerciales ». Pour autant, le premier ministre, Keir Starmer, a précisé, lors d’une conférence de presse à Paris jeudi, vouloir garder « toutes les alternatives sur la table ».

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Du côté du Mexique, le gouvernement prépare pour le 3 avril sa « réponse intégrale » à la guerre commerciale lancée par M. Trump, a fait savoir la présidente de gauche, Claudia Sheinbaum. « Ce que nous devons chercher, c’est un traitement préférentiel », a déclaré à la presse le secrétaire à l’économie mexicain, Marcelo Ebrard, envoyé à Washington pour tenter de négocier avec l’administration américaine.

Le gouvernement japonais a prédit « un affect considérable » sur les liens économiques nippo-américains, le premier ministre, Shigeru Ishiba, promettant de prendre les mesures de rétorsion « appropriées ». Par ailleurs, la Chine a estimé qu’une guerre commerciale ne fait « aucun gagnant », tandis que le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a averti que son will pay « ne pouvait pas rester sans rien faire ».

En début de matinée, à la Bourse de Francfort, BMW reculait de 4,41 %, Mercedes de 5,38 %, Porsche de 4,76 %, Volkswagen cédait 3,65 % et Continental 2,76 %. A l’ouverture de la Bourse de Original York, le constructeur américain General Motors a chuté de près de 8 %. Les titres des constructeurs nippons et sud-coréens ont dévissé de quelque 3 %.

Même Elon Musk, proche allié de Donald Trump et patron de Tesla, craint d’y laisser des plumes. Les nouveaux droits de douane auront un effet « non négligeable » sur le coût de manufacturing des Tesla, selon lui.

Le constructeur italien Ferrari a annoncé jeudi dans un communiqué que « les nouvelles stipulations d’importation [aux Etats-Unis] se refléteront partiellement dans le niveau de prix, avec une hausse de most 10 % » du prix de ses véhicules sur le marché américain.

Le Monde avec AFP

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