Au Rwanda, à quelques mois de la présidentielle, l’opposante Victoire Ingabire était devant la Haute Cour mercredi matin pour demander la réhabilitation de ses droits politiques. Condamnée en 2013 pour « conspiration contre les autorités » et « minimisation du génocide de 1994 », elle avait été libérée en 2018 par grâce présidentielle. Toujours privée de son droit de se présenter à une élection après sa condamnation, l’opposante estime avoir rempli les conditions nécessaires pour récupérer tous ses droits civiques.