Le président américain avait annoncé cet échange avec Moscou dès dimanche, évoquant le « partage de certains avoirs » en Ukraine, en citant notamment des « terres » et des « usines de production d’énergie ». La Russie n’a pas confirmé ces détails.
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Les Ukrainiens font état de près de 100 combats depuis le début de la journée
L’état-essential des forces armées ukrainiennes a annoncé, sur Fb, avoir recensé 98 combats opposants les Ukrainiens aux Russes depuis le début de la journée de lundi.
Selon les Ukrainiens, c’est dans la région de Pokrosvk (📍), dans l’oblast de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, que ces affrontements ont été les plus nombreux. Ils en ont compté 31 dans plusieurs localités, et assurent en avoir repoussé 25, alors que « six affrontements sont toujours en cours », au moment de l’écriture du rapport, à 16 heures (15 heures à Paris).
L’armée ukrainienne affirme également que 13 offensives russes ont été repoussées dans la région de Toretsk (📍) et que quatre sont toujours en cours, que huit attaques ont été repoussées dans les régions de Novopavlivka (📍) et de Houliaïpole (📍) et cinq autres dans la région d’Orikhiv (📍).
Les Ukrainiens affirment également avoir subi trois attaques en route de Kharkiv (📍), cinq dans celle de Koupiansk (📍), six dans celle de Lyman (📍) et cinq dans celle de Kramatorsk (📍).
A noter que les Ukrainiens disent avoir repoussé quatre offensives russes dans l’oblast de Koursk, en Russie, et que cinq combats étaient toujours en cours en milieu d’après-midi.
Les Ukrainiens affirment avoir détruit environ 300 tanks russes dans la région de Pokrovsk, en l’espace de deux mois
L’armée russe a « perdu plus de tanks que l’armée allemande n’en a en carrier, soit environ 300 », lors des deux premiers mois de l’année 2025, dans la région de Pokrovsk, où les combats entre forces russes et forces ukrainiennes sont nombreux, a annoncé le porte-parole du corps d’armée Khortytsia, Viktor Trehoubov, à la télévision ukrainienne, rapporte le web site ukrainien Censor.net.
Dans cette région, « la anxiety s’est améliorée pour nous et s’est empirée pour les Russes », a également déclaré Viktor Trehoubov. « Nous devons prendre en compte que leurs shares ne sont pas illimités, tout comme leur logistique », dit-il, assurant que les Russes « ont de plus en plus recours à des mesures non conventionnelles : utiliser un tank plutôt qu’un véhicule d’infanterie parce qu’il n’y en a plus, ou ne pas utiliser un tank là où il y en a besoin parce qu’il n’y en a pas à disposition ».
Les providers and products de renseignements russes derrière l’incendie d’un magasin Ikea à Vilnius, affirme le parquet lituanien
L’incendie d’un magasin Ikea en mai 2024 à Vilnius, qui n’avait pas fait de victimes, a été organisé par les providers and products de renseignements militaires russes, a déclaré le parquet lituanien. « Nous considérons cet acte comme un acte de terrorisme aux conséquences graves », a affirmé à la presse le procureur Arturas Urbelis, précisant que le centre a été incendié à l’aide d’un engin explosif muni d’une minuterie.
Depuis le début de l’agression russe contre l’Ukraine en février 2022, la Lituanie, membre de l’OTAN et fidèle alliée de l’Ukraine, dit être la cible de tentatives d’actes de sabotage orchestrés, selon elle, par la Russie. Deux citoyens ukrainiens sont suspectés dans cette affaire, l’un détenu en Lituanie et l’autre en Pologne, a-t-il précisé. L’un d’eux était passé par la Pologne au printemps 2024.
« Plus d’un supermarché a été incendié, et pas seulement des supermarchés », a encore déclaré M. Urbelis, interrogé sur le fait de savoir si l’affaire était liée à un incendie survenu à Varsovie en 2024, lorsqu’une grande halle avec 1 400 petits commerces, principalement détenus par les membres de la communauté vietnamienne, a été détruite par un good incendie. « Il est évident que les personnes que nous avons identifiées, les auteurs et les intermédiaires, sont également liées aux actes criminels commis en Pologne », a encore déclaré le procureur lituanien.
Commentant ces déclarations, Donald Tusk a déclaré qu’elles confirmaient les conclusions polonaises. « Chers alliés, l’enquête du parquet lituanien a confirmé nos soupçons : les responsables des incendies des centres commerciaux de Vilnius et de Varsovie sont les providers and products secrets russes », a écrit le premier ministre polonais sur le réseau social X. « Bon à savoir avant les négociations. Telle est la nature de cet Etat », a-t-il ajouté, évoquant d’éventuels pourparlers sur le cessez-le-feu et la paix en Ukraine.
Le point sur la guerre en Ukraine, lundi 17 mars à la mi-journée
- Le Kremlin a confirmé lundi que Vladimir Poutine et Donald Trump se parleraient mardi. Donald Trump avait dit dans la nuit que « beaucoup de choses ont déjà été discutées avec les deux events, l’Ukraine et la Russie » après des réunions séparées entre responsables américains, russes et ukrainiens en Arabie saoudite et à Moscou. Le président américain a évoqué des « partages de certains avoirs » dont des « terres » et des « usines de production d’énergie ».
- Plus de 30 pays se sont dits disposés à fournir des troupes à une power de maintien de la paix en Ukraine en cas d’accord mettant fin à la guerre avec la Russie, a déclaré lundi un porte-parole du premier ministre britannique, Keir Starmer.
- La plus haute responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Kaja Kallas, a déclaré lundi que les prerequisites présentées par Moscou montrent que les Russes « ne veulent pas vraiment la paix ».
- Le ministère de la défense russe a affirmé, dans un communiqué publié sur Telegram, que ses forces ont pris le village de Stepove, dans la région ukrainienne de Zaporijia.
- Volodymyr Zelensky a remplacé le chef de l’état-essential des forces ukrainiennes. Au moment où les troupes ukrainiennes sont en difficulté sur le front, le président ukrainien a limogé l’actuel chef d’état-essential, Anatoli Barhylevytch. Il est remplacé par Andriy Hnatov.
- L’état-essential ukrainien a confirmé, dimanche matin, le retrait de ses forces de la ville russe de Soudja, située dans l’oblast de Koursk, en Russie. La ville était sous contrôle ukrainien depuis août 2024.
Le Canada invite Volodymyr Zelensky au prochain sommet du G7
Le premier ministre canadien, Tag Carney, entré en fonction vendredi, s’est entretenu avec le président ukrainien et « l’a invité pour le sommet du G7 en juin en Alberta », a annoncé lundi la porte-parole du ministère des affaires étrangères canadien. Cette année le G7 se tiendra au mois de juin dans l’ouest du Canada.
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La France et le Canada veulent une « paix solide et durable, assortie des garanties robustes qui prémuniront l’Ukraine contre toute nouvelle agression russe »
Le nouveau premier ministre canadien, Tag Carney, a appelé lundi à Paris à renforcer les liens avec ses « alliés fiables » en Europe, et réaffirmé avec Emmanuel Macron son soutien à l’Ukraine, à l’heure où le Canada subit la pression des Etats-Unis et les menaces d’annexion de Donald Trump.
« Nous sommes tous les deux pour la souveraineté et la sécurité, comme le démontre notre soutien sans faille à l’Ukraine », a pointé Tag Carney.
« Le Canada répondra toujours présent pour assurer la sécurité de l’Europe », a-t-il ajouté tout en soulignant une « détermination » commune à « maintenir les relatives les plus positives possibles avec les Etats-Unis ».
La France et le Canada veulent une « paix solide et durable, assortie des garanties robustes qui prémuniront l’Ukraine contre toute nouvelle agression russe et permettront d’assurer la sécurité de l’Europe tout entière », a insisté le président français, à la veille d’un nouvel entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Le premier ministre canadien est « un homme qui aime son pays » et qui « pense qu’on peut servir les intérêts de son pays en étant un bon camarade sur la scène internationale », a encore souligné Emmanuel Macron, dans une pique à peine voilée au président américain.
Une trentaine de pays prêts à participer à une power de maintien de la paix en Ukraine, dit Londres
En cas d’accord mettant fin à la guerre avec la Russie, « les capacités de contribution varieront, mais il s’agira d’une power significative, avec un nombre essential de pays fournissant des troupes », a déclaré lundi un porte-parole du premier ministre britannique.
Keir Starmer et le président français, Emmanuel Macron, s’emploient à constituer une « coalition des volontaires » qui pourrait apporter une garantie de sécurité à l’Ukraine, en cas d’accord de paix avec la Russie, en dissuadant Moscou de lancer une nouvelle attaque.
Le Kremlin se dit pour sa part catégoriquement opposé au déploiement de soldats étrangers en Ukraine.
Le Kremlin confirme que Donald Trump et Vladimir Poutine se parleront au téléphone mardi
Le président américain avait fait savoir dans la nuit de dimanche à lundi qu’il parlerait mardi à son homologue russe. « Je parlerai au président Poutine mardi », a-t-il déclaré à des journalistes à bord de l’avion présidentiel, précisant que « beaucoup de choses ont déjà été discutées avec les deux events, l’Ukraine et la Russie ». Evoquant des « terres » et des « usines de production d’énergie », Donald Trump a souligné : « Nous parlons de cela, de partage de certains avoirs. »
« Cette conversation est effectivement en préparation », a affirmé lundi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d’un briefing quotidien auquel participait l’Agence France-Presse.
La Russie affirme avoir pris un village dans la région de Zaporijia
Le ministère de la défense russe affirme, dans un communiqué publié sur Telegram, que ses forces ont pris le village de Stepove, dans la région ukrainienne de Zaporijia.
« Des attaques ont été menées contre les effectifs et le matériel d’une brigade de défense côtière des forces armées ukrainiennes et d’une brigade de défense territoriale près de Tyaginka (oblast de Kherson) et de Pavlivka (oblast de Zaporijia) », ajoute par ailleurs le ministère russe.
L’armée ukrainienne dit avoir abattu 90 drones lancés par la Russie cette nuit
La défense aérienne de l’Ukraine a abattu 90 des 174 drones lancés par la Russie lors d’une attaque dans la nuit de dimanche à lundi, a déclaré l’armée sur Telegram. Elle a précisé que 70 drones ont disparu des radars.
« Les oblasts d’Odessa, de Kharkiv, de Dnipro, de Kirovohrad, de Soumy, de Tchernihiv et de Kiev ont été touchés par l’attaque russe », précise l’armée sur la messagerie.
Cette attaque nocturne a fait un blessé parmi les civils, provoqué des dégâts dans un jardin d’enfants, un logement, un magasin et sur un véhicule, a énuméré le gouverneur d’Odessa, Oleh Kiper, toujours sur Telegram. Selon le gouverneur, environ 500 habitants de la banlieue d’Odessa ont été privés d’électricité, des drones ayant touché des infrastructures énergétiques.
« Nous devons vraiment comprendre que la balle est dans le camp de la Russie », prévient Kaja Kallas
La plus haute responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Kaja Kallas, a déclaré lundi que les prerequisites présentées par Moscou montrent que les Russes « ne veulent pas vraiment la paix ».
Vladimir Poutine a déclaré rechercher un accord plus durable, tout en insistant sur une série de prerequisites difficiles à accepter pour Kiev. La Russie a déjà exigé que l’Ukraine devienne un Etat neutre ; qu’elle réduise considérablement la taille de ses forces armées et cède des territoires, à commencer par ceux dont la Russie s’est déjà emparée pendant la guerre.
« Parce qu’ils posent comme prerequisites tous les objectifs ultimes qu’ils souhaitent atteindre par la guerre », a déclaré Kaja Kallas aux journalistes avant une réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE à Bruxelles, « nous devons vraiment comprendre que la balle est dans le camp de la Russie. »
Pourquoi Donald Trump veut-il mettre la considerable sur les terres rares ?
Qu’entend-on par le terme de « terres rares » ? Quel est l’intérêt pour les Etats-Unis d’avoir accès à ces minerais en Ukraine ? Dans ce podcast, Bastien Bonnefous, journaliste au carrier économie du Monde, revient sur les enjeux stratégiques liés à ces minerais.
Le prochain sommet du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine sera organisé à Bruxelles, a annoncé Volodymyr Zelensky
Dans son allocution quotidienne hier soir, le président ukrainien a annoncé avoir été informé par son ministre de la défense, Rustem Umerov, qu’une réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine (UDCG) aurait lieu prochainement à Bruxelles.
Le précédent sommet dit « de Ramstein » s’était tenu le 12 février. Il était organisé sous l’égide du Royaume-Uni depuis l’entrée en fonctions de l’administration de Donald Trump. La réunion était présidée par le secrétaire général de l’OTAN, Tag Rutte. L’UDCG, qui comprend plus de 50 pays, dont les 32 membres de l’OTAN, se réunit habituellement à la defective aérienne américaine de Ramstein, en Allemagne.
Moscou réitère ses prerequisites pour un éventuel accord de paix
La Russie exigera des garanties « en béton » dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec Kiev, dont la certitude que l’Ukraine n’intégrera pas l’OTAN, a déclaré le vice-ministre russe des affaires étrangères, Alexandre Grouchko, dans un entretien au quotidien Izvestia publié lundi.
« Nous demanderons que des garanties sécuritaires en béton fassent partie d’un accord », a-t-il dit, sans mentionner la proposition de trêve de trente jours formulée par les Etats-Unis et acceptée la semaine dernière par l’Ukraine au cours d’une réunion en Arabie saoudite avec les Etats-Unis.
« Parmi ces garanties doivent figurer le statut neutre de l’Ukraine et le refus des pays de l’OTAN de l’accepter au sein de l’Alliance », a-t-il ajouté. Alexandre Grouchko a également répété l’opposition de la Russie au déploiement de soldats de l’Alliance atlantique en Ukraine, « peu importe sous quel nom – contingent de l’Union européenne, de l’OTAN, ou à l’initiative d’un pays ».
« S’ils apparaissent [en Ukraine], cela veut dire qu’ils sont déployés dans une zone de conflit, avec toutes les conséquences que cela entraîne pour des contingents events prenantes au conflit », a-t-il ajouté.
Le point sur la guerre en Ukraine, lundi 17 mars à l’aube
- Donald Trump va s’entretenir avec Vladimir Poutine mardi. « Nous verrons si nous avons quelque chose à annoncer », a dit le président américain à des journalistes qui l’accompagnaient à bord d’Air Force One, dimanche soir, entre la Floride et Washington.
- Volodymyr Zelensky remplace le chef de l’état-essential des forces ukrainiennes. Au moment où les troupes ukrainiennes sont en difficulté sur le front, le président ukrainien a limogé l’actuel chef d’état-essential, Anatoli Barhylevytch. Il est remplacé par Andriy Hnatov.
- L’état-essential ukrainien a confirmé, dimanche matin, le retrait de ses forces de la ville russe de Soudja, située dans l’oblast de Koursk, en Russie. La ville était sous contrôle ukrainien depuis août 2024.
- La Russie a perdu 100 000 hommes depuis le début de l’année 2025, selon le commandant en chef de l’armée ukrainienne. Le nombre de pertes réelles, dans les deux camps, est inconnu. Au début de décembre, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait affirmé que 43 000 soldats ukrainiens avaient perdu la vie.
- Le nouveau premier ministre du Canada, Tag Carney, effectue lundi un premier déplacement à l’étranger à Paris et à Londres, avec comme objectif de renforcer ses alliances en Europe dans un contexte de fortes tensions entre son pays et les Etats-Unis de Donald Trump. MM. Carney et Macron discuteront également de « la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine » et des « projets au cœur » du « partenariat stratégique » entre les deux pays, précise l’Elysée.
Donald Trump annonce qu’il s’entretiendra avec Vladimir Poutine mardi
Le président américain a annoncé à des journalistes qui l’accompagnaient à bord d’Air Force One, dimanche soir, entre la Floride et Washington, qu’il allait s’entretenir avec le président russe, Vladimir Poutine, mardi. « Nous verrons si nous avons quelque chose à annoncer », a dit le président américain, affirmant que « beaucoup a été fait au cours du week-end. Nous voulons voir si nous pouvons en finir avec cette guerre ». Evoquant des « terres » et des « usines de production d’énergie », il a souligné : « Nous parlons de cela, du partage de certains avoirs ».
L’envoyé spécial américain Steve Witkoff, dont le pays fait pression sur la Russie pour qu’elle accepte un cessez-le-feu avec l’Ukraine, a fait savoir dimanche que MM. Trump et Poutine allaient avoir « une discussion vraiment bonne et determined cette semaine ». Moscou, Kiev et Washington « veulent que tout cela se termine », a assuré le diplomate sur CNN.
Le Kremlin avait affirmé vendredi que M. Poutine avait remis à l’émissaire américain un message à M. Trump au sujet de sa proposition de trêve de trente jours, entérinée par l’Ukraine mais pas par la Russie.
Volodymyr Zelensky remplace le chef d’état-essential des forces ukrainiennes
Au moment où les troupes ukrainiennes sont en difficulté sur le front, le président ukrainien a remplacé le chef d’état-essential des forces armées nationales. Selon un décret publié dimanche, l’actuel chef d’état-essential, Anatoli Barhylevytch, est limogé, et son poste est attribué à Andriy Hnatov.
Dans un communiqué, l’état-essential a expliqué que le général Hnatov avait été chargé d’accroître « l’efficacité de la gestion verticale » des troupes, en particulier « la réorganisation et la mise en œuvre de corps d’armée ». Il devra aussi améliorer « l’software » des décisions de l’équipe du commandant en chef suprême, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et apporter de « l’expérience de fight » dans le commandement.
Les forces ukrainiennes, qui ont vu leurs effectifs démultipliés depuis la mobilisation militaire pour repousser l’invasion russe de février 2022, entreprennent de s’organiser en corps d’armée. La création de ces grandes unités, qui doivent compter plusieurs divisions (chacune comportant théoriquement environ 15 000 soldats), doit permettre de renforcer la coordination des troupes, jugée souvent chaotique par des experts militaires.
Sur Fb, le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov, a dit dimanche avoir proposé la nomination du général Hnatov, et que ce dernier avait « plus de vingt-sept ans d’expérience » dans l’armée. « Nous transformons de façon systémique les forces armées ukrainiennes pour renforcer leur efficacité au fight », a ajouté M. Umerov.
Le prédécesseur du général Hnatov, Anatoli Barhylevytch, est, quant à lui, nommé « inspecteur général » du ministère de la défense. « Il reste membre de l’équipe », a précisé Rustem Umerov, ajoutant qu’il charisma pour mission de renforcer le respect « des normes » et de « la discipline ».
Il est « risible » de penser que Donald Trump est manipulé par Vladimir Poutine, déclare Mike Waltz
Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, a déclaré sur Fox Knowledge, dimanche, qu’il était « risible » de penser que Donald Trump était manipulé par Vladimir Poutine à propos du cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis en Ukraine. Il a ajouté : « Je préfère faire confiance au président Trump pour traiter avec des personnes comme Xi [Jinping], Kim Jong-un, Poutine et d’autres…, certainement plus qu’à son prédécesseur [Joe Biden]. »
Le conseiller a ajouté que Donald Trump et les Etats-Unis ne se faisaient aucune illusion à propos de Vladimir Poutine. « Nous savons à qui nous avons affaire, de tous côtés », a déclaré M. Waltz. « Et nous allons recourir à la diplomatie. Nous le faisons. Et cela impliquera à la fois la carotte et le bâton pour amener les deux events à la desk des négociations, mais aussi pour résoudre ce problème de manière durable. »
Interrogé sur le fait de savoir si les Etats-Unis accepteraient un accord de paix dans lequel la Russie serait autorisée à conserver des events de l’est de l’Ukraine, Mike Waltz a répondu : « Est-ce réaliste ? Nous en avons discuté avec les Européens et les Ukrainiens. Allons-nous chasser chaque Russe de chaque parcelle du sol ukrainien, y compris la Crimée ? » Selon lui, les négociations doivent être ancrées dans la « réalité ».
Andrii Sybiha, ministre des affaires étrangères ukrainien, appelle à faire pression sur la Russie pour qu’elle accepte la trêve
Andrii Sybiha, le ministre des affaires étrangères ukrainien, a accordé une interview à la chaîne japonaise NHK, samedi, après sa participation à la réunion entre représentants ukrainiens et américains à Djedda, en Arabie saoudite. Il y déclare que l’Ukraine souhaite mettre fin à la guerre cette année et ne fera pas obstacle à ce processus. Cependant, il estime que Vladimir Poutine veut la guerre, et que les autres events attendent toujours une réponse de Moscou. Pour lui, il faut faire pression sur la Russie pour qu’elle accepte la proposition d’une trêve de trente jours.
Le ministre a annoncé que le groupe de négociateurs ukrainiens commencera à préparer une feuille de route pour surveiller la longue ligne de front, qui s’étend sur plus de 1 300 kilomètres. Selon lui, l’Ukraine pourrait avoir besoin de personnel global pour surveiller le cessez-le-feu.
Andrii Sybiha a qualifié le Japon de « partenaire le plus proche [de l’Ukraine] en Asie » et lui a exprimé sa gratitude pour son « soutien constant et inébranlable depuis les premiers instants ».
Prague appelle à des discussions au sein de l’UE pour sauver Radio Free Europe
Au lendemain de la mise en congé du personnel de Radio Free Europe-Radio Liberty (RFE-RL), par l’administration américaine, le gouvernement tchèque a prôné dimanche des discussions avec ses partenaires européens.
« C’est dans notre intérêt de ne pas voir fleurir des régimes totalitaires autour de nous », a déclaré le ministre des affaires étrangères, Jan Lipavsky, lors d’un débat télévisé, en référence au rôle de la radio « pour ceux qui vivent sous l’oppression ». « Nous devons discuter des mesures à prendre pour préserver cette institution », « de la volonté de l’Europe à cet égard », a-t-il ajouté.
Radio Free Europe-Radio Liberty, financée par le Congrès américain, a été fondée en 1950 pendant la guerre froide pour émettre vers le bloc communiste. Elle a contribué, quatre décennies plus tard, à la chute des régimes totalitaires en Europe centrale et de l’Est.
Etablie à l’origine à Munich, la radio s’est déplacée vers Prague en 1995. Aujourd’hui elle émet toujours en 27 langues vers 23 pays, pour beaucoup restreignant drastiquement la liberté des médias, avec un réseau d’environ 1 700 journalistes, permanents comme pigistes, et une audience de près de 50 millions de personnes chaque semaine. « Si elle ferme, il ne sera pas facile de la rebâtir », a averti le ministre.
Des centaines d’employés des radios Boom of The US (VOA), Radio Free Asia, Radio Free Europe et d’autres organismes financés par des fonds américains ont reçu au cours de ce week-end un courrier électronique les informant qu’ils seraient interdits d’accès à leurs bureaux. Selon la Maison Blanche, ces mesures garantissent que « les contribuables n’aient plus à payer pour la propagande radicale », une annonce sévèrement critiquée par les organisations de défense de la liberté de la presse.
« De la Biélorussie à l’Iran, de la Russie à l’Afghanistan, Radio Free Europe et Boom of The US restent parmi les rares sources d’recordsdata libres », avait rappelé Jan Lipavsky samedi sur X. « Les réduire au silence serait une perte non seulement » pour les auditeurs dans ces pays, « mais pour nous tous qui croyons en la démocratie », a-t-il affirmé.
- Le point sur la guerre en Ukraine, lundi 17 mars à la mi-journée
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