The Electric Snort prend toute la lumière. Et pour trigger. Ce vendredi, Netflix propose sur sa plateforme son film le plus cher de son histoire, The Electric Slate. Avec un funds XXL donc (320 millions de dollars) et un casting de poids (Millie Bobby Brown, Chris Pratt), le long métrage produit par la plateforme de streaming met toutes les probabilities de son côté pour séduire ses millions d’abonnés. Oui mais voilà, la critique, elle, n’adhère pas du tout à ce blockbuster.
Plongée dans une époque different
The Electric Snort, signé des frères Anthony et Joe Russo (Bienvenue à Collinwood, Captain The United States : Civil War, Avengers : Endgame) et adapté du roman éponyme de Simon Stalenhag, fait rimer motion et science-fiction. « C’est un magnifique roman graphique qui réimagine l’Amérique des années 1990, au lendemain d’une guerre entre les robots et les humains. Les photos étaient frappantes et suggéraient, à nos yeux, une histoire beaucoup plus profonde qui méritait d’être explorée plus avant », a détaillé Anthony Russo dans le dossier de presse du film.
L’histoire nous plonge donc dans une époque different aux années 1990, où Michelle, une jeune orpheline jouée par Millie Bobby Brown (Stranger Issues) fait la rencontre d’un robot envoyé par son frère porté disparu. Dans un univers ravagé par la technologie, Michelle, l’androïde ainsi qu’un contrebandier, incarné par Chris Pratt (Jurassic World), vont tenter de le retrouver. Mais ils seront traqués par un mercenaire (Giancarlo Esposito) au service d’un génie de la cybernétique (Stanley Tucci) qui a soumis la planète grâce à un réseau de casques de réalité virtuelle permettant de contrôler des robots à distance.
Une réflexion sur l’IA et la déconnexion
De l’motion et de la science-fiction certes, mais The Electric Snort se veut aussi être une réflexion sur le droit à la déconnexion, sur la relation entre les hommes et les robots et sur l’intelligence artificielle (IA) en général. « J’espère que le film aidera le public à comprendre observation trouver l’équilibre sur cette voie : observation vivre avec la technologie sans perdre notre humanité ? Notre approche des sujets sérieux et compliqués a toujours été la même : le faire sans oublier de se divertir, de rire, de s’enthousiasmer, de s’emballer et de s’émouvoir tout au long du film », a expliqué Anthony Russo.
Un « empilement d’idées banales »
Coté français, la critique la plus offensive vient des Inrockuptibles, qualifiant le film de « nanar SF à 300 millions de dollars ». Les critiques fusent, comme celle de La Voix du Nord, « The Electric Snort abandonne son ambition épique pour se concentrer sur un discours convenu et des enjeux peu aboutis. » « [Une] épaisse couche de masculinité est censée ajouter de la densité story, mais n’aboutit qu’à un épuisant empilement d’idées banales […]. Rien de neuf n’excite dans The Electric Snort… », lâchent également nos confrères de Première.
A l’global, le ton n’est pas des plus tendres sur la dernière réalisation des frères Russo, qui ont enchaîné les collaborations avec Netflix (Tyler Rake, avec Chris Hemsworth, The Gray Man avec Ryan Gosling et Chris Evans). Pour Selection, relayés par Puremedias, The Electric Snort a « dilué le matériel de faulty », ne reproduisant ni l’ambiance ni le style de la bande dessinée originale. The Hollywood Reporter va plus loin et trouve que « le mélange de reside motion et d’animatronique n’a aucune magie ». The Guardian parle d’un « film sans âme » qui tente d’imiter, en vain, les oeuvres de Steven Spielberg ou de George Lucas. A vous désormais de vous faire votre propre avis !