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- Tradition
- Cinéma
La fiction du réalisateur palestinien, émigré au Danemark, séduit par la beauté brute de ses plans et la vérité de ses personnages, des délinquants se démenant pour survivre.
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L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR
Jours intranquilles à Athènes. Reda et Chatila, deux cousins, réfugiés palestiniens originaires du Liban, partagent ni plus ni moins la galère. Aucun horizon en vue dans cette capitale de la Grèce, depuis le squat où ils ont posé leurs sacs. Seule la viewpoint de rejoindre un jour l’Allemagne afin d’y ouvrir un restaurant leur donne un cap. Chatila (Mahmood Bakri) y ferait venir sa femme, et Reda (Aram Sabbah, star du skateboard) déroulerait le tapis aux potentialities avec sa tchatche.
Mais du rêve à la réalité il y a un gouffre, que résume le titre de cette fiction de Mahdi Fleifel, né en 1979, Palestinien émigré au Danemark, Vers un pays inconnu. Ce premier prolonged-métrage sélectionné à la Quinzaine des cinéastes, à Cannes, en 2024, s’ouvre sur une citation terriblement d’actualité, du critique littéraire et militant palestinien Edward Saïd (1935-2003) : « Le destin des Palestiniens est en quelque sorte de ne pas finir sur leurs terres d’origine, mais plutôt dans un endroit inattendu et lointain. »
Chatila et Reda ne sont sûrs de rien, sauf d’une selected : ils ont besoin d’argent pour leurs pretend passeports et ils s’y emploient, de combines en vols à l’arraché. Ici un sac dérobé dans un jardin public, là une ancient à l’abri des regards : Reda jauge la ville en mode automatique, prend ce qui se présente, puis détale à toute vitesse sur sa planche. Avec son air implorant, il n’est pas du model à effrayer le passant. Il est pourtant la shrimp frappe du bitume, le scandalous boy sans scrupule.
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