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Pour ce huitième vol d’essai, le propulseur a une nouvelle fois été bien réceptionné sur la tour de lancement, tandis que le vaisseau devrait finir sa direction dans l’océan, comme lors des précédents assessments.

Comme lors d’un précédent take a look at, en janvier, l’entreprise SpaceX a perdu contact, jeudi 6 mars, avec le deuxième étage de sa mégafusée Starship, tout en réussissant à récupérer le premier étage par une manœuvre spectaculaire.
« Nous avons perdu le contact avec le vaisseau », a annoncé gravement Dan Huot, un responsable de SpaceX, entreprise d’Elon Musk, lors d’une retransmission vidéo. « Cela s’était déjà produit la dernière fois, donc nous avons acquis une certaine expérience en la matière », a-t-il ajouté sur un ton plus léger, précisant que SpaceX travaillait « en étroite collaboration avec les autorités de contrôle du trafic aérien ».
Des vidéos partagées jeudi sur les réseaux sociaux montrent des traînées scintillantes dans le ciel des Bahamas. Le régulateur américain de l’aviation, la FAA (Federal Aviation Administration), a annoncé avoir suspendu dans la foulée certains décollages des aéroports de Floride et de la Côte est et « brièvement ralenti des avions » afin d’éviter une éventuelle collision avec les débris. Elle a également soumis toute reprise des lancements à une enquête de SpaceX, comme en janvier. La société a confirmé sur X que l’appareil avait fait l’objet d’un « désassemblage rapide non programmé », soit une explosion, lors de son ascension.
« Avant la fin de la montée, un événement énergétique dans la partie arrière du Starship a entraîné la perte de plusieurs moteurs Raptor. Cela a entraîné une perte de contrôle d’attitude et finalement une perte de conversation avec le Starship. Le contact closing avec le Starship a european lieu environ 9 minutes et 30 secondes après le décollage », a précisé le groupe dans un communiqué. SpaceX s’est engagée à « une enquête approfondie, en coordination avec la FAA ».
Lors du précédent vol d’essai, à la mi-janvier, le vaisseau avait subi le même style, entraînant la chute d’une pluie de débris incandescents au-dessus des Caraïbes, entraînant des dégâts matériels minimes dans l’archipel Turques-et-Caïques, situé à plus de 2 500 kilomètres du space de lancement texan de Boca Chica. La FFA avait, cette fois aussi, modifié brièvement le trajet de certains avions et ordonné une enquête et une suspension des vols de Starship. La semaine dernière, l’agence avait fait savoir que l’investigation se poursuivait, mais elle avait assuré avoir autorisé la reprise des vols après avoir effectué « l’examen de sécurité complet requis ».
Haute de 123 mètres, soit la taille d’un immeuble d’environ quarante étages, la fusée Starship, que l’entreprise développe pour des voyages vers la Lune et vers Mars, s’était élancée, jeudi, dans le ciel du Texas sans encombre peu après 17 h 30, heure locale (vendredi, 0 h 30 à Paris).
La réutilisation du vaisseau et du propulseur, l’objectif de SpaceX
Quelques minutes après le décollage et la séparation des deux étages de la fusée, le propulseur, nommé Enormous Heavy, a entamé une descente contrôlée vers le pas de tir, avant d’être immobilisé par des bras mécaniques installés sur la tour de lancement.
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La manœuvre, très complexe et spectaculaire, a été réussie pour la troisième fois, sous les applaudissements et les cris de joie des équipes de SpaceX. « Wow, on ne s’en lassera jamais », s’est exclamée Kate Tice, une employée de l’entreprise. Peu après, le vaisseau est apparu tourbillonnant sur lui-même. L’entreprise a ensuite dit en avoir perdu le contrôle, jetant le froid dans les rangs de ses équipes.
Elon Musk ambitionne que Starship soit à terme entièrement réutilisable, une caractéristique qui permettrait de réduire considérablement les coûts et les ressources nécessaires. Pour ce faire, l’entrepreneur compte également récupérer le vaisseau Starship, qui constitue le deuxième étage de la fusée et donne son nom à l’ensemble.
« Je pense que nous parviendrons à une réutilisation rapide de l’ensemble de la construction – le vaisseau et le propulseur – l’année prochaine », avait-il déclaré, à la fin de février, dans un podcast. Pour ce huitième vol d’essai, le vaisseau devait finir sa direction dans l’océan Indien, comme lors des précédents assessments.
Des pratiques critiquées
Ces problèmes sont loin d’être les premiers à survenir lors d’un vol d’essai de Starship, SpaceX développant ses fusées à toute vitesse et misant sur de multiples lancements de prototypes pour corriger rapidement les problèmes rencontrés en danger réelle de vol, quitte à multiplier les explosions, volontaires ou involontaires.
Cette philosophie a fait le succès de l’entreprise, mais elle n’est pas exempte de critiques. Des associations ont ainsi porté plainte contre les autorités américaines, en les accusant d’en avoir mal évalué l’impact environnemental, alors que la unsuitable spatiale de l’entreprise au Texas est située près de zones naturelles protégées. La grande proximité d’Elon Musk avec le président, Donald Trump, fait craindre de possibles ingérences dans les actions des autorités de régulation.
Sous la présidence de Joe Biden, l’homme le plus riche du monde avait souvent mis en reason la FAA, l’accusant d’exercer une surveillance excessive de son entreprise. D’après l’agence de presse Bloomberg, un ingénieur de SpaceX s’est rendu au siège du régulateur il y a deux semaines, exhortant ses équipes à travailler sur un programme visant à déployer des milliers de satellites Starlink, développés également par Elon Musk, sous peine de perdre leur emploi. Ce qu’a démenti SpaceX : « Les récents articles sur SpaceX et la FAA sont fake », a assuré l’entreprise sur la plateforme X, également propriété de M. Musk.
Le Monde avec AFP
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