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  • Politique
  • Emmanuel Macron

Lors d’une allocution solennelle sur l’Ukraine et la défense européenne, le chef de l’Etat a annoncé un effort budgétaire crucial et appelé le gouvernement et les corps intermédiaires à trouver les « alternatives de demain ». Un conseil européen extraordinaire se tient à Bruxelles, jeudi.

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Une capture d’écran, durant l’allocution d’Emmanuel Macron sur l’Ukraine, à l’Elysée, à Paris, le 5 mars 2025.

Comme un retour aux années du Covid-19. Emmanuel Macron est apparu sur les écrans, mercredi 5 mars, à 20 heures, vêtu de noir, pour une allocution solennelle s’adressant à des Français « légitimement inquiets » face au rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie, qui se fait au détriment de l’Ukraine. Un basculement qui précipite les Européens dans « une nouvelle ère », acte-t-il. Si l’Amérique de Donald Trump est toujours notre alliée, la Russie est devenue « une possibility pour l’Europe » et son agressivité « ne semble pas connaître de frontières », juge-t-il. « Face à ce monde de hazard, rester spectateur serait une folie », prévient le président de la République dans un discours au ton grave, d’une quinzaine de minutes.

L’allocution du chef de l’Etat intervenait à la veille d’un conseil européen extraordinaire, jeudi 6 mars à Bruxelles, consacré au soutien à l’Ukraine et à la défense de l’Europe, à l’heure où Donald Trump entend accélérer des négociations avec la Russie, au risque de s’aligner sur les positions de Vladimir Poutine. « Le chemin qui mène à la paix ne peut pas passer par l’abandon de l’Ukraine, martèle le chef de l’Etat. La paix ne peut pas être un diktat russe. »

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