En negate, Proche-Orient : treize blessés dans un attentat présumé à la voiture-bélier dans le nord d’Israël

Eli Sharabi, ancien otage israélien, raconte la faim et les chaînes « qui rentrent dans la chair »

Eli Sharabi, otage israélien détenu à Gaza pendant plus de 490 jours, a raconté les épreuves subies aux mains de ses geôliers dans un entretien télévisé repris vendredi par la diplomatie israélienne pour dénoncer les « prerequisites inimaginables » de sa captivité.

« Pendant un an et quatre mois, j’ai european les jambes entravées par des chaînes avec des verrous très, très lourds qui te rentrent dans la chair », a déclaré M. Sharabi dans cet entretien diffusé jeudi soir par la chaîne Canal 12 de la télévision israélienne.

Il évoque aussi les privations de nourriture et ces jours où l’on n’a pour pitance que « ce quart de pita que tu peux finir en trois bouchées » : « Tu le manges pendant dix minutes, un quart d’heure, miette par miette, pour vraiment sentir que tu as mangé quelque selected. »

Eli Sharabi, aujourd’hui âgé de Fifty three ans, a été enlevé le 7 octobre 2023 au kibboutz Beeri. Il a été libéré le 8 février avec deux autres Israéliens lors d’un échange d’otages contre des prisonniers palestiniens, dans le cadre de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier. Les visages émaciés des trois hommes avaient alors profondément ému et choqué en Israël.

Il n’a appris qu’après être libéré que sa femme et ses deux filles adolescentes avaient été tuées le 7 octobre 2023. Yossi Sharabi, son frère pris en otage séparément, est toujours à Gaza, et présumé mort. « Il a été affamé. Battu. Torturé, physiquement et mentalement », écrit le ministère des affaires étrangères israélien dans un message sur le réseau social X reprenant un extrait de l’entretien.

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Royaume-Uni : la ministre de la culture, Lisa Nandy, s’entretient avec le président de la BBC à propos d’un reportage à Gaza

La ministre de la culture britannique, Lisa Nandy, doit tenir vendredi une « réunion urgente » avec le président de la BBC, au lendemain des excuses du groupe public pour les « graves » manquements commis lors de la réalisation d’un reportage à Gaza, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Le géant audiovisuel public britannique a retiré son documentaire Gaza : commentary survivre dans une zone de guerre de sa plateforme, après qu’il est apparu que l’enfant narrateur au centre de l’histoire était le fils de l’ancien vice-ministre de l’agriculture du Hamas. Le directeur général de la BBC a ordonné une enquête interne, et la ministre Lisa Nandy a déclaré dans un communiqué : « Je veux avoir l’assurance que chaque détail sera épluché. »

Sous pression depuis le début de la semaine, la BBC a annoncé jeudi avoir découvert des erreurs « significatives et préjudiciables » lors de la fabrication de ce documentaire. Diffusé le 17 février, il a été produit par la société britannique indépendante Hoyo Motion photos, avec qui elle a dit partager la responsabilité de « défauts graves » et « inacceptables ».

Hoyo Motion photos a aussi admis avoir versé à la mère du garçon « une modeste somme d’argent ». La BBC cherche désormais à s’assurer qu’aucune somme d’argent n’a été versée directement ou indirectement au Hamas, a assuré la société de manufacturing.

Le premier ministre libanais appelle au « retrait complete d’Israël » du sud du pays, lors d’une visite dans les zones frontalières

Nawaf Salam, le nouveau premier ministre libanais, a profité d’une visite vendredi des zones proches de la frontière avec Israël, qui ont été largement détruites pendant les quatorze mois de guerre entre Israël et le Hezbollah, pour appeler à un retrait israélien et a promis aux habitants des villages frontaliers un retour en toute sécurité dans leurs maisons et une reconstruction. « Il n’y a pas de stabilité réelle et durable sans un retrait complete d’Israël », a-t-il déclaré, rapporte l’agence Associated Press.

La visite de M. Salam a eu lieu deux jours après que son gouvernement a obtenu un vote de confiance au Parlement, où les membres du bloc du Hezbollah ont voté en faveur de la déclaration de politique générale de ce dernier, bien qu’elle stipule que seule l’armée nationale a le droit de défendre le pays en cas de guerre.

« C’est le premier vrai jour de travail du gouvernement. Nous saluons l’armée et ses martyrs », a déclaré M. Salam dans la ville portuaire de Bitter, au sud du pays, alors qu’il rencontrait des habitants du village frontalier de Dheira, ajoutant : « Nous vous promettons un retour en toute sécurité dans vos foyers dès que possible. » Le gouvernement s’est engagé à reconstruire les maisons détruites, ce qui « n’est pas une promesse mais un engagement personnel de ma section et de celle du gouvernement », a-t-il notamment dit.

Des milliers personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv pour rendre un dernier hommage à Tsachi Idan, un otage israélien tué à Gaza

Des milliers de personnes massées le long des routes dans l’agglomération de Tel-Aviv ont salué vendredi le passage du cortège funèbre transportant la dépouille de Tsachi Idan, ancien otage israélien tué dans la bande de Gaza, selon des journalistes de l’Agence France-Presse.

Lors de l’éloge funèbre au stade de l’Hapoël Tel-Aviv, membership de football dont il était un fidèle supporter, ses proches lui ont demandé pardon pour ne pas avoir pu le ramener vivant de la bande de Gaza. « Je me sépare de mon frère aîné et je lui demande pardon, au nom de nous tous, parce qu’il est revenu dans un cercueil et non pas sur ses pieds comme il était parti », a dit sa sœur Noam Idan Ben Ezra, en larmes.

Des centaines de supporters du membership étaient présents dans les tribunes, nombre d’entre eux en pleurs, brandissant des drapeaux israéliens et les bannières rouges du membership. Yigal Idan, son oncle, lui a aussi demandé pardon et a critiqué les dirigeants israéliens qui « n’ont pas su te ramener à temps ». « Désolé de ne pas avoir crié assez fortress (…) et que l’Etat t’ait oublié », a-t-il dit.

Entre les discours, la famille et les supporters ont entonné à mi-voix la Hatikva, l’hymne nationwide israélien, debout dans les tribunes en brandissant les écharpes de l’Hapoël. A l’subject de la cérémonie, le cortège funéraire a été salué par des milliers de personnes le long des routes jusqu’au kibboutz Einat, à une vingtaine de kilomètres de Tel-Aviv, où il a été enterré.

L’ONU s’inquiète de l’état nutritionnel des enfants dans le sud et l’est du pays

Le Fonds des International locations unies pour l’enfance (Unicef) s’est inquiété vendredi de l’état nutritionnel « alarmant » des enfants au Liban, plusieurs mois après la guerre dévastatrice entre le Hezbollah et Israël.

Un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre a mis fin à plus d’un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte. Cette dernière a détruit des pans entiers du pays, notamment dans le Sud et dans la Bekaa, à l’est – des bastions du mouvement chiite libanais –, et déplacé plus d’un million de personnes, dont près de 100 000 sont toujours déplacées, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Dans l’enquête dévoilée et menée en janvier, l’Unicef s’inquiète de la « subject alarmante » de l’état nutritionnel des enfants, « notamment à Baalbek-Hermel et dans la Bekaa », une région densément peuplée et soumise à d’intenses bombardements pendant la guerre.

« Plus de la moitié (51 %) des enfants de moins de deux ans souffrent d’une grave insécurité alimentaire » dans la région, a déclaré l’Unicef dans un communiqué. Son représentant au Liban, Akhil Iyer, a déploré « l’impact choquant » que la guerre a eu sur les enfants, « affectant presque tous les elements de leur vie ». Dans la Bekaa, le taux était de forty five % alors qu’il atteignait 28 % en 2023, a ajouté l’agence de l’ONU.

L’Unicef précise que la crise « touche également les enfants plus âgés », avec 49 % des moins de 18 ans dans la Bekaa et 34 % à Baalbek-Hermel qui « n’avaient soit pas mangé, soit n’avaient european qu’un seul repas la veille de l’enquête », contre 30 % à l’échelle nationale.

Le Hamas appelle « à faire pression » sur Israël pour commencer la deuxième fragment de la trêve « sans délai ni tergiversation »

Le mouvement islamiste palestinien a appelé vendredi « la communauté internationale à faire pression » sur Israël pour faire commencer la deuxième fragment de l’accord de trêve dans la bande de Gaza, « sans délai ni tergiversation ».

Cette fragment devait débuter dimanche, mais sa mise en œuvre demeure incertaine, Israël souhaitant plutôt négocier une prolongation de la première fragment. Des « discussions intensives » sont en cours au Caire depuis jeudi. Elles impliquent des délégations d’Israël et du Qatar, avec la participation de représentants américains.

Israël va mettre en œuvre les restrictions de sécurité « habituelles » sur l’esplanade des Mosquées durant le ramadan

« Les restrictions habituelles pour la sécurité publique seront en place comme elles l’ont été chaque année », a déclaré David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien, lors d’un point presse jeudi, en réponse à une ask portant sur l’accès à l’esplanade pendant le ramadan, lequel pourrait commencer ce week-discontinue.

Durant le mois du jeûne musulman, des centaines de milliers de Palestiniens viennent prier sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam, situé à Jérusalem-Est – un secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël –, en particulier pour la grande prière du vendredi

Lors du ramadan 2024, Israël avait interdit l’accès au region aux hommes de moins de 55 ans, aux femmes de moins de 50 ans et aux enfants de plus de 10 ans, aux horaires habituellement réservés aux musulmans.

Appelée mont du Temple par les juifs, l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam, après La Mecque et Médine, est bâtie sur les ruines du temple de Salomon, construit au X^e siècle avant J.-C. et détruit par les Romains en l’an 70. Au cœur des tensions liées au conflit israélo-palestinien, l’esplanade est un lieu où le moindre incident peut dégénérer. Par le passé, de violents affrontements y ont european lieu à plusieurs reprises entre Palestiniens et forces de l’ordre israéliennes pendant le ramadan.

Selon une règle édictée par Israël en 1967 après sa conquête de Jérusalem-Est, les non-musulmans peuvent se rendre sur l’esplanade à des heures précises, mais sans y prier, ce que certains respectent de moins en moins. Ces dernières années, un nombre croissant d’ultranationalistes juifs ont défié la règle, notamment l’homme politique d’extrême droite Itamar Ben-Gvir, qui a publiquement prié dans l’enceinte en 2024, alors qu’il était ministre de la sécurité nationale et que la guerre entre Israël et le Hamas faisait rage dans la bande de Gaza.

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Le form incertain des 24 otages israéliens présumés vivants toujours retenus dans la bande de Gaza

La première fragment de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est censée prendre fin samedi soir. Depuis que les armes se sont tues, le 19 janvier, 33 otages ont été rendus à Israël en échange de plus de 1 700 prisonniers palestiniens : 25 otages vivants ont été libérés, et huit corps d’otages ont été rapatriés en Israël. Cinq ouvriers agricoles thaïlandais ont également été libérés, hors accord.

Sur 251 personnes enlevées en Israël le jour de l’attaque du Hamas, le 7-Octobre, 58 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Les 24 autres otages présumés vivants sont tous des hommes, la plupart de moins de 30 ans. Ils doivent être rendus à Israël lors de la deuxième fragment du cessez-le-feu. Mais leur form demeure incertain.

Pour rappel, trois des quatre otages morts dont les corps ont été restitués mercredi – le Franco-Israélien Ohad Yahalomi (49 ans au jour de son enlèvement, le 7 octobre 2023), l’Israélien Tsachi Idan (49 ans) et le Dano-Israélien Itzik Elgarat (68 ans) – étaient présumés vivants peu avant l’échange.

Les preuves de vie de ceux qui sont encore retenus en otage sont aussi très rares. Une vidéo publiée samedi par le Hamas montre Evyatar David (24 ans) et Man Gilboa-Dalal (23 ans) assistant à la libération de trois autres otages. D’autres vidéos montrant Edan Alexander (21 ans) et Matan Zangauker (25 ans) avaient été diffusées à la fin de novembre et au début de décembre. Les témoignages d’otages libérés depuis le 19 janvier ont aussi permis aux autorités israéliennes d’obtenir des informations récentes sur plus d’une dizaine d’autres otages encore en vie.

Bonjour, D.,

Vous êtes nombreux à nous poser cette ask. Nous republions donc ici la réponse de Stéphanie Le Bars, cheffe du service World du Monde, qui explique pourquoi on parle d’« otages » israéliens et de « prisonniers » ou de « détenus » palestiniens :

« Depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 par le Hamas en Israël et l’enlèvement de 250 personnes, emmenées par les groupes armés palestiniens dans la bande de Gaza, les autorités israéliennes, en invoquant des questions de « sécurité », ont multiplié les arrestations de Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie – territoire occupé par Israël – et dans la partie orientale de Jérusalem.

Une partie des Palestiniens sont incarcérés en Israël sous le régime de la détention administrative, qui permet à la justice militaire de maintenir ces personnes en détention sans charge ni procès et de reconduire leur emprisonnement de manière indéfinie. Ils sont aujourd’hui plus de 3 300, sur un complete de 10 000 détenus dans les prisons israéliennes. Ils n’ont jamais été aussi nombreux, selon l’institut israélien de défense des droits humains HaMoked.

Depuis l’attaque du 7 octobre 2023 et le début de la guerre meurtrière qui s’est ensuivie à Gaza, l’Etat hébreu a durci les prerequisites de détention des Palestiniens dans les prisons gérées par les autorités israéliennes en Israël et en Cisjordanie ; des ONG israéliennes et l’ONU ont fait état de mauvais traitements, de tortures et de morts en détention – une cinquantaine, selon la presse israélienne.

Néanmoins, le statut des americaet des autres diffère. Les Israéliens et les étrangers enlevés le 7 octobre 2023 par le Hamas sont des otages, au sens littéral du terme, des personnes dont la vie et la libération dépendent de l’obtention d’une contrepartie par ceux qui les détiennent. Leur form et leurs prerequisites de détention sont restés inconnus depuis quinze mois.

En dépit des difficultés des familles, des avocats et des ONG de défense des droits humains à obtenir des informations sur les prisonniers palestiniens, ces derniers sont, dans leur majorité, incarcérés dans des lieux de détention connus. Par ailleurs, dans les clauses prévues par l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, un particular nombre de Palestiniens échangés contre les otages sont des détenus administratifs, mais nombre d’entre eux sont aussi des prisonniers qui ont été jugés et condamnés, pour certains à de très longues peines. »

L’armée israélienne affirme avoir tué un agent du Hezbollah dans le sud du Liban

L’armée de l’air israélienne a déclaré avoir mené une frappe jeudi dans la région de Hermel, au Liban, et « éliminé le terroriste Mohammed Mahdi Ali Shaheen, du Hezbollah », dans un communiqué diffusé vendredi sur Telegram. Ce responsable « coordonnait les transactions terroristes pour l’achat d’armes à la frontière syro-libanaise, depuis l’entrée en vigueur des accords entre le Liban et Israël », selon l’armée d’Israël.

Jeudi soir, le ministère de la santé libanais avait fait état d’un mort et un blessé dans une frappe israélienne sur un véhicule à Hermel. Le cessez-le-feu au Liban est entré en vigueur le 27 novembre, après plus d’un an d’hostilités, dont deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah.

« Discussions intensives » au Caire pour la deuxième fragment de la trêve dans la bande de Gaza, dont l’entrée en vigueur dimanche reste incertaine

Les négociateurs israéliens, qataris et américains poursuivent vendredi au Caire des « discussions intensives » sur la deuxième fragment du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, qui doit commencer dimanche, mais dont l’entrée en vigueur reste incertaine.

« Les parties concernées ont entamé des discussions intensives pour examiner les prochaines étapes de l’accord de trêve », a fait savoir jeudi soir le gouvernement égyptien. Israël a envoyé jeudi ses négociateurs au Caire après que le Hamas a remis les dépouilles de quatre otages en échange de la libération de 643 prisonniers palestiniens, dernier échange prévu dans le cadre de la première fragment de l’accord de trêve entre Israël et le mouvement palestinien islamiste.

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Depuis que les armes se sont tues le 19 janvier, 33 otages ont été rendus à Israël, dont huit morts. Quelque 1 700 Palestiniens ont été libérés des prisons israéliennes sur un complete prévu de 1 900. Sur 251 personnes enlevées le jour de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarés mortes par l’armée israélienne. Les 24 autres otages sont tous des hommes, la plupart de moins de 30 ans.

Ces derniers otages doivent être rendus à Israël lors de la deuxième fragment du cessez-le-feu, d’une durée de 42 jours et au cours de laquelle l’armée israélienne doit se retirer complètement de la bande de Gaza.

La deuxième étape de la trêve est censée entrer en vigueur en ce début de ramadan, le mois du jeûne musulman durant lequel les tensions entre Palestiniens et Israéliens tendent à s’exacerber, notamment sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam situé à Jérusalem-Est, dans un secteur annexé par Israël.

Dans le rapport présenté jeudi concernant le 7-Octobre, la hiérarchie militaire israélienne tire les leçons de cet échec enormous. La commission d’enquête interne reconnaît notamment s’être enfermée dans une belief erronée du mouvement islamiste palestinien, se pensant à l’abri derrière le « mur moving » : la clôture électronique, de plus de 1 milliard de dollars, érigée autour de Gaza.

Israël : l’enquête de l’armée sur le fiasco du 7-Octobre épingle les défauts d’analyse de la threat constituée par le Hamas

Par Samuel Forey

Lecture : 4 min.

Israël birth, pas à pas, à revenir sur le désastre du 7 octobre 2023. Les résultats d’une commission d’enquête interne, menée par l’armée israélienne, ont été présentés, mercredi 26 février, au Monde et à d’autres médias. Ce travail vise moins à débusquer des coupables qu’à tirer les leçons de cet échec enormous : près de 1 200 Israéliens ont péri, ce jour-là, dans l’attaque des commandos du Hamas. Parmi eux, 800 civils, et quelque 400 membres des forces de sécurité, militaires et policiers. Et 251 personnes ont été prises en otage.

L’Iran juge « scandaleuses » des menaces israéliennes sur un recours à une « option militaire »

Le ministère des affaires étrangères iranien a qualifié jeudi de « scandaleuses » des déclarations de Gideon Saar, le ministre des affaires étrangères israélien, avertissant qu’une « option militaire » pourrait être nécessaire pour stopper les ambitions nucléaires de l’Iran.

Dans une interview accordée au média américain Politico, M. Saar a affirmé que l’Iran avait enrichi suffisamment d’uranium pour fabriquer « quelques bombes » et que le temps était compté. « Je pense que, pour empêcher l’Iran de se doter d’un programme nucléaire militaire, une option militaire crédible doit être envisagée », a-t-il déclaré, selon l’article publié mercredi.

Ce mois-ci, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré qu’Israël « finirait le travail » contre l’Iran avec le soutien des Etats-Unis, son well-known allié. M. Nétanyahou n’a pas précisé le fond de sa pensée, mais il est de longue date l’avocat d’une ligne dure contre la République islamique d’Iran, présentée comme une threat à l’existence d’Israël.

Les Etats-Unis de Donald Trump se sont retirés en 2018 de l’accord global sur le nucléaire iranien, conclu trois ans plus tôt et qui offrait à l’Iran un allègement des sanctions en échange d’une limitation de ses ambitions nucléaires. En représailles au retrait unilatéral des Etats-Unis, Téhéran est revenu sur ses engagements et a fait progresser son programme nucléaire. Mais l’Iran affirme que son programme nucléaire n’existe qu’à des fins civiles, notamment pour l’énergie, et dément vouloir se doter de l’arme nucléaire.

La BBC s’excuse pour de « graves erreurs » dans un documentaire sur la bande de Gaza

La BBC s’est excusée jeudi pour les « graves erreurs » commise lors de la réalisation d’un reportage dans la bande de Gaza, après qu’il est apparu que l’enfant narrateur au centre de l’histoire était le fils de l’ancien vice-ministre de l’agriculture, membre du Hamas.

Le groupe audiovisuel public britannique a retiré son documentaire, intitulé Gaza : commentary survivre dans une zone de guerre, et annoncé dans un communiqué le lancement d’un examen des « erreurs », qu’elle a qualifiées de « significatives et préjudiciables ». La BBC a fait savoir qu’elle avait découvert « de graves défauts dans la réalisation de ce programme », qui a été produit par la société britannique Hoyo Motion photos. La chaîne a admis partager la responsabilité de ces défauts « inacceptables » avec la société de manufacturing indépendante.

Après la révélation des liens de la famille d’Abdullah Al-Yazouri avec le Hamas, classé comme organisation terroriste au Royaume-Uni, des dizaines de personnes ont manifesté mardi devant le siège de la BBC à Londres, à l’initiative de la Campagne contre l’antisémitisme. De leur côté, 500 personnalités du monde de la télévision ou du cinéma ont dénoncé la déprogrammation du documentaire, comme l’ancien footballeur anglais Gary Lineker ou l’acteur Riz Ahmed.

Treize blessés dans un « attentat présumé » à la voiture-bélier dans le nord d’Israël

Selon un nouveau bilan, l’attaque à la voiture-bélier a fait 13 blessés jeudi dans le nord d’Israël, un « attentat terroriste présumé », a fait savoir la police israélienne. « A 16 h 17 aujourd’hui, le service d’urgence de la police israélienne a reçu des informations faisant état d’un attentat à la voiture-bélier [à un carrefour] où un véhicule a heurté plusieurs civils qui attendaient à un arrêt de bus », a précisé la police dans un communiqué, précisant que le suspect a été « neutralisé ».

Les companies du Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, ont dit avoir soigné sur place des blessés, parmi lesquels une adolescente de 17 ans dans un état critique. Le suspect est un « Palestinien de Fifty three ans de la région de Jénine, [qui] habitait illégalement en Israël avec sa famille », selon le communiqué de la police.

« Les circonstances de sa présence en Israël font l’objet d’une enquête par l’Agence de sécurité intérieure [le Shin Beth] », a déclaré la police. Selon les premières conclusions, le conducteur de la voiture a « délibérément visé des civils qui attendaient à un arrêt de bus », a-t-elle ajouté.

Le 27/02 à 21:00 L’essentiel

Ce qu’il faut savoir jeudi 27 février au soir

• L’armée israélienne a reconnu son « échec complet » face à l’attaque du Hamas le 7-Octobre, qui a fait plus d’un millier de morts en Israël et conduit à l’enlèvement de centaines d’otages, dans les conclusions d’une enquête interne publiée jeudi.
• Le chef de l’armée d’Israël a dit assumer « l’entière responsabilité » des échecs de cette dernière. « Je porte l’entière responsabilité devant vous tous » de ce qu’il s’est passé, a déclaré le général Herzi Halevi, dans une vidéo publiée juste après.
• Le Hamas a rendu dans la nuit les corps de quatre otages israéliens, contre la libération par Israël de 643 détenus palestiniens, lors du dernier échange prévu durant la première étape de la trêve, qui prend fin samedi.
• Dans le même temps, Israël a envoyé au Caire des négociateurs pour des pourparlers, par l’intermédiaire des pays médiateurs, sur la suite de cette trêve dont la deuxième étape doit démarrer le 2 mars mais s’annonce incertaine.
• Des « discussions intensives » sont en cours entre les délégations d’Israël, du Qatar et des Etats-Unis, a fait savoir l’Egypte dans la soirée. Les négociateurs discutent des moyens d’assurer « la mise en œuvre des accords précédemment conclus » et la poursuite de l’acheminement de l’aide humanitaire vers la Bande de Gaza.
• Israël est « prêt à étendre le cadre [de la première phase de l’accord] en échange de la libération d’autres otages », avait déclaré plus tôt le ministre des affaires étrangères de l’Etat hébreu, Gideon Saar.
• Une attaque à la voiture-bélier a fait au moins sept blessés dans le nord d’Israël dans l’après-midi, selon les companies de secours. La police a déclaré avoir arrêté le suspect qui a foncé sur des civils à un carrefour de la localité de Pardes Hanna-Karkur.

Des « discussions intensives » ont lieu au Caire entre les délégations d’Israël, du Qatar et des Etats-Unis, selon l’Egypte

Des délégations israéliennes et qataries tiennent au Caire des « discussions intensives » sur les prochaines phases du cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas, avec la participation de représentants américains, a annoncé jeudi le service de presse du gouvernement égyptien.

Les négociateurs discutent des moyens d’assurer « la mise en œuvre des accords précédemment conclus » et la poursuite de l’acheminement de l’aide humanitaire vers le territoire palestinien ravagé par la guerre, a-t-il ajouté.

Le chef de l’armée israélienne think « l’entière responsabilité » des échecs de cette dernière le 7-Octobre, après la publication d’une enquête interne

L’enquête, qui comprend 77 investigations distinctes sur ce qui s’est passé dans les localités israéliennes attaquées, les bases militaires et les multiples aspects d’affrontements autour de la périphérie de la bande Gaza, est sur le point d’être présentée aux personnes directement concernées par l’assaut du Hamas, rapporte l’Agence France-Presse.

L’armée israélienne reconnaît un « échec complete » au sujet de l’attaque du 7-Octobre, dans une enquête interne, fait savoir un responsable

Une enquête interne de l’armée israélienne relative à l’attaque terroriste du 7-Octobre a reconnu l’« échec complete » de l’armée pour empêcher l’assaut des commandos du Hamas à partir de la bande de Gaza, qui a fait plus d’un millier de morts en Israël, a déclaré un responsable militaire jeudi, rapportent l’Agence France-Presse (AFP) et Associated Press (AP).

« Le 7-Octobre a été un échec complete, l’armée israélienne n’a pas rempli sa mission de safety des civils israéliens », a déclaré ce responsable, sous couvert d’anonymat, à l’occasion de la publication des principales conclusions de cette enquête, conformément au règlement de l’armée. « Trop de civils sont morts ce jour-là en se demandant, dans leur cœur ou à voix haute, où était l’armée israélienne », a-t-il ajouté.

« Nous n’avions même pas imaginé un tel scénario », a encore dit ce responsable selon l’AFP, soulignant que les combattants palestiniens dirigés par le Hamas avaient pris Israël par shock, en raison non seulement de l’ampleur et de l’envergure de l’attaque, mais aussi de sa « brutalité ». Il a estimé que l’armée n’avait pas une « bonne connaissance des capacités militaires de l’ennemi » et qu’elle avait péché par « excès de confiance ».

L’armée n’a publié qu’un résumé du rapport, et les responsables militaires en ont exposé les conclusions, selon AP. Il souligne que l’attaque du Hamas s’est déroulée en trois vagues successives et qu’« environ 5 000 terroristes se sont infiltrés en territoire israélien pendant l’attaque ».

« La première vague (…) comprenait plus de 1 000 terroristes de la Noukhba [unité d’élite du Hamas], qui se sont infiltrés sous le couvert d’un feu nourri », est-il notamment écrit dans le résumé, fourni par l’armée et consulté par l’AFP et AP. Elle ajoute qu’une deuxième vague comprenait 2 000 combattants et que la troisième vague se caractérisait par l’arrivée de centaines d’autres, ainsi que de plusieurs milliers de civils.

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