Des policiers israéliens sur les lieux d’un attentat présumé, près de Gan Shmuel (Israël), le 27 février 2025.

Stay en cours

Les companies and products du Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, ont dit avoir soigné sur place des blessés, parmi lesquels une adolescente de 17 ans dans un état critique.

Ce qu’il faut savoir jeudi 27 février au soir

  • L’armée israélienne a reconnu son « échec complet » face à l’attaque du Hamas le 7-Octobre, qui a fait plus d’un millier de morts en Israël et conduit à l’enlèvement de centaines d’otages, dans les conclusions d’une enquête interne publiée jeudi.
  • Le chef de l’armée d’Israël a dit assumer « l’entière responsabilité » des échecs de cette dernière. « Je porte l’entière responsabilité devant vous tous » de ce qu’il s’est passé, a déclaré le général Herzi Halevi, dans une vidéo publiée juste après.
  • Le Hamas a rendu dans la nuit les corps de quatre otages israéliens, contre la libération par Israël de 643 détenus palestiniens, lors du dernier échange prévu durant la première étape de la trêve, qui prend fin samedi.
  • Dans le même temps, Israël a envoyé au Caire des négociateurs pour des pourparlers, par l’intermédiaire des pays médiateurs, sur la suite de cette trêve dont la deuxième étape doit démarrer le 2 mars mais s’annonce incertaine.
  • Des « discussions intensives » sont en cours entre les délégations d’Israël, du Qatar et des Etats-Unis, a fait savoir l’Egypte dans la soirée. Les négociateurs discutent des moyens d’assurer « la mise en œuvre des accords précédemment conclus » et la poursuite de l’acheminement de l’aide humanitaire vers la Bande de Gaza.
  • Israël est « prêt à étendre le cadre [de la première phase de l’accord] en échange de la libération d’autres otages », avait déclaré plus tôt le ministre des affaires étrangères de l’Etat hébreu, Gideon Saar.
  • Une attaque à la voiture-bélier a fait au moins sept blessés dans le nord d’Israël dans l’après-midi, selon les companies and products de secours. La police a déclaré avoir arrêté le suspect qui a foncé sur des civils à un carrefour de la localité de Pardes Hanna-Karkur.

Tout le reside

L’Iran juge « scandaleuses » des menaces israéliennes sur un recours à une « option militaire »

Le ministère des affaires étrangères iranien a qualifié jeudi de « scandaleuses » des déclarations de Gideon Saar, le ministre des affaires étrangères israélien, avertissant qu’une « option militaire » pourrait être nécessaire pour stopper les ambitions nucléaires de l’Iran.

Dans une interview accordée au média américain Politico, M. Saar a affirmé que l’Iran avait enrichi suffisamment d’uranium pour fabriquer « quelques bombes » et que le temps était compté. « Je pense que, pour empêcher l’Iran de se doter d’un programme nucléaire militaire, une option militaire crédible doit être envisagée », a-t-il déclaré, selon l’article publié mercredi.

Ce mois-ci, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré qu’Israël « finirait le travail » contre l’Iran avec le soutien des Etats-Unis, son essential allié. M. Nétanyahou n’a pas précisé le fond de sa pensée, mais il est de longue date l’avocat d’une ligne dure contre la République islamique d’Iran, présentée comme une menace à l’existence d’Israël.

Les Etats-Unis de Donald Trump se sont retirés en 2018 de l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu trois ans plus tôt et qui offrait à l’Iran un allègement des sanctions en échange d’une limitation de ses ambitions nucléaires. En représailles au retrait unilatéral des Etats-Unis, Téhéran est revenu sur ses engagements et a fait progresser son programme nucléaire. Mais l’Iran affirme que son programme nucléaire n’existe qu’à des fins civiles, notamment pour l’énergie, et dément vouloir se doter de l’arme nucléaire.

La BBC s’excuse pour de « graves erreurs » dans un documentaire sur la bande de Gaza

La BBC s’est excusée jeudi pour les « graves erreurs » commise lors de la réalisation d’un reportage dans la bande de Gaza, après qu’il est apparu que l’enfant narrateur au centre de l’histoire était le fils de l’ancien vice-ministre de l’agriculture, membre du Hamas.

Le groupe audiovisuel public britannique a retiré son documentaire, intitulé Gaza : comment survivre dans une zone de guerre, et annoncé dans un communiqué le lancement d’un examen des « erreurs », qu’elle a qualifiées de « significatives et préjudiciables ». La BBC a fait savoir qu’elle avait découvert « de graves défauts dans la réalisation de ce programme », qui a été produit par la société britannique Hoyo Movies. La chaîne a admis partager la responsabilité de ces défauts « inacceptables » avec la société de production indépendante.

Après la révélation des liens de la famille d’Abdullah Al-Yazouri avec le Hamas, classé comme organisation terroriste au Royaume-Uni, des dizaines de personnes ont manifesté mardi devant le siège de la BBC à Londres, à l’initiative de la Campagne contre l’antisémitisme. De leur côté, 500 personnalités du monde de la télévision ou du cinéma ont dénoncé la déprogrammation du documentaire, comme l’ancien footballeur anglais Gary Lineker ou l’acteur Riz Ahmed.

Treize blessés dans un « attentat présumé » à la voiture-bélier dans le nord d’Israël

Selon un nouveau bilan, l’attaque à la voiture-bélier a fait 13 blessés jeudi dans le nord d’Israël, un « attentat terroriste présumé », a fait savoir la police israélienne. « A 16 h 17 aujourd’hui, le provider d’urgence de la police israélienne a reçu des informations faisant état d’un attentat à la voiture-bélier [à un carrefour] où un véhicule a heurté plusieurs civils qui attendaient à un arrêt de bus », a précisé la police dans un communiqué, précisant que le suspect a été « neutralisé ».

Les companies and products du Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, ont dit avoir soigné sur place des blessés, parmi lesquels une adolescente de 17 ans dans un état critique. Le suspect est un « Palestinien de 53 ans de la région de Jénine, [qui] habitait illégalement en Israël avec sa famille », selon le communiqué de la police.

« Les circonstances de sa présence en Israël font l’objet d’une enquête par l’Agence de sécurité intérieure [le Shin Beth] », a déclaré la police. Selon les premières conclusions, le conducteur de la voiture a « délibérément visé des civils qui attendaient à un arrêt de bus », a-t-elle ajouté.

Ce qu’il faut savoir jeudi 27 février au soir

  • L’armée israélienne a reconnu son « échec complet » face à l’attaque du Hamas le 7-Octobre, qui a fait plus d’un millier de morts en Israël et conduit à l’enlèvement de centaines d’otages, dans les conclusions d’une enquête interne publiée jeudi.
  • Le chef de l’armée d’Israël a dit assumer « l’entière responsabilité » des échecs de cette dernière. « Je porte l’entière responsabilité devant vous tous » de ce qu’il s’est passé, a déclaré le général Herzi Halevi, dans une vidéo publiée juste après.
  • Le Hamas a rendu dans la nuit les corps de quatre otages israéliens, contre la libération par Israël de 643 détenus palestiniens, lors du dernier échange prévu durant la première étape de la trêve, qui prend fin samedi.
  • Dans le même temps, Israël a envoyé au Caire des négociateurs pour des pourparlers, par l’intermédiaire des pays médiateurs, sur la suite de cette trêve dont la deuxième étape doit démarrer le 2 mars mais s’annonce incertaine.
  • Des « discussions intensives » sont en cours entre les délégations d’Israël, du Qatar et des Etats-Unis, a fait savoir l’Egypte dans la soirée. Les négociateurs discutent des moyens d’assurer « la mise en œuvre des accords précédemment conclus » et la poursuite de l’acheminement de l’aide humanitaire vers la Bande de Gaza.
  • Israël est « prêt à étendre le cadre [de la première phase de l’accord] en échange de la libération d’autres otages », avait déclaré plus tôt le ministre des affaires étrangères de l’Etat hébreu, Gideon Saar.
  • Une attaque à la voiture-bélier a fait au moins sept blessés dans le nord d’Israël dans l’après-midi, selon les companies and products de secours. La police a déclaré avoir arrêté le suspect qui a foncé sur des civils à un carrefour de la localité de Pardes Hanna-Karkur.

Des « discussions intensives » ont lieu au Caire entre les délégations d’Israël, du Qatar et des Etats-Unis, selon l’Egypte

Des délégations israéliennes et qataries tiennent au Caire des « discussions intensives » sur les prochaines phases du cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas, avec la participation de représentants américains, a annoncé jeudi le provider de presse du gouvernement égyptien.

Les négociateurs discutent des moyens d’assurer « la mise en œuvre des accords précédemment conclus » et la poursuite de l’acheminement de l’aide humanitaire vers le territoire palestinien ravagé par la guerre, a-t-il ajouté.

Le chef de l’armée israélienne assume « l’entière responsabilité » des échecs de cette dernière le 7-Octobre, après la newsletter d’une enquête interne

« La responsabilité m’incombe. J’étais le commandant de l’armée le 7-Octobre, et je porte l’entière responsabilité devant vous tous » de ce qu’il s’est passé, a déclaré le général Herzi Halevi, dans une vidéo publiée par l’armée israélienne, après la newsletter, jeudi, des conclusions d’une enquête interne relevant les échecs de l’armée d’Israël le jour de l’attaque sanglante du Hamas.

L’enquête, qui comprend 77 investigations distinctes sur ce qui s’est passé dans les localités israéliennes attaquées, les bases militaires et les multiples aspects d’affrontements autour de la périphérie de la bande Gaza, est sur le point d’être présentée aux personnes directement concernées par l’assaut du Hamas, rapporte l’Agence France-Presse.

L’armée israélienne reconnaît un « échec whole » au sujet de l’attaque du 7-Octobre, dans une enquête interne, fait savoir un responsable

Une enquête interne de l’armée israélienne relative à l’attaque terroriste du 7-Octobre a reconnu l’« échec whole » de l’armée pour empêcher l’assaut des commandos du Hamas à partir de la bande de Gaza, qui a fait plus d’un millier de morts en Israël, a déclaré un responsable militaire jeudi, rapportent l’Agence France-Presse (AFP) et Associated Press (AP).

« Le 7-Octobre a été un échec whole, l’armée israélienne n’a pas rempli sa mission de safety des civils israéliens », a déclaré ce responsable, sous couvert d’anonymat, à l’occasion de la newsletter des principales conclusions de cette enquête, conformément au règlement de l’armée. « Trop de civils sont morts ce jour-là en se demandant, dans leur cœur ou à voix haute, où était l’armée israélienne », a-t-il ajouté.

« Nous n’avions même pas imaginé un tel scénario », a encore dit ce responsable selon l’AFP, soulignant que les combattants palestiniens dirigés par le Hamas avaient pris Israël par surprise, en raison non seulement de l’ampleur et de l’envergure de l’attaque, mais aussi de sa « brutalité ». Il a estimé que l’armée n’avait pas une « bonne connaissance des capacités militaires de l’ennemi » et qu’elle avait péché par « excès de confiance ».

L’armée n’a publié qu’un résumé du rapport, et les responsables militaires en ont exposé les conclusions, selon AP. Il souligne que l’attaque du Hamas s’est déroulée en trois vagues successives et qu’« environ 5 000 terroristes se sont infiltrés en territoire israélien pendant l’attaque ».

« La première imprecise (…) comprenait plus de 1 000 terroristes de la Noukhba [unité d’élite du Hamas], qui se sont infiltrés sous le couvert d’un feu nourri », est-il notamment écrit dans le résumé, fourni par l’armée et consulté par l’AFP et AP. Elle ajoute qu’une deuxième imprecise comprenait 2 000 combattants et que la troisième imprecise se caractérisait par l’arrivée de centaines d’autres, ainsi que de plusieurs milliers de civils.

Relire notre article d’avril 2024 |

L’armée israélienne dit avoir frappé un « poste d’observation » du Hezbollah dans le sud du Liban

Dans un communiqué diffusé sur Telegram il y a quelques minutes, l’armée d’Israël déclare avoir frappé, « plus tôt dans la journée », « un poste d’observation appartenant à l’organisation terroriste Hezbollah dans la région [de la localité d’]Aainata [📍], dans le sud du Liban ». Selon elle, « la présence de ce poste d’observation constitue une violation des accords de cessez-le-feu entre Israël et le Liban ».

Le plus ancien détenu palestinien libéré par Israël après quarante-cinq ans de penitentiary

Le plus ancien prisonnier palestinien détenu par Israël, Nael Barghouti, a été libéré jeudi à la faveur du septième échange d’otages et de prisonniers dans le cadre de la fragile trêve dans la bande de Gaza. M. Barghouti a passé quarante-cinq ans derrière les barreaux, dont trente-quatre années consécutives, selon le Club des prisonniers palestiniens, une ONG de défense des prisonniers palestiniens.

Arrêté pour la première fois en 1978, il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d’un officier israélien et des attaques contre des sites israéliens. A l’époque, il était membre du Fatah, le parti de l’actuel président palestinien, Mahmoud Abbas, basé à Ramallah, en Cisjordanie, et rival du mouvement islamiste du Hamas, basé dans la bande de Gaza.

Après une première libération, M. Barghouti avait été assigné à résidence à Kubar, en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Il a de nouveau été arrêté en 2014 et a fait défection au Fatah pour rejoindre le Hamas au cours de sa détention. Il est arrivé en Egypte jeudi, après avoir été expulsé des territoires palestiniens à sa libération.

La première share de la trêve a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit morts, et la libération, selon le Hamas, de quelque 1 700 Palestiniens, sur un whole prévu de 1 900.

Plusieurs blessés dans un « attentat terroriste présumé » à la voiture-bélier dans le nord d’Israël, selon la police

« Les forces de police ont réussi à intercepter un véhicule suspect et à appréhender un suspect » d’avoir foncé sur des civils à un carrefour de la localité de Pardes Hanna-Karkur [📍], située au sud de la ville de Haïfa, a précisé la police dans un communiqué, évoquant « un attentat terroriste présumé ».

« A la suite à l’incident survenu sur l’autoroute 65 près du carrefour de Karkur, les médecins et les ambulanciers du [Magen David Adom, MDA] fournissent des soins médicaux et emmènent six blessés à l’hôpital Hillel Yaffe, dont deux dans un état grave, trois dans un état modéré et un dans un état léger. De plus, deux autres blessés ont été évacués des lieux dans un état léger », a fait savoir le MDA, équivalent israélien de la Croix-Rouge, dans un communiqué.

Selon un autre communiqué de la police, l’auteur des faits est « un Palestinien de la région de Jénine » de 53 ans, « marié à une citoyenne israélienne, [qui] se trouvait en Israël sans permis ». « Il conduisait un véhicule et a renversé et blessé plusieurs civils qui se trouvaient à l’arrêt de bus », a-t-elle précisé.

L’administration pénitentiaire d’Israël affirme avoir libéré les 643 prisonniers palestiniens, dans le cadre du dernier échange de la première share de la trêve

« L’administration pénitentiaire israélienne a achevé la septième libération de terroristes emprisonnés, conformément à l’accord [de trêve] sur le retour des otages », a-t-elle fait savoir dans un communiqué, après le retour des dépouilles de quatre otages israéliens. Elle dit avoir transféré 643 prisonniers palestiniens de plusieurs prisons du pays.

Le Hamas avait confirmé jeudi au petit matin avoir réceptionné « 600 » prisonniers, mais le Club des prisonniers palestiniens avait ensuite affirmé que seuls 596 Palestiniens avaient été effectivement relâchés, faisant savoir qu’encore 46 femmes et mineurs devaient l’être.

Un bus transportant des ex-prisonniers palestiniens est arrivé dans la nuit à Ramallah, en Cisjordanie occupée, acclamé par une foule en liesse, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse. Portant le traditionnel keffieh palestinien, ils ont été soumis à un rapide bilan de santé avant de retrouver leurs proches. Des centaines de prisonniers sont aussi arrivés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Des prisonniers palestiniens libérés embrassent la terre de la bande de Gaza, à Khan Younès, le 27 février 2025.

Israël est « prêt à étendre le cadre [de la première phase de l’accord] en échange de la libération d’autres otages », selon le ministre des affaires étrangères

Lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Jérusalem, après avoir rencontré son homologue tchèque, Jan Lipavsky, le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a déclaré qu’une « délégation [israélienne] se rend au Caire pour voir si [elle a] des aspects sur lesquels [elle peut] négocier », rapporte le Times of Israël.

Peu avant, le premier ministre Benyamin Nétanyahou a annoncé le départ jeudi d’une délégation israélienne au Caire pour des pourparlers sur la trêve dans la bande de Gaza, après le rapatriement des corps de quatre otages contre plus de 600 prisonniers palestiniens prévu par la première share du fragile accord de cessez-le-feu. Alors que cet échange était le dernier prévu dans le cadre de la première share de la trêve, « nous avons dit que nous étions prêts à étendre le cadre [de la première phase de l’accord] en échange de la libération d’autres otages », a déclaré M. Saar. Ajoutant : « Si c’est possible, nous le ferons. Il sera préférable d’en parler en détail après le retour de la délégation du Caire. »

Le Hamas a estimé à l’problem de l’échange nocturne, qui s’est déroulé jeudi, qu’Israël n’avait désormais « pas d’autre choix » que d’entamer des négociations sur la deuxième share du cessez-le-feu, censée débuter le 2 mars. Le mouvement islamiste palestinien s’était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restants « en une seule fois » durant la deuxième share.

Entamée le 19 janvier, après quinze mois d’une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, la trêve a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit morts, et la libération de quelque 1 700 Palestiniens. Sur les 251 otages israéliens enlevés le 7-Octobre, 58 sont toujours retenus dans la bande Gaza, dont 34 déclarés morts par l’armée israélienne. Les 24 présumés vivants sont tous des hommes, la plupart âgés de moins de 30 ans.

La campagne de vaccination contre la poliomyélite à Gaza touche plus d’enfants que prévu

La première share « de vaccination de masse de cinq jours contre la poliomyélite à Gaza s’est conclue hier [mercredi], concernant 602 795 enfants de moins de 10 ans », a déclaré, jeudi sur X, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

« Le cessez-le-feu a permis aux travailleurs de la santé d’atteindre plus d’enfants que lors des précédentes campagnes de vaccination en 2024, y compris les enfants qui avaient pu être manquants en raison des mouvements de population et ceux qui étaient inaccessibles en raison de l’insécurité », a-t-il souligné.

« Malgré la météo froide et pluvieuse, les dad and mother ont amené leurs enfants dans les centres de vaccination », s’est réjoui, mardi, Rik Peeperkorn, le représentant de l’OMS dans les territoires palestiniens. « J’ai été agréablement surpris de voir à quel point les vaccinations sont bien accueillies à Gaza », a-t-il souligné, estimant qu’il s’agit d’« une réussite remarquable ».

Benyamin Nétanyahou a demandé à ses négociateurs de se rendre au Caire pour des discussions sur le cessez-le-feu dans la bande Gaza

« Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a demandé à la délégation de négociateurs de partir pour Le Caire aujourd’hui [jeudi], afin de poursuivre les discussions » sur le cessez-le-feu dans la bande Gaza, a déclaré, jeudi, le bureau du premier ministre israélien, sans donner plus de détails.

L’armée israélienne va rester « indéfiniment » dans la zone tampon à la frontière avec le Liban, annonce le ministre de la défense israélien

« Il y a une zone tampon [à la frontière avec le Liban, où un cessez-le-feu est en vigueur depuis le 27 novembre], ce n’était pas facile mais j’ai tenu bon, et nous avons reçu le feu vert des Etats-Unis, nous leur avons donné une carte, et nous restons indéfiniment », a déclaré le ministre de la défense israélien, Israel Katz, jeudi, lors d’une conférence réunissant des dirigeants régionaux, selon un communiqué publié par son bureau.

Selon les termes de l’accord de trêve conclu fin novembre, qui a mis fin à plus d’un an d’hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais du Hezbollah, Israël était censé avoir achevé le 26 janvier son retrait du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU devaient être déployés. Le Hezbollah devait y démanteler ses infrastructures et se retirer au nord du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne. L’accord a été conclu sous l’égide des Etats-Unis et de la France qui sont chargés de veiller à son bon déroulement.

Fin janvier, l’échéance avait finalement été reportée au 18 février. Mais ce jour-là, M. Katz avait annoncé le maintien de troupes israéliennes dans « cinq postes de contrôle », afin de « garantir une sécurité totale pour toutes les localités du nord » d’Israël. Il n’avait alors donné aucune indication sur la durée de ce maintien.

Le point sur la problem jeudi 27 février à la mi-journée

  • Les quatre otages morts rendus à Israël ont été formellement identifiés jeudi matin par leurs proches et le Discussion board des familles. Il s’agit de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans dont un groupe allié du Hamas avait annoncé la mort en janvier 2024, Tsachi Idan, 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.
  • « La barbarie du Hamas doit prendre fin », a estimé le président Emmanuel Macron, sur le réseau social X, après la confirmation de la mort du Franco-Israélien Ohad Yahalomi.
  • Le bureau de Benyamin Nétanyahou affirme que trois des otages rendus à Israël « ont été assassinés pendant leur captivité à Gaza ». Le quatrième corps restitué dans la nuit a été identifié comme celui de Shlomo Mansour, dont Israël avait annoncé le 11 février qu’il avait été tué le 7 octobre 2023 avant que son cadavre soit emmené à Gaza.
  • Le Hamas a confirmé jeudi avoir réceptionné « 600 » prisonniers. Mais, selon le Club des prisonniers palestiniens, seulement 596 ont été effectivement relâchés. Israël doit encore libérer 46 femmes et mineurs, pour terminer l’échange, a expliqué cette ONG.
  • Le Hamas a estimé à l’problem de l’échange nocturne qu’Israël n’avait « pas d’autre choix » que d’entamer des négociations sur la deuxième share du cessez-le-feu, censée débuter le 2 mars et mener à la fin définitive de la guerre ainsi qu’à la libération de tous les otages restant à Gaza.

Benyamin Nétanyahou affirme qu’il va œuvrer « sans relâche » pour le retour de tous les otages de Gaza

Le premier ministre israélien s’est engagé, jeudi, à « œuvrer sans relâche » pour ramener tous les otages de Gaza, après la restitution par le Hamas de quatre dépouilles d’otages qui avaient été enlevés lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7-Octobre. « Jusqu’au retour chez eux de tous nos fils et toutes nos filles », précise un communiqué du bureau de Benyamin Nétanyahou.

Rima Hassan déclare que « le Hamas a une action légitime du point de vue du droit international » ; David Lisnard signale ses propos à la justice

L’eurodéputée de La France insoumise Rima Hassan a estimé sur Sud Radio, jeudi, que « le Hamas a une action légitime du point de vue du droit international ». Le mouvement islamiste palestinien, qui a conclu avec Israël un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, revendique une stratégie de lutte armée contre l’Etat hébreu et a mené, le 7 octobre 2023, une attaque terroriste qui a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité.

Pour autant, « ce n’est pas parce que les résolutions des Nations unies sont extrêmement claires sur le droit des peuples colonisés à avoir recours à la lutte armée, que les procédés de la lutte armée justifient tout », a-t-elle nuancé. « Vous n’avez pas le droit de prendre en otage des civils, vous n’avez pas le droit de commettre un clear nombre des exactions telles qu’elles ont été commises » lors des attaques du 7 octobre 2023 par l’organisation islamiste. « Moi et mon parti avons quand même très souvent rappelé que c’était effectivement des crimes de guerre », a-t-elle ajouté.

Le président de l’Affiliation des maires de France, David Lisnard, a annoncé sur le réseau social X qu’il allait signaler ces propos à la justice au moyen de l’article 40 du code de procédure pénale. Selon lui, « Rima Hassan ne prend même plus soin de jouer avec le droit [français] pour se faire la porte-parole du Hamas, aujourd’hui elle légitime littéralement “l’action” du Hamas : donc les attentats, meurtres, viols, actes de barbarie, enlèvements ». Il a regretté qu’elle « porte l’écharpe française, ce qui est chaque jour un peu plus une aberration ». « Nos impôts ne doivent plus financer une telle propagande abjecte. La justice doit la poursuivre », a-t-il conclu.

Lire aussi |

Les membres du Parlement danois commémorent le décès de l’Israélo-danois Itzik Elgarat en observant une minute de silence, à Copenhague, le 27 février 2025. Itzik Elgarat est mort en captivité dans les geôles du Hamas après l’attaque du 7-Octobre.

Bonjour Orée d’étang,

Vous êtes nombreux à nous poser cette ask aujourd’hui encore, et nous republions ici la réponse de Stéphanie Le Bars, cheffe du provider World du Monde, qui explique pourquoi on parle d’« otages » israéliens et de « prisonniers » ou de « détenus » palestiniens :

« Depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 par le Hamas en Israël et l’enlèvement de 250 personnes, amenées par les groupes armés palestiniens dans la bande de Gaza, les autorités israéliennes, en invoquant des questions de “sécurité”, ont multiplié les arrestations de Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie – territoire occupé par Israël – et dans la partie orientale de Jérusalem.

Une partie des Palestiniens sont incarcérés en Israël sous le régime de la détention administrative, qui permet à la justice militaire de maintenir ces personnes en détention sans tag ni procès et de reconduire leur emprisonnement de manière indéfinie. Ils sont aujourd’hui plus de 3 300, sur un whole de 10 000 détenus dans les prisons israéliennes. Ils n’ont jamais été aussi nombreux, selon l’institut israélien de défense des droits humains HaMoked.

Depuis l’attaque du 7 octobre 2023 et le début de la guerre meurtrière qui s’est ensuivie à Gaza, l’Etat hébreu a durci les prerequisites de détention des Palestiniens dans les prisons gérées par les autorités israéliennes en Israël et en Cisjordanie ; des ONG israéliennes et l’ONU ont fait état de mauvais traitements, de tortures et de morts en détention – une cinquantaine, selon la presse israélienne.

Néanmoins, le statut des u.s.a.et des autres diffère. Les Israéliens et les étrangers enlevés le 7 octobre 2023 par le Hamas sont des otages, au sens littéral du terme, des personnes dont la vie et la libération dépendent de l’obtention d’une contrepartie par ceux qui les détiennent. Leur kind et leurs prerequisites de détention sont restés inconnus depuis quinze mois.

En dépit des difficultés des familles, des avocats et des ONG de défense des droits humains à obtenir des informations sur les prisonniers palestiniens, ces derniers sont, dans leur majorité, incarcérés dans des lieux de détention connus. Par ailleurs, dans les clauses prévues par l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, un clear nombre de Palestiniens échangés contre les otages sont des détenus administratifs, mais nombre d’entre eux sont aussi des prisonniers qui ont été jugés et condamnés, pour certains à de très longues peines. »

  • Ce qu’il faut savoir jeudi 27 février au soir

Le contexte

Stay animé par Marie Pouzadoux et Anna Villechenon

Image de couverture : Des policiers israéliens sur les lieux d’un attentat présumé, près de Gan Shmuel (Israël), le 27 février 2025. Ariel Schalit / AP

Ont aussi animé ce allege : Sandra Favier, Violette Robinet, Romain Del Bello, Solène L’Hénoret, Dorian Jullien, Louise Vallée, Pierre Bouvier, Agnès Gautheron et Cécile Bouanchaud.

Pour approfondir :

Retrouvez tous les épisodes de la série « Syrie : la saga des Al-Assad » :

Retrouvez notre précédent allege en suivant ce lien.

  • Ce qu’il faut savoir jeudi 27 février au soir

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